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  • Les journalistes sur twitter et les autres

    Récemment, @Vogelsong philosophait: "@abadinte quel naïf tu fais. Les journalistes sur twitter ne parlent exclusivement qu'aux journalistes #aristocratie"

    Au même moment, Antonin, journaliste, annonçait qu'il allait quitter Twitter. Il est lassé des discussions entre certains journalistes qui ponctuent  de Lol et de Fail chacun de leurs messages.

    Personnellement, je ne pense pas que tous les journalistes refusent de discuter avec les quidams dans notre genre. Et je vous le prouve! J'ai confectionné une liste Twitter des "journalistes conviviaux". Mais ne les harcelez pas, merci!

    Questions: Est-ce le boulot des journalistes de discuter avec le tout venant sur Twitter? Et vous quel intérêt trouvez-vous à 'suivre' des journalistes?

    (PS: J'emploie le mot "convivial" au sens qu'Ivan Illich lui donnait. )

  • L ou W?

    La reprise (économique) est un sujet qui crispe tout le monde. Trois scénarios s'affrontent.

    Il y a les amateurs du L, comme ce président d'un réseau d'agence publicitaires:

    "Les prévisions d'investissement de nos clients dans le monde pour 2010, indiquent qu'on se dirige vers une reprise en "L"" (le monde)

    Oublions le U. Le W a ses partisans.

    Pour eux, "la véritable crise, qui est celle du dollar, n'ayant pas encore eu lieu. Le premier choc a été contenu mais ce n'est que le premier et il faut s'attendre à une courbe en W plus qu'à une reprise en U comme on voudrait s'en persuader avec quelque précipitation." (Jean Zin)

  • Que cherchez-vous?

    search.jpg

    Cet après-midi, j'utilisais la fonction "recherche" de Twitter, comme je le fais chaque jour (j'utilise aussi Google). Et je me suis fait cette remarque: rechercher des informations de cette façon, ce n'est pas une bonne chose. Pourquoi? Hmm...

    Plus tard dans l'après-midi, je suis tombé, sans le chercher, sur un passage du Pouvoir du moment présent, d'Eckhart Tolle:

    Dans un de ses livres, Carl Jung rapporte une conversation qu'il avait eue avec un chef amérindien lui soulignant que, de son point de vue, la plupart des Blancs ont le visage tendu, le regard fixe et un comportement cruel. Ce chef indien disait ceci: "Ils sont toujours en train de chercher quelque chose. Mais quoi? Les Blancs désirent constamment quelque chose. Ils sont sans cesse troublés et agités. Nous ne savons pas ce qu'ils veulent. Pour nous, ce sont des fous."

  • Non à l'information dupliquée, non à l'information dupliquée!

    Luc Mandret a levé un joli lièvre, à partir d'un phénomène classique: la circulation circulaire de l'information. Un journaliste publie une info, ses confrères la reprennent, l'un après l'autres _ parfois souvent sans vérifier l'information de départ.

    Cette fois là, l'affaire est partie d'une rumeur lancée dans les toilettes du G20. Du très haut niveau: Sarkozy et DSK. Et, entre eux, pas de dame pipi, mais un journaliste du Point. Une petite phrase (lancée par un conseiller en communication?) est reprise par tous les médias.

    Luc déplore: "En l'espace de 24h, un grand nombre de médias, dont certains parmi les plus lus et les plus respectés, ne se basent que sur l'article d'un journaliste du Point pour tous réciter la même histoire. "

    Ces jeunes journalistes ont bien décrypté le phénomène et les difficultés économiques qui y sont liées:

    Pour gonfler leurs recettes, la grande majorité des sites de presse en ligne (en dehors des pure players) sont entraînés dans une spirale infernale : traiter de tout, tout le temps, sans hiérarchiser ni contextualiser. En gros, faire de l’agrégation de contenus. Ironie du sort : ils accusent désormais Google de leur voler leurs recettes publicitaires. Pour faire simple, à leurs débuts, les sites Internet disposaient d’un public spécifique. Les internautes allaient sur le site du Figaro, du Nouvel Observateur ou du Parisien parce qu’il s’agissait du Figaro, du Nouvel Observateur ou du Parisien. Mais, à force de vouloir augmenter leur fréquentation, ils ont été contraints de publier tout et n’importe quoi, s’appuyant de plus en plus sur le copié-collé de dépêches.

  • Twitter, Facebook et les blogs

    Instructive, la vision que Pierre Chappaz a de Twitter, Facebook et des blogs. Un écosystème médiatique qui a sa cohérence et sa dynamique propre:

    "Twitter n'est pas concurrent des blogs, mais complémentaire: c'est un circuit de distribution des billets. Une grande partie de mes tweets sont des articles de blogs et de media que j'ai remarqué et que je souhaite partager avec mes followers. Facebook est moins aride que Twitter dans sa présentation. Mon usage de facebook est différent, je l'utilise plutôt pour chatter avec mes amis, partager des humeurs, ou des photos que pour partager des articles ... La force de twitter c'est que le réseau y est complètement ouvert (pas besoin de me demander de devenir mon ami pour me suivre). A l'inverse celle de facebook c'est que le réseau y est privé (j'accepte seulement qui je veux dans mon réseau). Deux visions différentes ... pour deux usages assez différents. Mais quelle est la plus forte?"

    En fait, Twitter ou Facebook ne nous détournent pas des blogs, mais au contraire ils font apparaître la spécififité de ceux-ci. Ils nous recentrent sur ce qui fait l'intérêt des blogs: le contenu.

    A lire ailleurs:

  • Van Gogh nous écrit

    vangogh.jpg(Ce billet est écrit en partenariat avec Courrier international)

    Le musée Van Gogh d’Amsterdam a examiné pendant quinze ans les 902 lettres de la correspondance de Van Goh. Ces recherches donnent une image nouvelle du peintre.

    Ainsi, Van Gogh n’était pas si pauvre, il n’était pas si fou et il a bénéficié d’une certaine notoriété de son vivant, même si ce n’était pas auprès du grand public.

    Mais surtout, ce qu'on découvre, c'est qu'en plus d'être un peintre génial, Van Gogh savait aussi écrire, et ses lettres sont à découvrir. A lire sur le site de Courrier international.

    Illustration: Le Semeur, Van Gogh, 1888.

  • Tempête sur les médias: panorama de la crise