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Crise dans les médias - Page 10

  • Extension du domaine du people

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    Laurence Pieau, rédactrice en chef de Closer, déplore la baisse des ventes des magazines people (dans L'Express). Et ce malgré l'arrivée de nouveau titres: "Grazia", "Envy" et "Be"... (Le Monde)

    Pour elle, il y a une cause à cela: les médias classiques marchent sur leurs plate-bandes. Tous font du people.

    Ainsi, comme l'explique Neila Latrous sur son blog, les médias dits "sérieux", jouent un double jeu: d'un côté utiliser le people pour augmenter les ventes, de l'autre critiquer la presse people quand elle dérape.

    Le problème survient quand la presse dite sérieuse dérape à son tour: ainsi quand l'Express, croyant faire un beau coup qui n'en était pas un publia malencontreusement les coordonnées d'une escort girl, qui étaient sensées rester privées.

  • Trouver un job pour 6$ grâce à Google

    C'est le dernier conte de fée raconté sur le net...

  • Que faire de toute cette liberté?

    Marianne~Libert$E9~Eug$E8ne~Delacroix.jpgAu fond, la question que nous pose les manifestations comme les apéros géants, c'est "Que faire de notre liberté?"

    Plus précisément, que faire de toute cette liberté que nous avons (ou croyons avoir) dans un monde sans repères, sans absolu, et sans limite clairement définie?

    Sur Internet, notamment, ce qui est possible devient réel, parce qu'on se dit: si on peut le faire, pourquoi ne pas le faire?

    Pour certains, la réponse à cette liberté angoissante (car pleine de risques) est toute trouvée: il faut interdire! Sans doute qu'il faut des interdiction, mais ça ne résoud pas le problème: ça le contient, ça le déplace.

    En effet, une fois posées quelques limites, la question reste: "Que faire de notre liberté?"

    photo: Tissot et Delacroix

  • Jean-Pierre Pernaut et les apéros géants

    Le reportage du journal de Jean-Pierre Pernaut sur les apéros géants est un modèle du genre. Une charge sans nuance où sont condensées toutes les critiques possibles et imaginables contre Internet. Un petit bijou de 2minutes 03 à revoir sur le site du Post.

    Dès les premières secondes, l'angle du reportage est posé. Les mots de Pernaut pour introduire le sujet sont: « A propos d'Internet ». Le sujet portera sur Internet et non sur la boisson ou l'alcoolisme.

    "Un phénomène bien inquiétant"

    Et donc, nous dit Pernaut,c'est « un phénomène bien inquiétant ». La ton du reportage est défini: il sera négatif. Et même « bien » négatif.

    Et si on écoute la conclusion, ce sont les mêmes mots qui reviennent: « Phénomène très inquiétant, tout cela sous le couvert de l'anonymat, y compris sur des blogs de sites beaucoup plus sérieux ». Tout y est: les adverbes et les adjectifs qui font peur, le jugement moral et la critique voilée (sous un anonymat que Pernaut réprouve pourtant) des concurrents de TF1.

    "Dérapages sur les réseaux"

    Il faut voir (et revoir) l'œil navré de Jean-Pierre Pernaut déplorant l' « anonymat » de ces facebookers qui n'ont même pas le courage de revendiquer leurs libations nocturnes.

    Pernaut lance le reoirtage. Florilège de critiques, tir à vue contre les réseaux sociaux et Internet.

    "Fausses rumeurs sur Internet"

    Sont évoqués les « les dérapages sur les réseaux que l'on appelle sociaux » avec cette langue de bois qui fait que tout est « dérapage », car la mot veut tout et rien dire.

    Bref, l'imprécision du vocabulaire se conjugue avec la partialité du commentaire. Le reportage à charge utilise les mots les plus usés et les arguments les plus éculés. Aucun respect du téléspectateur: il faut faire simple.

    Tout y passe: « les fausses rumeur sur Internet », les discussions « sans aucun encadrement », « des réseaux qui mêlent informations plus ou moins fiables et mensonges éhontés », en somme, « vraie ou pas l'information va à toute allure » car « sans modérateur, la liberté de propos est totale et les dérives faciles ».

    "Un gros n'importe quoi"

    L'apéro géant c'est surtout des victimes hospitalisés: « une soixantaine de personnes hospitalisées » et plus loin « bilan: une centaine de personnes hospitalisées et une trentaine en garde à vue ». Soixante ou cent? Le télespectateur ne le saura pas. La précision, apparemment, n'est pas de mise.

    Les personnes interviewées ont été bien choisies. Elles ont le même avis que Jean-Pierre Pernaut: ces apéros géants sont inquiétants. C'est « une grosse orgie, un gros n'importe quoi » relève une jeune fille.

    "C'est très dangereux"

    Un psychanalyste, « expert d'Internet », explique le phénomène: « on joue sur la modération entre pairs: c'est très dangereux » « ça peut aller jusqu'à la calomnie ou aux propos racistes ».

    Bien sûr, il vaut mieux regarder TF1. Là, les propos sont beaucoup plus "modérés".

  • The Economist échappe à la crise

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    The Economist est un des rares titres qui échappent à la crise de la presse, explique Xavier Ternisien dans une enquête fouillée, parue dans Le Temps.

    Malgré un prix de vente élevé, la majorité du chiffre d’affaires (60%) est réalisée par la publicité. L’hebdomadaire possède aussi un site internet payant, mais sa part est négligeable dans les recettes. Le groupe The Economist est détenu à 50% par le groupe britannique Pearson, qui édite notamment le Financial Times.

    Le succès de The Economist tient au sérieux des enquêtes sur l'économie, mais pas seulement.

    Très lu aux Etats-Unis, notamment après le 11 septembre 2001, il offre un regard plus large sur l'actualité: «La demande pour des informations internationales a augmenté aux Etats-Unis après les attentats de New York. The Economist propose une fenêtre sur le monde. Le fait que nous ne soyons pas américains nous confère une plus grande crédibilité.»

    Une autre spécialité du journal: les articles ne sont pas signés.

    «C’est notre marque de fabrique, justifie le patron du journal. Lorsque vous écrivez pour The Economist, vous devez justifier votre point de vue auprès des collègues qui travaillent avec vous. C’est très démocratique.»

  • Julien: de Skyblog à Youtube en passant par TF1

    Julien est un informaticien roux de 24 ans, membre du NPA. Il possède un skyblog. Lui aussi (comme Michaël Vandetta) il est passé du skyblog à la télé réalité sauce TF1 (l'émission l'Amour est aveugle).Ca n'est pas si étonnant que ça: les skyblogs (et les blogs en général) sont utilisés par les médias comme un vivier où on vient puiser à sa guise.

    Le plus gros buzz du moment.

  • Communication, interaction et reconnaissance

    Pierre Fraser rappelle quelques bonnes vérités (toujours bonnes à dire, mais difficile à entendre). Il nous dit que ce que nous faisons sur Internet et avec tous ces outils communiquants, ça n'est pas de la communication, mais juste de l'interaction.

    "Nous sommes passés à la vacuité de l’attente de la reconnaissance. L’interaction n’est pas devenue communication, elle est devenue reconnaissance pour le travail effectué et ce que je suis. Être reconnu est devenu la tendance de fond avec les médias sociaux. En réalité, on ne veut pas communiquer : on veut interagir pour être reconnu. C’est le culte de l’individu poussé à son paroxysme, la parfaite synchronie d’une société individualiste de masse."

    Sommes nous toujours conscient de ce besoin de reconnaissance qui nous anime lorsque nous interagissons sur le web?

    (signalé sur Twitter par Laurent Dupin)

  • L'inconnu du métro

    L'inconnu du métro, c'est un blog qui nous fait rencontrer des inconnus, assis dans le métro. Une photo, un texte: il n'en faut pas plus pour évoquer une présence. Poésie du quotidien.

    • Dans un autre genre, il faut lire ce portrait amusant "du" marseillais, également dans le métro _ chez Balmeyer.
  • Le type de blogs qui rapportent de l'argent

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    Une information pêchée sur Twitter (via Mots And Co). Elle nous renseigne sur les blogs vraiment rentables.

    La plupart de ces blogs ont une chose en commun: ils donnent des conseils aux gens, dans un secteur spécialisé. Autrement dit, les blogs d'opinion ou les blogs personnels sont plus difficiles à monétiser.

    Voici quelques uns de ces blogs:

    D'autres exemples sur Dos Dosh

    Quelques idées sur Daily Blog Tips

    photo: http://icanhascheezburger.com

  • C'est pour ça que vous êtes gros

    This is why you're fat, c'est un blog tout bête. Il publie juste des photos de gâteaux débordants de crême et autres mets à faire saliver. Ce blog rudimentaire (sous Tumblr) est un vrai phénomène de société, avec 2 millions de visites par mois. Un livre a été tiré de ce blog.

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  • Le web en temps réel est source d'erreur chez les journalistes

    chronometre.jpgLa pression du temps réel sur Internet se fait sentir chez les journalistes, rapporte le New York Times. Que ce soit dans les conférences de rédaction filmées (le TimeCast, une nouveauté) où sur Twitter, quelques bourdes ont émaillé les derniers jours.

    C'est assez pour qu'un blog média pointilleux en parle, comme le relève un article fouillé du journal.

    Une imprécision concernant Israël et un tweet hargneux envers Toyota: les dégâts du journalisme en temps réel se repèrent dans les détails. Des erreurs dues au stress et à la pression du temps réel. Et le sentiment d'être observé par le monde entier.

    Concernant Twitter et les réseaux sociaux, le NYT a édité une charte pour éviter les dérapages.

    En conclusion: la technologie est nouvelle mais les règle anciennes du journalisme s'appliquent toujours, à savoir être méfiant et vérifier les informations.

  • Les bleds sans journaux

    vallee-du-seronais.jpgBenoît Huron, qui blogue dans l'Ariège, déplore le manque de médias locaux:

    "En Séronais par exemple, l’étroitesse du territoire et la soif de potins pourraient permettre des reportages précis et intéressants. On n’a droit qu’à des bulletins administratifs insipides et à des articles de presse encore pires.

    La population est ainsi peu informée du fonctionnement réel des structures administratives et associatives qui font son environnement immédiat, laissant la voie ouverte à une culture de la rumeur et du secret. Un journalisme de proximité changerait ça."

    Les inégalités sur le territoire sont renforcées par le manque de journaux locaux de qualité. Quant aux radios ou aux télé de proximité, elles ne se sont guère développé.

    Qu'en est-il dans votre région, vous qui avez un oeil sur le journalisme local?

    Photo: le Séronais (trouvée ici)