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  • Blog en pause

    Ce blog restera en pause pendant quelques jours. Il recommencera d'émettre aux alentours du 31 décembre ou du 1er janvier.

    En attendant, passez de bonnes fêtes et prenez soin de vous!

  • Le syndrome du poisson rouge

    L'amie Agnès Maillard vient de publier Le Syndrome du poisson rouge, un ensemble de chroniques.

    poisson rouge.jpgJe me souviens de la fois où j'ai découvert le blog du Monolecte. Je m'en souviens clairement, même si ça fait des années que je lis ce blog.

    Deux choses m'ont frappé: le design du blog et le nombre important de commentaires, tous plus passionnés les uns que les autres. Et comme je débutais dans le blogging (c'était au début de l'année 2005), cet objet bloguant non identifié m'a fortement intrigué.

    Le design: si je me souviens, il était à tonalité verte, très singulier. Le Monolecte; d'ailleurs, n'a changé de design qu'une fois pendant toutes ces années, après une refonte en 2005.

    Comme je le disais, je ne connaissais pas les blogs, donc je trouvais en celui-ci quelque chose d'étrange. Aujourd'hui je le classerais peut-être dans une catégorie, posant sur cette étrangeté l'étiquette « logiciel libre », esprit « cyber punk », sociologie... Finalement, avoir peu de connaissance a un avantage: on reste ouvert à la nouveauté.

    Ce qui m'intriguait aussi c'était l'identité masquée de l'auteur. Quoi, Monolecte? Qui est ce personnage? Où crèche-t-il et quels sont ses us? Visiblement, l'individu était rugueux: coups de gueule, châtiment à l'égard des trolls, dissertations approfondies sur l'injustice sociale. On n'était pas chez les footeux, ni chez les geeks, encore moins chez les Marie-Chantal.

    Et, pourtant, le climat de ce blog, pour éruptif qu'il fut, n'était point inhospitalier. Rien à voir avec ces blogs toxiques que je fréquentais en me maudissant de le faire. Ces lieux virtuels dégoulinants de la vanité de leur auteur, de l'obséquiosité de la cour rampante d'icelui, et de l'agressivité malsaine des trolls pullulants qui hurlaient leur mal être dans des discussions infinie bien après que le point de Godwin fut atteint.

    Non, le blog du Monolecte était instructif, il me faisait (et me fait toujours) réagir, même quand je n'étais pas d'accord avec lui. Et quand, par la suite, je suis entré en contact avec Agnès (par l'intermédiaire du réseau, uniquement), la personne s'est toujours montrée attentionnée, réfléchie et indulgente. Avec, en elle, une qualité que bien peu on su garder intacte: la capacité de s'indigner contre les injustices.

    Bref, en apprenant qu'Agnès s'apprêtait à publier Le syndrome du poisson rouge, j'ai repensé à ces moments de lecture agréables. Mais aussi à nos collaborations amicales sur les blogs Equilibre précaire et Le Monde citoyen _ deux projets qui ont éclos en 2006-2007.

    Pour le Monde citoyen, lancé par Nicolas Voisin, je garde un souvenir des discussions que nous avons eu, avec une dizaine de blogueurs: discussions passionnées, souvent décousues, toujours profitables.

    Pour Equilibre précaire, un blog collectif sur le travail précaire, que j'ai lancé il y a deux ans, les discussions ont été intéressantes également. Agnès s'est montrée sans doute la plus motivée par le projet. Ce blog s'est plus ou moins arrêté mais les archives continuent d'attirer des lecteurs.

    Tout ce temps passé à échanger, discuter, enrager contre la situation présente, tenter d'imaginer autre chose, tout ce temps n'a pas été perdu, aucontraire. Il a été vécu, incarné, senti. Il a été productif parce que, dans le cours de la discussion, nous nous aidons, les uns les autres, à mettre en forme nos idées. C'est un enrichissement mutuel. Et, enfin, il arrive que le travail, avec le temps, produise une œuvre, disons le mot. Et ça ne fait que commencer.

  • Trolls

    Hier, je lisais ce billet de Maniak Geek, qui définit ce qu'est un troll.
    Selon Tristan Mendès, l'anonymat est un véritable excitant pour les trolls.
    "Quand on s'appelle Bibi2000, on est plus tenté de laisser des messages qui nous viennent directement du bide", explique-t-il. (voir vidéo)

    Les trolls racontent n'importe quoi, ils sont méchants.

    Les trolls, ça peut être une raison de haïr les blogs... ou de les aimer.

    Et paf, l'ami Sarkofrance a encore bloqué un troll. Lui, l'adepte du ghost blogging est souvent très atteint par leur agressivité. Souvent, le troll frappe à 2 heures du matin.

    Nicolas, lui, a étendu la notion de troll à toute personne qui ne partage pas son avis. C'est ce qu'il écrit: "un troll est un commentateur qui a des idées opposées à celle affichées par le taulier du blog et qui vient mettre des commentaires désagréables à répétition."

    Et vous, quelle est votre définition du troll?

  • L'année 2009 en photos

    923_18504537.jpgC'est une série sélectionnée par le site Big Picture. (1, 2, 3 )

    J'ai choisi cette photo, elle représente de jeunes manifestants dans les rues de Londres protestant en marge du G20.

    (REUTERS/Dylan Martinez)

  • Des "commissaires d'exposition" du web pour organiser l'information

    curator.jpg

    Internet est un gigantesque musée, mais il faut accrocher les tableaux soi-même. Une nouvelle fonction est en train d'émerger, pour palier ce problème: on les appelle "digital curator", "content curator", ils sont l'équivalent d'un commissaire d'exposition dans le domaine de l'art et des musées.

    Sur Internet, il y a du contenu, toujours plus de contenu. Des textes, des vidéos, des images, du son. Toutes ces informations ne valent que si ont peut entrer en contact avec elles. Sinon, elles s'entassent, oubliées, comme des archives que plus personne ne lit.

    On peut faire un parallèle avec le monde des musées.

    Un musée, c'est un ensemble d'objets d'arts, accumulés au fil du temps, et réunis en un lieu. Pour donner un sens à cet ensemble, le rôle des conservateurs et des commissaires d'expositions (curator, en anglais) est nécessaire.

    Ils réunissent tous ces objets en sous ensembles cohérents: des collections, des expositions temporaires, etc. Mais ils font plus: ils aident le public à entrer en contact avec les oeuvres. Ils valorisent le contenu des musées, ils font vivre les collections.

    Les sites Internet sont devenus tellement touffus, avec une telle masse de contenu, qu'il est nécessaire d'organiser ce contenu. La fonction de "digital curator" (je vous laisse imaginer la traduction en français) est de donner une cohérence à ce contenu. On peut souligner l'intérêt économique de ce travail: si les sites d'information peinent à gagner de l'argent avec l'actualité, peut-être qu'ils deviendraient rentables grâce à leurs archives.

    Voici quelques exemple de sites web dans lesquels le contenu est traité à la façon d'une exposition, par des "curators":

    Il s'agit d'une section du site du New York Times, où les sujets sont classés par ordre alphabétique, comme dans une encyclopédie. Les lecteurs ont ainsi un accès facile aux archives. Sur 14 000 sujets, les lecteurs ont accès aux articles, images et documents.

    • Listes Twitter:

    Le site Listorious recence les principales listes Twitter réalisées par les utilisateurs. Chaque créateur de liste est un "curator" (c'est le terme employé sur le site). Les personnes qui réalisent des listes sont des commissaire d'une exposition virtuele. Ils réalisent des expositions que les utilisateurs de Twitter sont invités à visiter.

    • Blog:

    L'auteur d'un blog est un "commissaire d'exposition", au sens où il sélectionne et assemble des contenus. Tous ces contenus sont rassemblés rassemblés autour d'une même thématique. (A lire: 10 idées pour tirer parti des archives de votre blog)

    Ce service permet d'organiser le web: l'utilisateur sauvegarde des pages web, symbolisée chacune par un icone en forme de perle. En assemblant des perles, il compose un arbre à perle. Chaque arbre à perle est une petite exposition.

    • Netvibes (pages publiques):

    On peut voir, par exemple, ce qu'a fait l'écrivain François Bon, avec sa page netvibes; où il propose un choix de blogs littéraires. (signalé par Martine Silber)

    Ce blog rassemble des photos de familles: chacun est invité à envoyer des photos de ses parents. L'ensemble compose une collection d'art étonnante, et également un morceau d'histoire et de sociologie.

    • Sites d'agrégation:

    Des sites comme popURL ou Originalsignal rassemblent en un lieu des contenus venus d'horizons divers.

     

    Pour aller plus loin:

     

    The Content Strategist as Digital Curator (A list apart)

    The next big trend? It's all about curation (Steve Rubell)

     

    photo: Salle Van Gogh du Louvre (Eric Mainville)

  • Ecrire pour le Web en 2010

    Ecrire pour le Web en 2010

    View more documents from Legay Luc.
    C'est un document de @luclegay accompagné de @ronez @XM @sbailly et JP Cathelin.(signalé par Cédric Motte)
  • Dmitri Medvedev joue au journaliste

    medvedev.jpgDmitri Medvedev, le président russe, a participé au Forum des médias européens et asiatiques des pays de la CEI et Baltes, comme le rapporte Courrier international. Des professionels de la presse ont débattu des problèmes du journalisme en Russie.

    "La liberté de la presse existe en Russie", nous assure-t-on. D'ailleurs, le président Medvedev anime lui-même un blog. Ce qui lui permet de déclarer:"C'est une bonne opportunité de se sentir soi-même un peu journaliste quand on répond à telle ou telle question ou simplement qu'on raconte quelque chose".

    (Ce billet est écrit en partenariat avec Courrier international)

  • Nécrologie et déontologie à Paris Match

    Des lecteurs avisés ont lu, sur le site de Paris Match, ce qui ressemble à une nécrologie de Johnny Hallyday. Peu après, Paris Match publie des mots pour s'excuser.

    L'auteur du blog qui relève l'info, journaliste dans la presse people, défend la pratique de la nécrologie _ un type d'article qui nécessite l'emploi de nombreux documents d'archive et doit être préparé à l'avance.

    " Ecrire une nécro, c’est écrire une bio. Une bio qu’on sort au moment du décès d’une personnalité, actualisée en fonction du décès. Rien de plus. Préparer ses nécros à l’avance, c’est pas jouer au chacal, c’est s’organiser pour rendre service au lecteur qui, dans la minute où il apprend la départ d’une personne célèbre, se jette sur Google actu pour lire tout ce qui est publié à propos du trop tôt disparu. Quand Michael Jackson est mort, beaucoup sur Twitter ont reproché à i>Télé, BFM et aux sites d’infos leur manque de réactivité. Aujourd’hui, ils leur reprochent de faire leur boulot. Ils sont marrants, les gens".

  • Google récompense-t-il la qualité?

    Il semblerait que non, comme l'explique Fabrice Epelboin. Son analyse montre que les "usines à contenu", telles que Demand Media ou Answers.com, rencontrent un véritable "succès" _ tout du moins ils sont rentables, contrairement à certains sites d'information dits "de qualité".

    Il pointe le rôle de Google, qui est central, car c'est son algorithme qui dicte la loi et achemine des lecteurs visiteurs vers les sites Internet:

    "Les créateurs de contenus et leurs éditeurs doivent travailler sérieusement pour faire gagner les contenus de qualité. Il est clair qu’un article issu du New York Times est plus intéressant qu’un article traitant du même sujet produit par Demand Media, mais les lecteurs ont besoin de l’aide de Google et des autres moteurs de recherche.

    Pour l’instant, la quantité est le maître mot sur le web, la qualité est difficile à trouver. C’est peut être ce qui fait pencher Reuters pour un modèle payant, faisant ainsi payer pour accéder à de la qualité sans avoir à la chercher, un jeu qui pourrait vite se retrouver aussi difficile que de trouver une aiguille dans une bote de foin, au rythme où vont les choses".

  • Quelques liens

  • Pearltrees à Le Web

    Une vidéo sympa de l'ami Patrice, à la conférence Le Web. Il a présenté sa boîte, pearltress (dont j'ai déjà parlé). En face de lui, Robert Scoble, "the" blogueur.

    Le nom de pearltrees est en train de pas mal buzzer ces derniers jours, et c'est très bien!