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  • Obama: l'album Flickr de sa nuit electorale

    Obama Michelle.jpg
    Ce sont 82 clichés pris sur le vif, pendant la nuit électorale. L'originalité c'est que l'équipe de Barack Obama a utilisé Flickr pour publier ces photos. Flickr est un site de partages de photos utilisé par des milliers d'internautes.
    A une autre époque, ces photos officielles se seraient retrouvées dans un magazine comme Life ( ou Paris Match en France). (source)
    L'album photo d'Obama sur flickr.


    A voir aussi:

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    Eco89

  • Allez-y!

    24alle.3.190.jpg_ Pour les jardins partagés. Kesjendi a eu une belle idée à propos d'un terrain proche de chez lui. Et si l'idée pouvait germer...
    _ Les pisse-froids qui critiquent Obama. On a le droit de critiquer, mais ce qui est étonnant, c'est la critique a priori.
    _ La bulle sociale. Jean Zin. Lisez ce penseur, continuateur original d'André Gorz!
    _ Déconvenue. une belle méditation de Marc Delforge.
    _ Looking at little things. Changer de petites choses, c'est ce qui change tout.

    (photo: Woody et Scarlett _ lors du tournage de Vicky Cristina Barcelona)

     

  • La France 35eme au classement de la liberte de la presse 2008

    rsf.JPGReporter sans frontières a publié son dernier classement mondial de la liberté de la presse.

    La France apparaît en 35ème place. Pour rappel, elle était 11ème en 2002. Et en 2012, combien, à votre avis?

    Reporters sans frontières note que l’Hexagone “détient depuis deux ans le record européen en nombre d’interventions policières ou judiciaires liées au secret des sources, avec cinq perquisitions, deux mises en examen et quatre convocations de journalistes. Le placement en garde à vue de Guillaume Dasquié (geopolitique.com) par la Direction de la surveillance du territoire (DST) en décembre 2007, les perquisitions et la mise en examen d’un journaliste d’Auto Plus, prouvent que la protection du secret des sources n’est toujours pas garantie au ‘pays des droits de l’homme’.”

    Interrogé lors d’un point-presse, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, qui venait de prendre connaissance du classement, a anticipé les critiques, assurant que l”a France est particulièrement active au sein des enceintes multilatérales pour promouvoir la liberté de la presse. Nous intervenons régulièrement en faveur de journalistes menacés ou dont l’action est entravée où que ce soit dans le monde.” (source: redac info)

    "Ce n’est pas la prospérité économique, mais la paix qui garantit la liberté de la presse. Tel est l’enseignement principal du classement mondial de la liberté de la presse", explique RSF.

    Pour se consoler on peu toujours noter que les USA sont 36ème et l'Italie 44ème.

    On peut aussi rêvasser en contemplant le classement de la Chine, 167ème. Pourtant, pendant les JO, tout le monde n'y a vu que du feu!

    Qui sont les premiers du classement? L'Islande, le Luxembourg, la Norvège, l'Estonie, la Finlande. Question métaphysique: la liberté de la presse s'exerce-t-elle mieux quand il fait -15°?

  • Le miracle Obama

    Aujourd'hui, tout le monde salue l'élection d'Obama. Je ne serai pas original car je suis tout simplement heureux de cette victoire. Et, si on y réfléchit bien, elle ressemble à un miracle.
    La miracle, ça a d'abord été la victoire contre Hillary. La candidate "officielle", avec le soutien de tous les pontes démocrates, a été laminée. Obama s'est imposé politiquement face à elle: en proposant un message plus centriste et plus réaliste.
    Le miracle, bien sûr, c'est l'élection d'un métis. Aux Etats-Unis, on dit "un Noir". Le terme est un peu connoté, disons... ;-)
    C'est un miracle et ça a été présenté comme ça par tous les médias du monde. L'élection d'Obama va permettre d'envisager la question raciale autrement et de faire passer cette question derrière la question sociale. C'est, du moins, comme ça qu'Obama a abordé le problème, lors du fameux discours de Philadelphie (18 mars 2008) sur la race et la religion.
    L'autre nouveauté, c'est qu'Obama est un candidat "du monde". Le candidat des Africains, bien sûr, mais aussi celui des Européens et des Japonais.
    Pour ceux qui ne croient pas aux miracles, ils peuvent juste se féliciter: l'ère Bush se termine. C'est pas trop trop et c'est, forcément, une bonne nouvelle. Presque un miracle.

    Eco89

  • Quelques liens

  • Google / Delicious

    Avant, l'homme était bête: il se posait des questions. Aujourd'hui, avec google, il a les réponses.

    Le problème, c'est que pour une question aussi anodine que "Dieu existe-t-il?", on a 198 000 réponses, à l'heure où j'écris. L'ordinateur est puissant, mais il est encore plus bête que l'homme.

    C'est pourquoi il est bon d'en revenir aux bonnes vieilles méthodes. La vieille méthode, c'est d'interroger ceux qui savent. Ceux à qui on fait confiance sur un sujet donné.

    Delicious est basé sur ce principe: des internautes sélectionnent des pages internet qu'ils jugent pertinentes.

    Dans sa nouvelle version, delicious permet de "suivre" certains internautes (comme sur twitter, facebook ou netvibes...). Si vous suivez un spécialiste d'un domaine, vous pouvez être informé, en temps réel, des liens qu'il met en partage avec la communauté des internautes.

    (Certains construisent des sites à partir de delicious. _ On peut aussi penser à Mahalo, moteur de recherche animé par des humains, l'une des alternatives à google)

    Mieux, si vous cherchez la réponse à une question, vous pouvez utiliser le moteur de recherche de delicious.

    Par exemple, pour écrire ce billet, je me suis souvenu d'un billet de Luc Legay que j'avais sauvegardé sur delicious. Il parle exactement de cette question.

    Plus précisément, Luc Legay va plus loin. Au lieu d'interroger google, il fait appel à delicious, mais aussi des réseaux sociaux comme twitter ou linkedin. Il pose une question à ses contacts et ceux-ci, bon an mal an, lui répondent.

    Voici sa conclusion:

    "Et je peux affirmer qu’en 2008, ma compréhension d’internet passera à 99% par les contacts présents dans mes réseaux sociaux, et a 1% par Google.

    Oserai-je dire qu’il s’agit d’intelligence collective ? En tout cas cela ressemble bien à une “tentative d’intelligence collective“."

  • Merci à vous!

    Ce mois-ci, l'audience de ce blog est en hausse ( +27%). Merci à ces blogs qui sont les 10 premiers apporteurs de trafic (merci à elles et à eux!):

    1. Celestissima
    2. Monolecte
    3. Partageons mon trafic
    4. Coulisses des sarkofrance
    5. Farid Taha
    6. Maxime Pisano
    7. Sauce politique
    8. Piratages
    9. Zoridae
    10. Novovision

    Par ailleurs, Crise dans les médias grimpe à la 20ème place du classement wikio.

    Il atteint même la 3ème place de ce classement qui évalue les 30 premiers de wikio en fonction de deux critères objectifs (temps d'indisponibilité des blogs et temps de chargement de la page). Vraiment, quelle chance vous avez! ;-)

  • Journalisme sur le web: des hierarchies bouleversées

    "Ne dites pas que je travaille pour un site web, ma mère croit que je suis journaliste", écrivent Elyzabeth Lévy et Philippe Cohen (dans Notre métier a mal tourné).

    Ainsi, le journaliste sur Internet découvre un nouveau métier, des contraintes nouvelles. Comme l'écrit Marie Bénilde (Monde diplomatique), l'écriture web est surtout quantitative, elle fait la part belle à la vidéo (gag) et abolit la hiérarchie de l'information:

    "Les travers du journalisme en ligne apporteur d’audience se mesurent aussi à l’aune d’une dérégulation totale du métier. Noyé dans le flot incessant des nouvelles, le professionnel recruté pour son hyperréactivité sur la Toile joue au serpent qui se mord la queue : il fait savoir ce qui se sait, montre ce qui se voit, réagit à ce qui génère des réactions. Comme l’atteste le défilé ininterrompu de nouvelles plus ou moins anecdotiques et de vidéos sur le site Lepost.fr, édité par Le Monde, la hiérarchie de l’information n’a plus cours dans un cybermonde où prime la dernière livraison inédite. « Qu’est-ce qui importe dans ce flux mécanique ? » : telle est sans doute la dernière question que le journaliste de l’ère numérique est invité à se poser. Le discours patronal chante pourtant les vertus d’un métier régénéré par son aptitude à trier et à mettre des « contenus » divers sur les rails. Sans doute plus à la façon d’un chef de gare que d’un conducteur de locomotive. Le train de l’Internet n’attend pas, mais nul ne sait où il va."

    La recherche de la rentabilité est ardue. La course à l'audience est effrénée.

    "Les propriétaires misent en effet sur l’accumulation d’audience à travers des sites de médias gavés d’espaces vidéo qui se prévalent d’inventer une « nouvelle écriture journalistique ». En réalité, il s’agit surtout de satisfaire la demande en contenus multimédias d’ordinateurs reliés à des réseaux à haut débit obéissant à des logiques de télécommunications. Un tel paramétrage des sites, souvent conçu par des directions informatiques, détourne d’autant plus facilement du journalisme que l’économie de la presse incite à la réduction des coûts. Tel est le prix à payer tant que les recettes publicitaires sur le Net ne contrebalancent pas la chute des revenus du papier".

    De acteurs, déjà anciens, s'affirment comme les mastodontes de l'information: les portails. Google et Yahoo, mais aussi orange ou voila.fr. Ils puisent directement à la source (L'AFP) et peuvent subir des changement de ligne éditoriale au gré des rachats (exemple: orange racheté par Dassault):

    "Les portails de Yahoo, Orange ou Google comptent en effet parmi les sites d’information les plus consultés en France avec ceux du Monde ou du Figaro. Particularité de ces acteurs nés sur Internet ou venus des télécommunications : ils agrègent des contenus en provenance d’autres sites d’information et des dépêches d’agences de presse, là où les médias traditionnels mobilisent des rédactions dédiées à leur production en ligne. Comme tels, ces nouveaux supports n’ont donc pas à proprement parler de ligne éditoriale. Depuis début juin, le site Orange.fr, consulté par quinze millions six cent mille visiteurs chaque mois, s’en remet aux journalistes du Figaro, propriété du sénateur UMP Serge Dassault, pour animer une interview politique quotidienne, ou à Radio Classique, propriété de M. Bernard Arnault, pour alimenter son espace en entretiens avec des patrons ou des acteurs de l’économie. La page d’accueil du portail, qui fait miroiter des informations sur les services, les sports ou les loisirs, délègue à l’AFP sa partie « actualités », où les internautes sont invités à réagir à travers des forums".

    (Le Monde diplomatique)

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