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  • Bit.ly fait plus que raccourcir des URL

    bitly_logo_top.jpgQuelques mots sur bit.ly, le programme qui sert à raccourcir les URL. Il est utilisé par Twitter.

    Ce qui est intéressant dans ce service, c'est la possibilité de suivre les statistiques d'une URL (nombre de clics).

    Des Stats

    C'est simple, vous vous inscrivez sur le site. Ensuite, quand vous souhaitez diffuser un lien, vous le raccourcissez avec bit.ly. Vous pourrez suivre, en temps réel, le nombre de clics sur ce lien. Bit.ly intègre aussi les clics réalisés sur l'URL d'origine.

    Ce qui est intéressant dans bit.ly, c'est la modestie du truc. Et, aussi, il illustre la tendance des services à intégrer la dimension sociale. Et l'échange de liens étant une activité éminemment sociale, cette dimension peut prendre toute sa place.

    Bit.ly a détrôné Tinyurl en tant que partenaire de Twitter. Vous le remarquez quand vous publiez un lien sur Twitter: le lien raccourci porte le nom de ce service.

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    Si vous êtes inscrit sur ce service, vous pouvez suivre en temps réel l'évolution d'un lien. Par exemple, sur ce billet (voir photo) on note 46 clics réalisés sur l'URL simplifée, pour 112 clics en tout (l'URL dans sa version longue). On a accès à des données comme la localisation des personnes. Notons, au passage, qu'un tiers des personnes qui ont cliqué ce liens sont domicilées aux USA.

    Taux de clics

    Ces statistiques permettent, également, de calculer un pourcentage de clic et de déterminer, par exemple, à quelle heure il vaut mieux publier un lien pour qu'il soit lu.

    Analyse sémantique

    Le service peut également produire une analyse sémantique des informations contenues dans le lien. Il repère les mots clés, les lieux, les événements, les personnes.

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  • Tuyauterie de l'information: lire, filtrer, partager

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    Intéressant ce que Zoupic a réussi à faire: réunir en un schéma le parcours d'une information. Puisée dans le grand flux des infos, elle est traitée à travers une tuyauterie d'agrégateurs, blogs, médias sociaux, et autres outils permettant de partager des informations.
    En somme, le parcours d'une information passe par trois actions, principalement: lire, filtrer, partager.
    Qu'en pensez-vous?

  • Crise de la presse: la décadence, et caetera

    Très intéressante, la série de billets de Lucie Piriou consacrée à la crise de la presse. Après un constat plutôt sombre, elle avance des solutions.

    Parmi les modèles proposés, il y a la presse d'analyse:

    "Le public a-t-il été happé par la profusion des nouveaux outils mis à sa disposition pour s’informer, ou s’est-il tourné vers autre chose pour pallier à l’ennui d’un JT morbide ?
    En toute subjectivité, je penche pour la deuxième proposition.

    La presse, quelle qu’elle soit, n’a aucun avenir à paraphraser l’AFP – Ni à copier les dépêches, ni à les recopier studieusement selon ses propres mots. L’explication de texte n’a jamais été un exercice des plus passionnants.

    De part sa nature fondamentalement orientée, bien que certains titres s’en défendent encore, la presse écrite possède un avantage sérieux : La variété des points de vue, et donc, du choix des sujets traités et mis en une."

    En attendant le troisième billet, intitulé "Et maintenant, on fait quoi ?"

  • Les journaux français sous perfusion

    Ce qui est étonnant dans cet article des Echos, c'est que l'idée principale n'est pas développée au début de l'article, comme c'est le cas d'habitude. On la trouve tout à la fin, comme par inadvertance. Et cette idée, ce fait, c'est que les journaux sont soutenus financièrement par des aides publiques, qui ont été accrues cette année.

    "Sans visibilité, les journaux, s'en sont remis à la puissance publique. En organisant les états généraux de la presse, le président de la République a montré qu'il s'intéressait de très près à leur sort en débloquant 600 millions d'euros sur trois ans, en plus du milliard d'euros d'aides publiques déjà versées chaque année, pour les aider à traverser cette mauvaise passe.

    Mais la presse française ne s'est pas dessinée un avenir : à l'issue de la grand-messe les éditeurs se sont raccrochés à des mesures palliatives (défiscalisation…), qui lui donnent un sursis, mais guère de perspectives de développement."

    Cette semaine, les Echos poursuivront chaque jour leur enquete sur la crise de la presse, en France et dans le monde.

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  • Friendfeed, c'est fini?

    Après le rachat de Friendfeed par Facebook, il semble que ce soit la fin pour FF (ReadWriteWeb). En gros, les fonctionnalités de Friendfeed seront intégrées à Facebook.

    Alors qu'on se demandait s'il fallait migrer de Twitter vers Friendfeed, la question devient: "faut-il détruire son compte Friendfeed pour éviter une nouvelle migration à l'ensemble de ses followers?" Et l'autre question: Facebook est-il ton ami?

  • Laurent Joffrin polémique avec l'Agence France frousse

    joffrin.jpgLaurent Joffrin, directeur de Libération, écrit un édito au vitriol contre l'AFP, rebaptisée Agence France frousse, à cause d'une "timidité" envers les pouvoirs (politiques et financiers).

    Une polémique en plein mois d'août? Oui, c'est Laurent Joffrin, qui n'est pas en vacances.

    Il pousse une gueulante (c'était vendredi) pour dénoncer le fait que l'Agence France Presse n'a pas repris des informations importantes de Libération, à trois reprises.

    Cela concernait les propos du chef de l'Etat lors d'un déjeuner (critiques de Zapatéro notamment), les pertes de la Société générale et les bonus de la BNP. Sur ces trois sujets, l'AFP a fait preuve "d’une pusillanimité, pour ne pas dire d’une complaisance, qui tranche avec sa longue tradition d’indépendance".

    Propos insultants

    Le patron de l'AFP, Philippe Massonet a répondu aux attaques de Joffrin. Mais une réponse qui se borne surtout à dénoncer des "propos insultants".

    Rue89 a intérogé des journalistes pour savoir s'ils étaient d'accord avec Joffrin. Selon François Bonnet de Mediapart, « Les exemples sont innombrables. Ou bien l'AFP ne nous reprend pas du tout, ou bien ils nous citent en fin de dépêche, alors qu'ils n'apportent rien du tout par rapport à nos révélations. Sur certains secteurs, en particulier les affaires judiciaires à Paris, ils ne reprennent pas. »

    "Journaliste au Canard, Christophe Nobili se dit « gêné quand l'AFP ne reprend pas des infos qui concernent l'Elysée ». " (Rue89)

    Les sondages dont l'AFP ne parle pas

    A Marianne, le directeur adjoint de la rédaction, Renaud Dély, trouve « assez juste » le terme d'« agence France-frousse », et note des « coïncidences troublantes » sur les sondages réalisés pour l'hebdo par l'institut CSA :

    « Il est vraiment très rare que des sondages politiques ne soient pas repris. Or, quand nous publions des sondages médiocres pour le pouvoir, parfois, à notre grand étonnement, l'AFP n'en parle pas. »

    photo: section PS de l'Ile de Ré

  • Information, impuissance et liberté

    laurence-ferrari.jpgAujourd'hui, les moyens d'information sont plus puissants qu'ils ne l'ont jamais été. On peut, en temps réel, être renseigné sur des événements qui se produisent à l'autre bout de la planète.

    Toute la misère du monde pénètre dans notre foyer. Nous finissons par y être habitués. On est concerné, ému, étonné. Mais il n'empêche qu'on se sent impuissant.

    Et c'est cette impuissance qui prédomine. L'impuissance peut s'accompagner de mauvaise conscience ou bien de cynisme. Elle peut se traduire par le rejet de la politique ou, au contraire, par le recours à un « homme providentiel », généralement de petite taille, mais pas toujours.

    Se réapproprier sa vie

    Pour agir sur les événements, pense l'homme ordinaire, il faut être haut placé, dans les rouages du pouvoirs.

    Or, l'homme ordinaire oublie que chaque jour il effectue des choix. Des choix certes limités, qui touchent à sa vie privée et à celle de ses proches. Mais sur des choix sur lesquels il a de la prise.

    Il se réapproprie son existence. Dans une sorte de lâcher prise, il semble dire: « OK, le monde est horrible, mais ici, à cet instant présent, je peux faire quelque chose ».

  • Chupee _ Cocoon (clip)

    Dans ce titre de Cocoon, on croit entendre la voix de Sliimy, mais c'est sans doute celle de Morgane Imbeaud. Et Mark Daumail n'est pas le Julien Coupat du pop français (wikipédia). Non, la chanteuse n'est pas une Yldune Lévy qui aurait lu Oui-Oui au lieu de Raoul Vaneigem et du comité invisible.

    Je suis content d'avoir retrouvé le titre de cette chanson. Difficile, quand on cherche.

  • Fausse abondance

    Sur Internet l'information est abondante. Apparemment. On trouve tout sur Internet!

    L'abondance est un des attributs d'Internet, comme comme la facilité, la gratuité, le caractère écologique, etc. Mais toutes ces évidences méritent d'être questionnées.

    Concernant l'abondance, elle est parfois trompeuse, comme nous l'avons vu. Une journée d'information, c'est très peu de sujets, mais répétés des centaines de fois.

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  • Quel est le meilleur média pour informer: le papier ou le web?

    Un billet passionnant de Marc Mentre (Media Trend), tiré d'une expérience menée par le site américain Slate.com.

    Et vous, vous vous informez plutôt sur le web ou avec des journaux?