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média

  • Wikio, lectures et apporteurs de trafic

    • Auto satisfaction: Crise dans les médias progresse de 31 places dans le classement wikio, il est 61e.
    Ce blog n'est classé dans aucune des 14 catégories. Wikio appelle ça un blog "divers". Ca va de Morandini à Thierry Crouzet, en passant par Chauffeur de buzz ou le très sérieux Ecosphère.
    • Merci aux dix blogs qui m'ont apporté le plus de trafic en février: 
    Le Monolecte

    Jegpol

    Intox2007

    Marc Vasseur

    Sarkofrance

    Célestissima

    Abadinte

    Cratyle

    Paris neuvième

    Falconhill

    Merci aussi à Marianne et Wikio, qui m'apportent encore plus de trafic. 

    • En regardant le Top 100 de wikio, je m'apperçois que je lis très peu ces blogs. On se demande s'il n'y aurait trop de blog "technos".  Certains sont très bons,  mais  38 dans les 60 premiers, ça fait beaucoup!
    Si je devais vous en recommander cinq ou six, ce serait:
    Versac: vous ne le connaissez peut-être pas
    Actualités de la recherche en histoire visuelle: toujours intéressant
    Thierry Crouzet: je ne suis pas toujours d'accord avec ses idées (en même presque jamais), mais au moins, il en a, des idées.
    Le blog de Valeurs Actuelles: pour rigoler... le blog de VA, c'est de la drogue en vente libre
    Michael Carpentier: ceci n'est pas un blog techno 
    Farid Taha: le Dr Taha est pertinent et pétillant, inspiré et insiprant
    Oui, parmi ces blogs, certains ne sont pas dans le Top 100, mais ça ne saurait tarder...
  • Les pires erreurs des médias américains en 2007

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    Le blog "Regret the Error" a compilé les erreurs glanées dans les médias américains et anglo saxons.

    La plus flagrante est celle concernant Barack Obama. Son nom a plusieurs fois été confondu avec le prénom de Ben Laden.Ainsi, CNN a écrit à l'écran "Où est Obama?", voulant dire "Où est Ossama?" La presse est aussi tombée dans le panneau.

    Il y aussi ce journal anglais (the Independant Saturday) qui s'est excusé platement après avoir publié des allégationsmensongères concernant l'épouse de Tony Blair.

    Parfois, c'est un canulard. Paris Hilton était censée militer en Inde pour la protection des éléphants alcooliques. L'agence Asociated Press a trouvé cette info dans un journal et l'a publiée sans la vérifier.

    Ce serait amusant de faire la même chose en France. Mais il faudrait démêler les fausses erreurs des vraies intox...

  • Blog: 10 erreurs (+1) à ne pas commettre

    Jakob Nielsen reste un des gourou du web, même à l'époque du web 2.0.

    J'ai déjà fait un billet sur ses 10 erreurs à ne pas commettre pour un blog. Mais je recommence car ces conseils restent toujours valables. Et je vais ajouter un onzième conseil (in your face, Jakob!): le pire défaut d'un blog c'est de ressembler aux autres. Alors, faites un blog qui traduise votre personnalité. En attendant jetez un oeil aux 10 erreurs à éviter:

    1. Pas de page biographie

    La page "à propos" permet de dire clairement qui vous êtes, d'où vous parlez. C'est une question de crédibilité. Cela dit, telle qu'est faite notre société, il n'est pas toujours possible de jouer carte sur table. Beaucoup de salariés sont obligés de masquer leur identité pour sauvegarder leur tranquilité au travail. Dommage!

    2. Pas de photo

    C'est lié au précédent. Mettre sa photo sur son blog c'est plus sympa, plus chaleureux. Mais ce n'est pas toujours possible.

    3. Des titres de billets non descriptifs

    Les lecteurs sont pressés. Ils doivent pouvoir, en une seconde, savoir de quoi parle votre billet. Souvent ils ne liront que le titre. Les moteurs de recherche se délectent aussi de titres descriptifs, pleins de mots clés.

    4. Les liens ne disent pas où ils mènent

    Il est important de soigner les textes de lien, comme je l'explique dans ce billet. En disant au lecteur où il va atterrir s'il clique sur le lien, on lui rend service.

    5. Les meilleurs billets sont au fond des archives

    Il faut trouver un moyen pour donner à lire vos meilleurs billets. Par exemple, proposer un "best of".

    6. Le calendrier est le seul moyen de navigation

    Nielsen recommande les catégories comme le meilleur outil de navigation. Il conseille de se limiter à un petit nombre de catégories clairement compréhensibles. Il existe aussi les "nuages de tag". C'est pratique, mais rarement utilisé.

    7. Fréquence de publication irrégulière

    Les lecteurs aiment bien anticipe. Si vous écrivez régulièrement, ils reviendront régulièrement. Une publication quotidienne c'est le mieux, par exemple le matin. Mais, si vous ne pouvez pas, adoptez un rythme du genre: lundi, mercredi, vendredi.

    8. Mélanger les sujets

    Pour fidéliser un public, mieux vaut choisir un thème. Sur ce point, je suis un peu défaillant. Mon blog est étiqueté "critique des médias" mais je m'écarte souvent de ma mission. Je vous conseille Equilibre précaire, le blog collectif que nous animons avec une dizaine d'amis: il ne parle que de précarité: un bonheur!

    9. Oublier que vous écrivez pour votre futur patron

    C'est tellement vrai. Mais ça ne doit pas tourner à la parano! Exprimer des idées gauchistes sur un blog vous empêchera sûrement d'être embauché dans certaines boîtes. Mais comme ces employeurs vous auraient été hostiles de toute façon, autant les éviter tout de suite!

    10. Ne pas avoir son propre nom de domaine

    Oui, c'est un handicap si on veut préserver son page rank en changeant d'outils de blogging.

  • Les sept vertus du blogueur

    C’est un document, disponible en Pdf (ANG) sur le blog américain headrush.

    Il définit les sept vertus du blogueur : être reconnaissant, humble, patient, généreux, respectueux, motivant et courageux.

    Si avec toutes ces qualités personne ne lit votre blog c'est à désespérer !

    1. Reconnaissant

    Soyez reconnaissant envers vos lecteurs : ils vous consacrent un peu de leur temps alors qu’il existe 55 millions de blog. Donnez leur quelque chose d’intéressant en retour

    2. Humble

    Sauf si vous êtes quelqu’un de célèbre (exemple : Giscard), les gens ne vous lisent pas à cause de vous, mais à cause des infos que vous pouvez leur apporter. Donc, évitez de parler de vous !

    3. Patient

    N’attendez pas à ce que les lecteurs affluent les premiers mois. Les meilleurs blogs ont des dizaines de mois d’archives derrière eux.

    4. Généreux

    Donnez toutes les informations que vous pouvez donner. Ne gardez pas secrète les meilleures sources. Internet c’est la culture du partage.

    5. Respectueux

    Ne publiez pas pour publier. Par respect pour ceux qui vous lisent, ne publiez que quand vous avez quelque chose à écrire. Je sais, c’est dur de résister !

    6. Motivant

    Certains lecteurs aiment voir leurs idées formulées par un autre, et si possible mieux qu’ils ne peuvent le faire. Cela leur donne de l’inspiration et leur permet de poursuivre leur recherche dans un domaine.

    7. Courageux

    Vous écrivez pour vos lecteurs, mais vous n’écrivez pas forcément ce qu’ils veulent entendre. Il faut savoir faire face à leurs critiques, et tenir votre cap, sans quoi votre blog ne ressemblera plus à rien.

  • Sexe sur Internet: c'est que du plaisir

    Cette semaine, "Marianne" publie un dossier "Sexe: la révolution Internet". Au-delà du porno, Internet bouleverse les rapports humains, nous dit-on.

    Ainsi, le Dr Gonzague de Larocque, sexologue:

    "Le postulat selon lequel l'épanouissement sexuel se trouve forcément dans le17bb48de2b311ce046381e9e5b0face4.jpg couple est très répandu. Or, il est difficile de conserver une vie sexuelle satisfaisante en même temps qu'une vie affective et familiale! Beaucoup n'y parvienne pas et cela les frustre terriblement. J'en croise tous les jours dans mon cabinet. Internet permet de dépasser cette injonction: de plus en plus de gens redécouvrent le plaisir en solitaire ou avec des partenaires qui ne sont pas leur conjoint."

    Jean-Pierre Winter, psychanalyste n'est d'accord:

    "S'il s'agit de "tirer un coup, oui, Internet a ouvert le champ des possibles. Grâce aux sites de rencontres, les femmes d'une cinquantaine d'années, par exemple, ont plus d'opportunités d'avoir des rapports sexuels. Mais, je le constate chaque jour dans mon cabinet, ces rencontres ne débouchent que rarement sur une véritable histoire d'amour."

    Et vous, qu'en pensez-vous?

  • C'est chronophage le web

    Amusante, la liste des 10 choses à ne pas faire, publiée par ce blogueur influent et, visiblement, influencé…

    Ne pas trop lire ses mail, ne pas trop utiliser twitter ou netvibes, ne pas cliquer à tout va, etc.

    Jusqu’où Internet est un allié, un outil, pour devenir un piège chronophage, et dans certains cas une addiction ?

     

    Lire aussi

  • Ils campent avec les SDF

    Les Enfants de Don Quichotte ont organisé un campement citoyen, aujourd'hui, à Paris et dans plusieurs villes de France. Des personnes "bien logées" ont campé à côté de sans abris. Ils ont aussi discuté et tenté d'alerter les médias.

    (Mise à jour: article et vidéo sur le site du Monde).

     

    Il pleut sur le canal St-Martin. Ce qui attire l'attention, ce sont les toiles de tentes. Une centaine de toiles rouges, alignées sur les deux rives du canal. Cinquante d'un côté, cinquante de l’autre. Sur certaines est écrit le mot « SDF ».

    J’ai marché pendant vingt minutes. Je suis un peu trempé. Mais je suis content de voir ça. Les Enfants de Don Quichotte aussi. Le 2 décembre, la police les avait empêché de planter leurs tentes. Cette fois, ils n’ont annoncé le lieu du rassemblement que ce matin à 11 h.

    Les Enfants de Don Quichotte ce sont deux hommes, Augustin et Pascal. Ils vivent avec les SDF depuis quelques mois. Pour les aider, pour faire connaître leurs difficultés. Je discute avec Ronan, qui aide les Enfants de Don Quichotte. Il m’explique : « on a discuté avec le préfet pendant la semaine. Mais celui-ci, au dernier moment, ne nous a pas autorisés à planter les tentes. Donc, tout à l’heure un agent est venu et il a verbalisé une personne. »

    "Je suis SDF"

    Nous nous regroupons pour discuter. Nous restons sous la pluie, une pluie très fine qui ne nous dérange pas. Je m’adresse à un jeune homme, Fred. Pas très grand, le visage maigre, pâle, cheveux coupés ras. Il me dit : « Je suis SDF. » Il a mon âge, trente cinq ans.

    Il raconte sa situation. Il est Belge. Il a dû batailler pour faire reconnaître ses droits au RMI. Sa carte d’identité belge était un handicap.

    Il dort dans la rue depuis plusieurs années.

    Je lui ai demandé comment c’est arrivé. Cette question, on a dû la lui poser cent fois. « J’ai perdu ma femme et mon fils, décédés dans un accident de voiture à cause d’un conducteur ivre. » Ce drame, survenu en 1995, l'a fait plonger. Il a galéré. Il a quitté la Belgique. Pour ceux qui s'en souviennent, on se demandait il y a quelques jours pourquoi 48% des Français jugent possible de devenir SDF un jour. Chaque destinée est unique, les sondages n'expliquent rien.

    Augustin et Pascal

    Augustin et Pascal ont été bien accueillis par les SDF. « Des gens qui veulent nous aider, on en a vu », explique Fred. « Mais là, on sentait que ça venait du cœur. »

    L’objectif de ce campement citoyen est d’attirer l’attention des médias. Quand je suis passé, vers 14 h, France 2, RFI et Le Parisien étaient déjà venus.

    Les gens présents étaient pour moitié des SDF pour moitié des « bien logés ». Des jeunes pour la plupart, filles et garçons.

    Nous avons eu un moment de stress. Cinq cars de gendarmerie, avec leur gyrophare, arrivent à hauteur des toiles de tente. Heureusement, ils ne s’arrêtent pas. « Il doit y avoir une autre manif ailleurs », commente une fille. C’est vrai qu’il s’en passe des choses à Paris. Le maire, Bertrand Delanoë, inaugure le tramway. Aujourd’hui, Le Monde titre en Une sur l’exil fiscal de Johnny.

  • La décroissance: une idée qui progresse

    Le prix du baril de pétrole nous le rappelle : l’époque où on consommait sans compter est révolue. D’où le concept de décroissance. Consommer moins, produire moins, pour mieux vivre. L’idée progresse, lentement, dans les consciences…

     

    Et dans les médias ? Ils tiennent la décroissance pour une idée marginale. Peu d'articles sur le sujet, toujours sous l'angle anecdotique.

    Il y a quelques mois, j’ai écrit un article sur le sujet. J’y étudie comment Le Monde traite les « décroissants ». Le journal leur consacrait une page entière pour les dénigrer. Sans avoir l’air d’y toucher : du grand art !

     

    Mon billet est suivi d’une interview de Bruno Clémentin (cité à la fin de ce billet), un des responsables du journal la Décroissance. Il est critique envers les articles du Monde. Un commentaire de Sébastien Darsy, lui-même interviewé par Le Monde, va dans le même sens.

     

    Enfin, pour couronner le tout, une des deux auteures des articles du Monde est venue débattre sur mon blog. J’ai ainsi appris qu’elle était stagiaire. Ses commentaires figurent à la suite de mon article « France Culture donne la parole aux stagiaires ». Très éclairant sur l’importance des titres et des intertitres, qui peuvent totalement changer le sens d’un article.

     

    Quelques mois plus tard, quoi de neuf ? Pas grand-chose. Le Monde 2 a fait sa couverture sur la décroissance le 25 mars. Le titre : « Peut-on continuer comme ça ? » « Huit pages très axées sur la problématique de l’écologie scientifique et ne faisant malheureusement qu’effleurer la question philosophique et politique », selon le site décroissance.org.

    Ecoutez ce son (5'30) sur le site du Monde. C'est une interview de Serge Latouche et Paul Ariès, deux spécialistes de la décroissance.

    Mais si les grands médias accordent peu de place au sujet, les sites fleurissent sur Internet. Tapez « décroissance » sur Google : vous obtiendrez près de deux millions de résultats.

     

    Du côté des hommes politiques, l’idée de décroissance reste marginale. On a peu de chance d’en entendre parler dans le débat de la présidentielle. En effet, tous les raisonnements économiques sont basés sur la croissance.

     

    Seul Yves Cochet (Les Verts) prône la décroissance.  Mais, puisqu’il n’a pas obtenu l’investiture des Verts, on peut penser que le parti écologiste a fait le choix de la croissance (de la croissance économique : pour la croissance de son électorat, c’est une autre histoire…).

     

    Olivier Besancenot est attentif à l’idée de décroissance mais il en souligne les limites.

    En savoir plus:

    L'interview de Bruno Clémentin, publiée sur "Crise dans les médias" le 21 onctobre 2005:

     

    Bruno Clémentin : « Les journalistes ont du mal à parler de décroissance »

     

    Bruno Clémentin est membre du collectif Casseurs de pub. Il fait partie du comité éditorial de la revue La Décroissance. Il est cofondateur de l'Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable (IEESDS). Il est également comédien.

     

    Quel poids représente les mouvements décroissants ?

     

    J’estime qu’il y a en France 500 000 personnes qui vivent proprement, c’est-à-dire sans trop polluer, si on comptabilise les gens de Greenpeace, Sortir du nucléaire, Silence, Nature et progrès, La décroissance… Nous vendons 15 000 exemplaires en kiosque de la revue la Décroissance, à quoi s’ajoutent 5500 abonnés et 2000 ventes militantes.

     

    Quelle a été la réaction dans les milieux proches de la Décroissance à la lecture des articles du Monde du 24 septembre dernier ?

     

    Il y a eu pas mal d’échos. Dans l’ensemble, les gens sont contents qu’on lise le mot « décroissant ». Mais ils sont surpris. Ils ne se reconnaissent pas trop dans ces articles. Ils se demandent quels sont ces gens qu’on interviewe et en quoi ce qu’ils disent a à voir avec la décroissance.

     

    Quelles sont les principales critiques que vous feriez concernant ces articles ?

     

    Il me semble qu’ils mélangent un peu tout. Ils présentent le mouvement comme s’il était quelque chose d’uniforme. Des personnes sont interviewées, on ne sait pas trop pourquoi. La journaliste a dû entrer dans un magasin bio, elle a vu des clients et elle en a conclu : « c’est ça les décroissants ». On a un peu l’impression de lire un micro trottoir fait par un élève de 5ème ou de 6ème. C’est un peu court. Au final, l’ensemble remplit quasiment une page du Monde mais c’est vraiment du papier gâché.

     

    Vous voulez dire, du point de vue écologique ?

     

    Non, du point de vue intellectuel.

     

    Peut-on dire que le journaliste du Monde est ironique à l’égard des anti consommation ?

     

    Bien sûr. Nous ne sommes pas pris au sérieux. La journaliste parle des marqueurs, des nez de clown : c’est un peu léger.

     

    Pourquoi, selon vous, les journalistes ne vous prennent-ils pas au sérieux ?  

    Actuellement, tout le monde pense à travers des schémas de croissance économique. Dans une rédaction comme celle du monde, très peu de journalistes traitent de sujets sous l’angle de la décroissance.

     

    De quel traitement les mouvements « décroissants » font-ils l’objet dans les médias ?

     

    Quand nous menons des actions, les médias en rendent compte. Ca a été le cas, par exemple, lors de la marche pour la décroissance en juin dernier. Mais ça ne suscite pas une grande réaction. La décroissance n’est sans doute pas un sujet qui donne lieu à actualité.

     

    Les journaux n’abordent pas la question de la décroissance parce que c’est contre leur intérêt ?

     

    Non, ce n’est pas contre leur intérêt, mais la logique dans laquelle sont pris les journalistes fait qu’ils ne peuvent nous traiter que par la dérision. En général, ils ont du mal à parler de décroissance. Libé, par exemple, nous traite de tribu. Ca n’est pas très sérieux.  

     

    Propos recueillis par Eric Mainville