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Journalistes recyclés: témoignez!

L'ami (et voisin) Laurent Dupin, vient de lancer une enquête, pour savoir pourquoi des journlistes quittent la profession _ et se remettent en cause. Vous pouvez témoigner sur le blog qu'il anime avec Jean-Pierre Govekar.

Pour l'heure, Laurent relève plusieurs faits:

  • le chômage grandissant : par le nombre de plans sociaux, plans de départ volontaire mis en place dans les médias (écrit, radio, télé) de par le monde; avec par exemple ce chiffre communiqué fin 2009 pour les Etats-Unis : 20.000 suppressions de poste dans la presse en 5 ans de temps… Cela donne une idée de la métrique qui se met en place.
  • l’écroulement tarifaire du travail : blogs gratuits payés « à la notoriété », contenus web payés au forfait, piges magazines entre 20 et 30 euros net du feuillet (voire moins !), multiplications des missions de stagiaire… La tendance à la dépréciation est globale et s’explique par une économie de crise : peu de moyens, donc peu de postes et des budgets réduits. Tout pendant qu’un star system de journalistes VIP perdure encore aux plus hautes fonctions…
  • l’hyperbole sidérurgique : elle est abordée depuis un moment dans pas mal de causeries, rencontres et conférences… Nous vivrions les débuts de la fin de la presse. Le net entrepreneur Pierre Chappaz a eu le mérite de l’exposer publiquement sur son blog, dans une note récente : « Presse = sidérurgie 2.0?

Commentaires

  • A la fin des années 80, il y a eu les mêmes coupes sombre parmi le personnel technique de la presse (les salariés du livre) et, c'est amusant, il y a eu assez peu d'articles sur le sujet. C'est dommage…
    :-)

  • Le métier lié à l'information est en évolution, personne ne peut dire ce qu'il adviendra. Mais une chose certaine est que les journalistes avec les méthodes traditionnelles doivent changer sinon ils vont disparaitre.

  • Franchement, j'ai du mal à imaginer un monde sans journaux! Supposons que la presse s'éteigne peu à peu dans la crise actuelle (celle qui la concerne au premier chef, aggravée par l'autre, économique)… le désert d'information fiable qui en résulterait ne pourrait que susciter la recréation de nouveaux médias. À moins que le monde à venir se contente de télévision, la crétinisation absolue !

  • @lecoucou,

    Et est-ce que tu peux imaginer un monde où il y aurait des journaux ET des millions de blogs animés bénévolement? C'est le monde dans lequel tu vis.

    @Achille,

    Les journalistes changent, ils ne font que ça!

    @Poireau,

    Une certaine catégorie de professionnels, comme on dit...

  • les camarades du syndicat de livre prenant leur retraite dix ou quinze ans avant la plupart des gens avec des salaires qui n'étaient pas négligeables et des horaires de travail enviables, ont été aussi "victimes" de leur peu d'ouverture, pour dire le moins. j'ai des souvenirs d'enfer même si j'y ai des copains, je ne vais pas pleurer sur leur sort.
    Ce qui m'inquiète, c'est de voir que tant de jeunes se forment encore à cette profession avec des études longues et coûteuses qui ne servent à rien d'autre.....

  • ça, ça reste un mystère pour moi, le "prestige" qui continue d'entourer cette profession, voir débarquer dans les rédacs tous ces qui n'en veulent, payés au crachat, combien de pigistes sans le sou dans Paris, des miliers, mais faites autre chose à côté bon sang, journaliste-plombier ou journaliste-proxénète je sais pas

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