La PQR (Presse quotidienne régionale) a perdu "seulement" 11% de ressources publicitaires en 2009. C'est mieux que la presse nationale (-19%), la presse magazine (-15%) et la presse gratuite (-25%). (Les Echos)
Cette baisse est due, notamment, à la "fuite" des petites annonces vers le Web. Les petites annonces représentent de 30 à 40% des recettes pub de la PQR.
La diffusion des journaux régionaux, elle, est restée quasi stable (-1%).
Commentaires
L'illustration est étrange. D'un côté des journaux de l'est de la France et de l'autre uniquement Ouest-France !
A l'Ouest, rien de nouveau?
Un jour, peut-être, s'apercevra-t-on que la locale a besoin d'une info digne de ce nom. Que ces correspondants-locaux-qui-font-tant-pour-leur-journal-adoré, mais vivent dans le même bocal que les gens sur lesquels ils écrivent, il faut les oublier.
Ils ne savent pas aller chercher les infos intéressantes, parce qu'ils sont sous-formés. Ils font donc soit dans le consensuel mou, soit dans le publi-machin éhonté. Ils écrivent comme des manches, leurs papiers sont pourris, leurs photos inutiles. Ils font fuir le lecteur, et dévalorisent la notion même de journalisme.
Pire, ils se prennent pour des journalistes.
S'ils continuent à sévir, c'est parce que leurs honoraires miteux sont ridicules, et qu'ils n'ont que ça à foutre. Parce qu'ils ne coûtent rien, et qu'on trouve encore quelques lobotomisés à qui vendre cette bouillie infâme.
Ce système catastrophique a accouché de véritables monstres. On en fait quoi ?