Facebook, twitter, wikio... Les réseaux sociaux sont à la mode. Mais pas rentables, semble-t-il.
La réflexion est partie de cet article du Financial Times: Le web 2.0 échoue à générer des revenus.
"Pour le célèbre journal britannique, il commence à devenir clair, alors que le mouvement du web participatif a été lancée il y a plus de quatre ans, que la plupart des entreprises qui ont développé leur activité dans ce domaine n’ont toujours pas trouvé de modèle économique". (Homo numéricus)
Plusieurs facteurs se conjuguent, repris dans l'article cité:
1. Les recettes publicitaires en ligne diminuent. Ainsi par exemple, Read Write Web rapporte que l’affaiblissement de la croissance économique aux Etats-Unis entraîne une diminution des revenus publicitaires en ligne dans ce même pays, ce qui est une situation nouvelle.
2. Le contenu amateur, ça ne suffit pas à produire un site de qualité. "Plus profondément, c’est toute la logique de production de contenus propre au Web 2.0 qui semble remise en cause. Car si les UGC (« user generated contents ») alimentent un usage communautaire des sites et services, il semble malgré tout difficile de se passer totalement des contenus produits par les industries culturelles pour obtenir de grosses fréquentations".
3. Les services proposés ne sont pas toujours utiles. "Toujours plus de start-ups, offrant des services toujours plus improbables, avec des perspectives de rentabilité toujours aussi nulles".