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Journalisme - Page 5

  • Le journaliste, la brute et le hacker

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    Internet est un champ de bataille. Et, sur ce champ de bataille, chacun utilise ses armes. Comme dans le film, il y a le bon, la brute et le truand.

    Le bon, c'est le journaliste: tel qu'il se présente lui-même.

    La brute, c'est Google: la force à qui rien ne résiste.

    Le truand, c'est le hacker, avec son habileté à contourner les interdits.

     

    1. Le journaliste

     

    Le journaliste, dans le contexte Internet, n'a de cesse de se présenter comme le bon.

    Il est professionnel: vous êtes amateur.

    Il a une déontologie: vous bricolez et vous piratez.

    Il a des contraintes: vous vous amusez.

    Il perd de l'argent: vous n'achetez pas son journal.

     

    Professionnalisme. Effectivement, le journaliste est un professionnel. Il établit des faits d'actualité. Il vérifie, il enquête.

    Déontologie. Le journalisme est régi par une charte déontologique, comme toutes les professions sérieuses. Le journaliste établit des faits, et il protège ses sources. Il n'est pas lié aux pouvoirs politique et financier. Il distingue clairement l'éditorial de la publicité.

    Pilier de la démocratie. Les journalistes sont supposés être un des piliers de la démocratie. Sans eux, la liberté d'expression n'a pas de sens.

     

    De nombreuses trahisons. Hélas, les médias ont souvent trahi leurs principes. Complaisance envers les puissants, connivence avec les politiques, futilité dans le choix des sujets, etc. Les entorses à la déontologie sont trop souvent constatées.

    Le beau rôle. Le journaliste se donne le beau rôle. Il s'identifie (et voudrait qu'on l'identifie) au standard le plus élevé du journalisme. Tout journaliste se prend pour un journaliste du New York Times (sans les compromissions lors de la guerre d'Irak). Dans les faits, c'est loin d'être le cas.

    Peu innovant. Les sites d'information sur Internet sont beaucoup moins innovants qu'ils ne le disent. Quant aux scoops et à l'information « différente », elle est rare. Le panurgisme est la règle. Le contenu dupliqué pullule.

    Tour d'ivoire. Le journaliste sur Internet a parfois du mal à accepter l'horizontalité du dialogue, donc l'égalité entre lui et le lecteur. La démocratisation de l'accès à l'information le prive d'une de ses prérogatives. Il en souffre.

     

    2. La brute

     

    Sur le champ de bataille, un combattant hors norme est apparu. Il a l'âge d'un enfant, à peine plus que l'âge de raison. Il est cruel et sans pitié avec sa devise ironique: « Ne fait pas de mal!». C'est Google!

    Le calcul, force brute. D'où vient la brutalité de Google? De la force du calcul. Le calcul est une force sans limite. A l'origine, ses fondateurs sont des mathématiciens. Depuis, ils se sont alliés avec des financiers. Pour faire du chiffre.

    Utile. La force de Google tient au fait qu'il n'est pas un site mais un outil. On change de site des dizaines de fois mais on change plus difficilement d'outil.

    Transgression. L'autre caractéristique de Google c'est qu'il estime que tout est permis sauf ce qui est interdit. Pour les autres, c'est plutôt le contraire: la présence d'interdits structure l'environnement. Pour Google, il faut qu'on lui dise « stop » pour qu'il arrête.

    Les problèmes posés par Google sont nouveaux. Par exemple, Google News achemine gratuitement des visiteurs vers les sites d'information. Et, au lieu de remercier Google, les propriétaires de médias veulent le faire payer. Il est vrai qu'au passage Google agrémente son site Google News de quelques pages de publicité. Le problème ne s'est jamais posé: les médias n'avaient pas prévu que les agrégateurs de nouvelles auraient une place aussi stratégique dans l'écosystème médiatique.

    Utopie. Il faut se souvenir qu'à l'origine, le projet de Google était de permettre l'accès à tous de tout le savoir. Le savoir et pas seulement l'information. Depuis, cette utopie s'est transformée en business qui roule. Les premiers résultats d'une recherche ne sont pas des sites universitaires mais des sites commerciaux. Est-ce que ça pose problème.

     

    3. Le hacker



    Dans le contexte du réseau, le hacker est finalement le personnage central, quoique apparemment marginal.

    Le mot « hacker » est connoté péjorativement. Le hacker est un pirate, un briseur de code, un tricheur, un truand.

    Mais «l'éthique hacker » (titre d'un livre de Pekka Himanen _ 2001) a pénétré les consciences et les pratiques. Le monde du logiciel libre en est l'illustration la plus courante. Les réseaux sociaux en sont une autre forme: les utilisateurs y mettent en partage des données qui les concernent.

     

    Passion. Le hacker a une attitude passionnée à l'égard du travail. Il travaille alors qu'ils n'y est pas obligés. Cette passion le pousse à partager ce qu'il sait avec les autres sur Internet.

    Non lucratif. Le hacker travaille librement, avec les autres, et de façon collaborative, à élaborer quelque chose de socialement utile. Ce qui le motive n'est pas l'argent.

    Coopération. La production est élaborée grâce à la coopération de nombreux utilisateurs. Aucun n'est propriétaire de l'ensemble, tous peuvent y avoir accès.

    Reconnaissance par les pairs. Ce qui motive le hacker, outre la passion, c'est la reconnaissance de son travail par ses pairs. Comme l'écrit Himanen: « Pour les hackers, le facteur organisationnel de base dans la vie n'est ni le travail ni l'argent, mais la passion et le désir de créer avec d'autres quelque chose de socialement valorisant. »

     

    Conclusion

    Le champ de bataille est très ouvert pour l'instant. L'issue du combat n'est pas prévisible.

    Pourtant, l'enjeu est important: permettre l'accès le plus large à l'information est vital pour le plus grand nombre. Au contraire, restreindre l'accès intéresse les nouveaux aristocrates (les netocrates) du capitalisme mondialisé. Ils s'organisent pour créer des barrages et autres obstacles législatifs. Qui l'emportera?

  • Les journalistes et le "réel"

    Imaginez la scène. Jean-Pierre Pernault ouvre son journal de 13 heures. "Bonjour, aujourd'hui nous allons parler de la faim dans le monde." Suit un long reportage sur la FAO (Food and Agriculture Organization).

    Et puis, d'un air grave, Pernault annonce: "Le RSA, une réalité pour plus d'un million de Français. Notre envoyé spécial a interviewé Gilbert, ancier sabotier, aujourd'hui au chômage. Il ne trouve plus de travail. Il subsiste grâce au RSA."

    Après ce sujet, le journaliste préféré de la France profonde enchaîne: "Maintenant, la réforme des collectivités territoriales. Pour illustrer ce sujet qui passionne les Français, nous avons interviewé Jean-Pierre Raffarin, Edouard Balladur et Michel Sapin."

    Bien sûr, ce journal de 13 heure est fictif. Je me suis amusé à le composer en utilisant le sondage sur les médias, publié par La Croix, comme chaque année. (télécharger ici)

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    Ce sondage nous montre, notamment, les sujets dont les médias ont trop ou pas assez parlé, selon les Français. En regardant les sujets les moins traités, on peut imaginer ce que serait un journal plus proche de ce qui intéresse les gens.

    Oubliés les problèmes de santé de Johnny, la grippe A, la mort de Michaël Jackson (les trois sujets dont les médias ont trop parlé, selon le sondage). Et si on se recentrait sur les "vrais" sujets?

    A moins qu'il y ait une différence entre ce que les gens déclarent aux sondeurs et ce qu'ils font "en vrai"?

  • Au Québec, l’indépendance des journaux paie

    Le Devoir est un des rares quotidiens canadiens encore indépendant, nous apprend Courrier International.

    "Le Devoir, fondé par Henri Bourassa, visait d’abord et avant tout à servir le peuple québécois. Il n’a ja­mais recherché l’enrichissement de ses artisans. Il s’emploie encore aujourd’hui, malgré la modestie de ses ressources, à pratiquer un journalisme de service public. Au Québec comme ailleurs dans le pays, d’autres rédactions, il est vrai, comptent des journalistes d’un professionnalisme indiscutable. Dans les empires de presse, cependant, leur métier sinon leur emploi est devenu de plus en plus précaire."

    Avec une diffusion moyenne de 26 000 exemplaires, Le Devoir, que l’on surnomme “le petit miracle”, a été sauvé au début des années 1990 par un mécène, Pierre Péladeau, propriétaire d’un titre concurrent, Le Journal de Montréal. Aujourd’hui, malgré la crise de la presse, Le Devoir est dans une bien meilleure situation que ses rivaux.

    (Ce billet est écrit en partenariat avec Courrier international. L'opération prend fin ce mois-ci. Merci à Aurélia et à l'agence Tribeca pour leur  collaboration.)

  • Journaliste: espèce en voie de raréfaction?

    A lire, la longue réflexion de Tatiana, sur les journalistes, qu'elle compare au dodo, un oiseau de l’océan Indien dont l’espèce a disparu à la fin du 17e siècle.

    "Observons le dodo-journaliste : il travaille dans une rédaction en open-space avec ses collègues dodos, s’affaire à un petit bureau couvert de piles de dossiers, passe des coups de fil, sort déjeuner avec untel, part en reportage, participe à des réunions, tape frénétiquement ses papiers à l’ordinateur au moment du bouclage. Quand prend-il le temps de s’informer sur le devenir de sa profession?"

  • "Le Monde " et quelques oublis dans la chronologie

    Le journal Le Monde a publié, le 13 janvier, une chronologie de la décennie écoulée, intitulée "2000-2010: chronologie des événements".

    Problème, il manque quelques dates: le 11 septembre 2001 et le 21 avril 2002, pour ne citer que les plus importantes.

    Autre source d'étonnement: cet oubli est signalé par un commentateur sur le site du Monde mais aussi par un article sur Le Post, site dans le groupe du Monde. Mais, pourtant, l'oubli n'a pas été réparé.

    le monde.jpg

     

  • La presse régionale perd 11% de recettes publiciaires en 2009

    pqr 2009.jpgLa PQR (Presse quotidienne régionale) a perdu "seulement" 11% de ressources publicitaires en 2009. C'est mieux que la presse nationale (-19%), la presse magazine (-15%) et la presse gratuite (-25%). (Les Echos)

    Cette baisse est due, notamment, à la "fuite" des petites annonces vers le Web. Les petites annonces représentent de 30 à 40% des recettes pub de la PQR.

    La diffusion des journaux régionaux, elle, est restée quasi stable (-1%).

  • Qu'ils mangent de la brioche!

    Aujourd'hui, il y a trop d'informations. Nous naviguons en permanence dans un flux d'infos, dont la plupart ne sont pas désirées. Et le développement des médias sociaux va amplifier le phénomène.

    Pourquoi les médias produisent-ils toutes sortes d'informations futiles, et négligent-ils les « questions importantes »?

    La couverture de l'Express nous donne un semblant de réponse: la tête de Johnny, avec le titre: "les dessous de l'affaire Johnny". C'est donc le sujet le plus important de la semaine pour ce magazine qui n'a quasiment consacré aucune couverture à la crise financière ou aux problèmes sociaux que connait notre pays.

    Bon, rien de nouveau: ce phénomène est connu de tous depuis des années.

     

    Exposer ou surexposer

    Comme l'explique Bernard-François Huygues, les médias ont notamment le pouvoir « d'exposer ou de surexposer (un événement, un point de vue, un discours, une personnalité) qui sera au centre de l'attention publique et du débat ».

    Les médias choisissent des événements et ils donnent du crédit aux personnes dont ils parlent. Les autres n'"existent "pas.

     

    La proportion d'informations futiles

    Avec le développement de la publication sur Internet, les « gens » ont maintenant accès à ce pouvoir. Un tout petit pouvoir, proportionnel à l'audience de votre blog.

    Or, il se trouve que l'arrivée des blogs et des réseaux sociaux accroit la production d'information futiles. Et la proportion d'informations utiles, instructives, n'augmente pas. A croire que c'est une donnée universelle...

    C'est-à-dire que ceux qui imaginaient un complot ourdi par les médias en sont pour leurs frais. Si on pensait que les médias avaient pour but de nous empêcher de réfléchir aux questions importantes, on s'aperçoit, en lisant les blogs, qu'ils contiennent à peu près la même proportion de sujets futiles.

  • Journalistes recyclés: témoignez!

    L'ami (et voisin) Laurent Dupin, vient de lancer une enquête, pour savoir pourquoi des journlistes quittent la profession _ et se remettent en cause. Vous pouvez témoigner sur le blog qu'il anime avec Jean-Pierre Govekar.

    Pour l'heure, Laurent relève plusieurs faits:

    • le chômage grandissant : par le nombre de plans sociaux, plans de départ volontaire mis en place dans les médias (écrit, radio, télé) de par le monde; avec par exemple ce chiffre communiqué fin 2009 pour les Etats-Unis : 20.000 suppressions de poste dans la presse en 5 ans de temps… Cela donne une idée de la métrique qui se met en place.
    • l’écroulement tarifaire du travail : blogs gratuits payés « à la notoriété », contenus web payés au forfait, piges magazines entre 20 et 30 euros net du feuillet (voire moins !), multiplications des missions de stagiaire… La tendance à la dépréciation est globale et s’explique par une économie de crise : peu de moyens, donc peu de postes et des budgets réduits. Tout pendant qu’un star system de journalistes VIP perdure encore aux plus hautes fonctions…
    • l’hyperbole sidérurgique : elle est abordée depuis un moment dans pas mal de causeries, rencontres et conférences… Nous vivrions les débuts de la fin de la presse. Le net entrepreneur Pierre Chappaz a eu le mérite de l’exposer publiquement sur son blog, dans une note récente : « Presse = sidérurgie 2.0?
  • Des aides à la presse sur Internet

    Il est facile d'ironiser sur les sites d'information qui  vont bénéficier des aides de l'Etat. Les blogueurs, dans l'ensemble, ne s'en sont pas privé. Le sujet a été traité chez Vogelsong, Narvic, Rubin, Thierry et Juan. (à lire aussi: Le Monde et Marianne)

    En fait, le problème est complexe. Nous vivons dans une économie "bizarre" où presque tout est « aidé » ou subventionné.

    L'Etat a aidé les banques, les constructeurs automobiles, il vous aide à acheter une voiture, il aide les grandes surfaces et les entreprises petites ou grandes.

    Bref, l'économie, dont on nous répète sans arrêt qu'elle est la chose la plus naturelle du monde, a tout de même besoin qu'on la pousse un peu pour fonctionner.

    Donc, sur le principe, pourquoi ne pas aider un secteur de l'économie déjà fragilisé?

    Les aides sont attribuées après un examen des dossiers par une commission rattachée au fonds d’aide au développement des services de presse en ligne (source: ministère de la culture et de la communication).

    Mais, à lire les blogs que j'ai cité, quelques questions se posent:

    1. Quid de l'indépendance?

    Comment un site peut-il se dire indépendant s'il reçoit des aides de l'Etat? Un média est toujours dépendant de celui qui le finance: propriétaire, actionnaire, annonceur, lecteur, abonné, etc. mais la question de l'indépendance n'est pas simple à trancher. Au final, le verdict est donné par les lecteurs.

    Mediapart, par exemple, a choisi de faire appel aux aides de l'Etat. Le site d'Edwy Plenel va-t-il perdre une partie de son indépendance quand il s'agira de critiquer le gouvernement? A priori non. Plenel n'a rien à gagner à adoucir la ligne éditoriale de son site. Les aides de l'Etat n'y changeront rien.

    Le site d'Arrêt sur images a, lui, décidé de refuser l'aide de l'Etat. Pour des raisons multiples, parmi lesquelles la volonté de préserver son indépendance.

     

    2. Des critères d'attribution flous

    Les sites d'information reçoivent des aides, mais on ne sait pas selon quel critère. Pas l'audience? Non, car des sites peu visités comme Mediapart ou Slate reçoivent à peu près autant que Rue89 qui enregistre 4 ou 5 fois plus de trafic.

    La désignation des « éditeurs de sites d'information » est elle-même assez floue.

     

    3. Manque de transparence

    Il est reproché aux sites d'information leur manque de transparence sur ce sujet. Pourquoi n'informent-ils pas leurs lecteurs sur la provenance des sommes qui les font vivre?

     

    4. Contorsions idéologiques

    Certains sites d'information se sont donné pour mission de propager des idées libérales. C'est leur droit. Lefigaro.fr est en pointe sur le sujet. On se souvient que son propriétaire, M. Dassault, voulait diffuser des « idées saines ». D'autres, comme Slate.fr, publient le très libéral Eric Le Boucher, prompt à fustiger toute intervention de l'Etat.

    Ces sites doivent-ils refuser les subventions pour être en conformités avec leurs idées? Apparemment, ils ont répondu « non » à cette question.

     

    5. Quelle place pour les blogs?

    Certains affirment que les blogueurs mériteraient leur part du gâteau. Blogueur subventionné: est-ce bien raisonnable?

    Pour répondre à cela je ferai deux remarques:

    1) Les blogs sont des espaces personnels de commentaire de l'actualité et d'agrégation de contenu. Le blogueur est un conversationnaliste. Son rôle n'est pas à confondre avec celui du journaliste qui est rémunéré pour établir des faits d'actualité.

    2) Les blogs ont une audience et une influence réelles. Les meilleurs d'entre eux captent l'attention des lecteurs et génèrent un engagement que beaucoup de journalistes leur envieraient. Cette activité, productrice de « valeur » mérite-t-elle d'être rémunérée ou récompensée?

  • L'année 2009 en photos

    923_18504537.jpgC'est une série sélectionnée par le site Big Picture. (1, 2, 3 )

    J'ai choisi cette photo, elle représente de jeunes manifestants dans les rues de Londres protestant en marge du G20.

    (REUTERS/Dylan Martinez)

  • Dmitri Medvedev joue au journaliste

    medvedev.jpgDmitri Medvedev, le président russe, a participé au Forum des médias européens et asiatiques des pays de la CEI et Baltes, comme le rapporte Courrier international. Des professionels de la presse ont débattu des problèmes du journalisme en Russie.

    "La liberté de la presse existe en Russie", nous assure-t-on. D'ailleurs, le président Medvedev anime lui-même un blog. Ce qui lui permet de déclarer:"C'est une bonne opportunité de se sentir soi-même un peu journaliste quand on répond à telle ou telle question ou simplement qu'on raconte quelque chose".

    (Ce billet est écrit en partenariat avec Courrier international)

  • Code de déontologie des journalistes

    Olivier Da Lage a participé au “Comité des Sages” formé par Bruno Frappat pour proposer un Code de déontologie destiné à être annexé à la convention collective des journalistes.

    Le voici.

    (lire aussi: le compte-rendu de l'AFP)