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  • Blogs: la conversation se poursuit souvent à l'extérieur

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    Ce graphique est issu d'une étude du site Postrank.
    Il montre à quel point les blogs ont changé. Ce qui a évolué, c'est la façon que les lecteurs ont de réagir.
    Les réactions se font moins souvent sur le blog lui-même (On-site) et plus souvent à l'extérieur (Off-site). Autrement dit, il y a moins de commentaires et plus de partage sur les sites de réseaux sociaux.
    La contrepartie, c'est que la durée de vie d'un billet de blog est allongée. Alors qu'auparavant les réactions se faisaient surtout dans la journée, là, elles dépassent la date de péremption.

    (source: ReadWriteWeb)

  • Code de déontologie des journalistes

    Olivier Da Lage a participé au “Comité des Sages” formé par Bruno Frappat pour proposer un Code de déontologie destiné à être annexé à la convention collective des journalistes.

    Le voici.

    (lire aussi: le compte-rendu de l'AFP)

  • My parents were awesome

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    My Parents were awesome, c'est un blog (sous tumblr) qui publie des photos des photos de famille. Les lecteurs sont invités à envoyer les photos de leurs parents. Des photos en noir et blanc ou aux couleurs saturée années 70. Ce site, qui a atteint une audience importante, est une invitation atendrie (et parfois ironique) à la nostalgie.

    (Trouvé chez Boing Boing et Steve Rubell)

    photo: mpwa

  • Anticonsommationnellement

    courrier.gif(Ce billet est écrit en partenariat avec Courrier international)

    En plongeant dans les archives de Courrier international, je suis tombé sur cet article qui parle d'un certain Bill Talen, un Américain qui exhorte ses concitoyens à résister à la frénésie des achats. Il est dénommé " révérend Billy, de Eglise de l’anticonsommation".

    Vous avez remarqué: les fêtes de fin d'année approchent. Les magazines proposent des suppléments high tech, et votre boîte aux lettres se remplit de prospectus qui ressemblent beaucoup à ces mêmes suppléments.

    Quant à Bill Talen, "le vendredi qui suit Thanksgiving et donne le coup d’envoi des achats de Noël – qu'il appelle la Journée sans achats –, il hurle son message dans un mégaphone, dès 6 heures du matin, devant les grands magasins Macy’s, dans Midtown Manhattan. “Arrêtez d’acheter !” exhorte-t-il. Sa voix résonne dans les rues sombres qui grouillent de silhouettes emmitouflées dans d’épais manteaux, les bras chargés de sacs. Certains s’arrêtent pour le dévisager. Et poursuivent leur chemin dans la bousculade".

     

  • Certaines informations n'ont aucune valeur

    Aujourdhui, l'information est caractérisée par son abondance.

    Cette économie de l'abondance est, en fait, une économie de la rareté, puisque les informations intéressantes sont encore plus rares quand les autres prolifèrent. 

    Dans ce contexte, donc, beaucoup d'informations sont sans valeur.

    Qu'est-ce qu'une information sans valeur?

    1. Une information qui ne me concerne pas

    Une information qui ne me concerne pas n'a aucune valeur, de mon point de vue.

    2. Une information périmée

    La valeur de l'information est fonction du temps. D'où l'intérêt des breaking news, des scoops.

    Avec des outils comme Twitter, l'information est périmée encore plus vite.

    3. Une information redondante

    Une information qu'on entend en boucle c'est insupportable. Une information qu'on entend en boucle c'est insupportable. Une information qu'on entend en boucle c'est insupportable.

    4. Une information erronée

    Une information erronée est sans valeur. On peut même dire qu'elle a une valeur négative.

    5. Une information produite par des gens dont c'est le métier de "faire courir des bruits"

    Si par "les gens dont c'est le métier de faire courir des bruits" on entend les responsables du marketing, les gens de la publicité, des public relation et tous ceux qui conseillent les hommes politiques et les entreprises, ainsi que ceux qui recopient les communiqués de presse, alors ça fait beaucoup de monde et beaucoup de personnes qui vont m'en vouloir. Certes, leur travail est utile, mais pas toujours apprécié du grand public.

    6. Une information transmise par un médias ou une personne peu fiable

    L'émetteur du message a beaucoup d'importance, autant que l'information elle-même.

     

    Quelques liens sur la valeur de l'information:

  • Twitter évolue!

    Article intéressant! RT @stanjourdan

  • Hybris informationnelle

    Pour saisir ce qu'est l'overdose d'information, il me paraît intéressant de convoquer la notion d'hybris.

    lire la suite

  • Recopier les communiqués de presse

    C'est un article intéressant de Cédric Motte, qui essaie de comprendre où un journaliste de Libération a bien pu dénicher le chiffre de 74 millions de visiteurs uniques par mois, correspondant à l'audience des sites d'information des quotidiens américains. Et si c'était dans un communiqué de presse, recopié presque tel quel?

    NB: vous avez le droit d'ironiser sur le blogueur qui ironise sur un journaliste qui s'est contenté de répéter une information, et qui (le blogueur, c'est-à-dire moi) se contente de citer un confrère. Mais si je cite Cédric, c'est que je sais que je peux lui faire pleinement confiance: son questionnement a le mérite de nous questionner, à notre tour.

    Suivez-moi sur Twitter.

  • Mes trois premiers billets

    Nicolas me transmet cette chaîne de blog: parler des trois premiers billets de son blog.

    C'était en octobre 2005. Mon premier billet concerne la décroissance, c'est une critique d'un article du Monde. Un billet très long, à l'époque j'écrivais un article par semaine et je prenais pas mal de temps pour l'écrire. Et finalement ce n'est pas du temps perdu, parce que c'est un des articles qui a attiré le plus de visiteurs pendant toutes ces années.

    Le deuxième billetest une petite composition à partir d'une interview de Peter Sloterdijk.

    Le troisième billet porte sur les stagiaires dans le journalisme. Ce qui est amusant, c'est que ce billet a été commenté par la journaliste auteure de l'article du Monde qui j'avais critiqué dans mon premier billet. Il se trouve que c'était une stagiaire. C'est avec ce billet que je me suis aperçu que le blog pouvait avoir une capacité étonnante à être lu par la bonne personne.

    Je passe le relais à Hervé, Gael, Achille, Poireau et Donatien.

  • Quelques outils pour 'bidouiller' le web

    couteau-suisse.jpgC'est à lire chez cet "apprenti geek", qui répond longuement à un de mes commentaires. Un article un peu ardu, mais roboratif.

    C'est un élément à ajouter dans la case "convivialité". La convivialité, au sens d'Ivan Illich est une réflexion sur les outils dont nous nous servons:

    "L'outil convivial est maîtrisé par l'homme et lui permet de façonner le monde au gré de son intention, de son imagination et de sa créativité. C'est un outil qui rend autonome et qui rend "capable de se charger de sens en chargeant le monde de signes". C'est donc un outil avec lequel travailler et non un outil qui travaille à la place de l'homme. A l'inverse l'outil non-convivial le domine et le façonne".

    A relire: Quand la technique devient contre productive

  • Le monde sans explication ou la vexation du journaliste

    globe_terrestre.jpgAvec l'avènement des médias sociaux, la fonction de médiation des journalistes est remise en cause. Ils fournissaient une explication du monde, mais leur position est menacée. Ils subissent une vexation existencielle: et si on n'avait plus besoin d'eux?

    Sur Internet, il est impossible de tout voir, de tout connaître. Là où je suis, je ne peux pas avoir une carte complète du web. J'habite dans tel lieu, je possède tels codes sociaux, je connais telles personnes: au-delà c'est l'inconnu.

    En lisant le journal Le Monde (et d'autres), nous avons, au contraire, l'illusionde tenir le monde entre nos mains. Le monde décrypté, expliqué, « désensauvagé ». L'expertise des journalistes, la confiance que nous avons en eux, suffisent à créer cette illusion _ qui est plus qu'une illusion.

    Aujourd'hui, avec l'avènement des médias en relation directe avec le public, c'est cette vision du monde qui vole en éclats.

    Médias directs

    Avec Twitter, par exemple, une institution, une célébrité ou un média s'adresse directement à moi. Je sélectionne des sources, des flux, des lieux de rencontre virtuels. Et c'est cela, finalement, qui compose ma vision du monde _ mais impossible de la tenir entre mes mains, comme un journal.

    Au point où nous en sommes, il est difficile de dire si le modèle classique du journal va disparaître au profit de plateformes accueillant la multiplicité des voix, comme c'est le cas sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, etc.)

    Ce qui est certain, c'est qu'Internet a bouleversé le paysage. Les intermédiaires, que sont les journalistes, sont déstabilisés.

     La vexation du journaliste

    Les journalistes avaient pour fonction de nous expliquer le monde. Aujourd'hui, il subissent une vexation, un peu semblable aux trois vexations dont parle Freud,  la vexation cosmologique de Copernic, qui a laissé rouler la Terre hors du centre de l’univers ; la vexation de l’évolutionnisme biologique de Darwin, qui fit des hommes des cousins et des cousines des primates ; et la vexation psychanalytique de Freud lui-même, qui ôta aux sujets bourgeois l’illusion que leur Moi serait maître chez lui. (source: Multitudes)

    De fait, la hiérarchie de l'information est modifiée: ce ne sont plus les journalistes qui la définissent, c'est le public.

    La question qu'on se pose, c'est: « a-t-on besoin d'une explication globale du monde, comme nous la proposaient les journaux, et si on perd cela quel est le risque ou plutôt quelles sont les perspectives nouvelles qui s'offrent à nous? »

    photo: source