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L'art de l'entretien journalistique

Philippe Merlant est formateur auprès d'étudiants en journalisme dans les "quartiers".

 

Sur son blog, il aborde la manière de traiter l'entretien journalistique. Avec ses étudiants, il relève deux défauts largement répandus:

"Personnellement, j’ai l’impression que les deux défauts cohabitent parfois. Une agressivité de façade, qui se traduit notamment par le fait de couper son interlocuteur dès que celui-ci aligne deux phrases de suite. Et une paresse dans la préparation, qui aboutit à ne pas avoir les informations suffisantes pour pouvoir contredire l’interviewé si celui-ci assène une contre-vérité manifeste. Pas simple. Mais cette formation me rappelle souvent les exigences fondamentales de ce métier. "

Qu'est-ce qu'une bonne interview?

Commentaires

  • Il est vrai que les journalistes empêchent presque toujours l'invité d'exprimer sa pensée. Mais a contrario faire preuve d'attitude réellement critique supposerait une indépendance économique et politique qu'aucun média n'a…

  • @emmanuel,

    Empêcher l'interlocuteur de s'exprimer ou le laisser dérouler sa communication? L'équilibre entre les deux est difficile à trouver.
    Ce qui est certain, c'est que le journaliste qui interviewe doit rester le maître du jeu, ne pas se laisser "balader" par l'interviewé, surtout quand c'est un politicien chevronné.

    Et tu as raison concernant le problème de l'indépendance économique.

  • Pour réparer un oubli (je suppose) : le blog en question est là : http://www.lavie.fr/sso/blogs/blog.php?id=73
    Un mot qui me fâche, c'est "contre-vérité". Je l'entends de plus en plus dans des débats politiques, et je ne sais pas ce que ça veut dire. Je sais en revanche ce qui est un mensonge ou un énoncé biaisé, ou une donnée fausse.
    La seule définition que j'ai trouvée est celle-ci : http://fr.wiktionary.org/wiki/contrev%C3%A9rit%C3%A9. Le fait que la "référence" étymologique date de 2008 et soit de la bouche d'un Secrétaire d'Etat me semble intéressant.

  • @Enikao,

    Je crois qu'il s'agit d'une formulation euphémisante. Les hommes politiques ne disent pas de mensonges, mais des contre-vérités. ;-)

    On ne peut pas dire "mensonge" dans certains contextes sans choquer son interlocuteur.

  • "....Et une paresse dans la préparation,...." si ce n'était que ça ! Ne tirons pas sur l'ambulance.

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