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Blogs - Page 2

  • Geocitiesizez votre blog!

    le monde.jpg

    Le Geocities-izer est un de ces sites inutiles dont les blogueurs raffolent. Vous entrez l'URL de votre blog et il se tranforme en site des années 90, avec un look flashy, et des gifs animés qui clignotent dans tous les sens. On peut aussi le faire avec le site du Monde (photo).

    C'est pour ceux qui ont aimé le squirrelizer (qui ne fonctionne plus) ou le "Martine cover generator".

    (trouvé chez Korben, via Turone)

  • Les professionnels du baratin

    Dans le billet précédent, nous nous demandions pourquoi l'écrasante majorité des blogueurs (et certains sites d'information tout ce qu'il y a de plus sérieux) ne sont, tout simplement, pas rentables.

    Cela s'explique par deux choses:

    1. La plupart des blogueurs ne cherchent pas à "monétiser" leur site.

    2. La plupart des blogueurs n'ont rien d'autres à nous livrer que du baratin.

    Nous, les blogueurs, nous sommes des professionnels du baratin.

    Les pires ce sont les juristes (désolé, maître!), les marketeux (normal, c'est leur job!) et les "mom blogueuses" (mais comment leur en vouloir?).

    Harry G. Frankfurt a écrit un très beau livre sur le baratin: L'Art de dire des conneries. Pour lui, le baratin est un fléau social inquiétant:

    "L'un des traits les plus caractéristiques de notre culture est l'omniprésence du baratin. Chacun d'entre nous en est conscient - et y a sa part de responsabilité. Mais nous avons tendance à considérer cette situation comme naturelle. La plupart des gens ont confiance dans leur aptitude à repérer le baratin et à éviter d'en être dupes."

    Sommes-nous sûrs de ne pas être dupes du baratin ?

  • Sous pigiste toi-même!

    pigiste.jpgDavid Doucet a trouvé une formule juste, quoique cruelle, pour définir le blogueur dans sa relation avec les médias: sous pigiste.

    "Les blogueurs restent avant tout des sous-pigistes dont on se plait à exhiber les billets d’humeur mais dont la tâche consiste avant tout à remplir des colonnes."

    On s'étonne parfois de l'empressement de certains blogueurs à apporter sur un plateau leur contenu (qui ne rapporte rien, ou presque) à des gentils organisateurs, gentils médias et gentils éleveurs de CGU (contenu généré par l'utilisateur).

    Mais pourquoi font-ils ça? Servitude volontaire, altruisme pur, bêtise?

    Non: ils font ça par passion.

    Peut-on vivre de sa passion? C'est la question.

    photo: Journalismes.info

  • C'est par là!

    Récemment, je vous parlais de mon envie de publier ailleurs. Voilà, c'est par là que ça se passe.

    Emainville.jpg

  • Droits et devoirs du blogueur (RSF)

    Reporter sans Frontières diffuse un guide "Etre informé pour mieux bloguer". C'est sous titré "droits et devoirs du blogueur".

    Aujourd'hui, un blogueur a été condamné en justice. Ca se passe à Orléans. A lire sur LibéOrléans.

    Enfin, pour finir, vous pouvez faire une halte chez Maître Eolas: Que faire quand on reçoit un courrier d'avocat.

    • Découvrir mon autre blog.
  • Publier ailleurs

    Depuis quelques temps, j'ai le désir de publier ailleurs que sur ce blog. Et c'est ce que je vais faire, sans savoir pour l'instant si je vais ou non arrêter « Crise dans les médias ».

     

    1. Twitter. Je publie régulièrement sur Twitter depuis mai 2007. Les partages de liens se font sur Twitter (parfois je les publie d'abord sur Delicious et ils sont reversés sur Twitter).

    La conséquence, c'est que je publie moins de billets de liens sur ce blog. C'était pourtant le genre de billet que j'aimais bien. Et ça permettait aussi de signaler des billets intéressants. Avec Twitter, j'ai été moins assidu dans cet exercice.

     

    2. Tant de bons blogs « médias ». Quand j'ai lancé 'crise dans les médias ', en 2005, peu de blogs traitaient de ce sujet. Et puis, la crise des médias est apparue sur le devant de la scène, notamment pendant la présidentielle.

    Depuis, les différents aspects de la crise ont été débattus: concentration des médias entre les mains d'industriels, fuite de la publicité vers Internet, pouvoir des journalistes miné, essor des médias sociaux, précarité des journalistes, connivence entre les journalistes et le pouvoir, etc.

    Aujourd'hui, tous ces thèmes sont bien connus. Et il n'y a pas dix mais cent blogs sur les médias. Et certains sont excellents. Les journalistes bloguent sur le sujet, des personnes avec beaucoup d'expérience, beaucoup de recul. Certains blogs sont d'un tel niveau que je peux seulement les lire et dire « chapeau ». Par conséquent on peut se demander si un blog comme « crise dans les médias » a encore sa place dans ce paysage.


    3. Un autre espace. Pour l'instant, je n'ai pas décidé d'arrêter ce blog. Je le poursuivrai, peut-être, mais à un rythme moins soutenu qu'avant. Et je vais investir un autre espace de publication.

    Ces petits détails techniques ont leur importance: un blogueur est quelqu'un qui écrit pour le plaisir; ses écrits n'ont presque aucune valeur (monétaire, s'entend); pour autant, il se doit de les valorises et de construire sa maison, son refuge virtuel.

    Et puis, surtout, il doit protéger quelque chose qui est vital pour lui: le désir, cette impulsion qui sert de détonateur quand on débute quelque chose et qu'on doit entretenir pour que cela continue. Mais cela, on n'en est pas le maître...

  • La mort du blog, encore?

    En lisant un article de Libé* annonçant le déclin de la blogosphère au profit de Facebook et Twitter, je suis resté sur ma faim et j'ai eu envie de trouver l'étude de l'institut Pew qui a servi à l'écrire.

    Elle est ici, à télécharger (en anglais). Et ça amène à nuancer le propos.

    On se demande si l'étude ne sert pas de prétexte à annoncer, une fois de plus, la mort des blogs.

    On peut aussi parler de fuite de la conversation hors de la blogosphère. Mais ça n'est pas nouveau.

    Les chiffres sont là, pourtant! Mais le problème c'est que certains se contredisent.

    De plus, il faut souligner que cette étude a été faite aux Etats-Unis, donc elle ne peut être plaquée sur la France.

    Les jeunes bloguent moins

    Ce qui est vrai c'est que les jeunes bloguent moins.  "Le nombre de 12-17 ans actifs sur un blog s’est réduit de moitié en seulement trois ans : ils étaient 14% à bloguer l’année dernière, contre 28% en 2006. Aujourd’hui, les ados se jettent majoritairement sur Facebook, où la publication est immédiate, donc plus facile. Twitter, en revanche, n’emballe pas les jeunes : ils ne sont que 8% à l’utiliser."

    Une remarque: faut-il s'attrister que les jeunes délaissent les Skyblog pour Facebook? Non, puisque le principe est le même. D'autre part, il y a autant de différence entre un skyblog et un blog "sérieux" qu'entre un compte Facebook et le même blog "sérieux".

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    Les adultes bloguent un peu plus
    La pratique du blog progresse chez les plus de 30 ans. On notera qu'elle reste à un niveau assez marginal. Mais 11% d'une population, cela représente tout de même des millions de blogs.
    blog 02.jpg
    Des commentateurs constants

    Ce qui est étonnant, c'est que, semble-t-il, selon l'étude de Pew, la pratique du commentaire reste stable. Elle baisse un peu chez les ados et progresse chez les adultes.
    Et si les réseaux sociaux, au lieu de tarir la conversation ne faisaient que la propager et l'enrichir?


  • Billet de blog: court ou long?

    Faut-il écrire long ou court? Le débat a toujours agité les blogueurs. Mais la montée en puissance de Twitter ou Facebook, a changé la donne.

    C'est ce qu'explique Fred Cavazza, cité dans l'ouvrage Blogs territoriaux, réseaux sociaux et nouveaux enjeus du web 2.0 pour les collectivités:

    « Le blog n'est plus le support de prédilection pour de l'information chaude, il a été supplanté par le microblog. Illustration la semaine dernière avec le lancement de Chrome OS: je me suis dépêché d'écrire un billet sur le sujet à peine quelques heures après l'annonce, résultat: rien (très peu de commentaires et quasiment aucun lien). J'ai, quelques jours plus tard, pris le temps de rédiger un article plus complet avec une réflexion mieux argumentée et le résultat est plus satisfaisant (des commentaires plus riches, plein de liens entrants). L'enseignement que je peux en tirer est le suivant: j'arrête définitivement de faire la course à l'info chaude, moins de billets mais des articles plus réfléchis. Finalement, c'est Jakob Nielsen qui avait raison avant l'heure en préconisant de rédiger des articles et non des billets (Write Articles, Not Blog Posting). »

    Mais l'avis contraire est aussi possible:

    « L'écriture sur un blog doit être synthétique, explique Dominique Paulin. Plus l'article est long, moins le lecteur va le lire. Il faut jouer efficacement entre les images et les textes. […] Le lecteur de blogs va toujours à l'essentiel car il ne lit jamais un ou deux blogs, mais il en parcours des dizaines chaque jour. Donc, l'info doit être immédiatement lisible. » (même source)

    Bien sûr, vous allez me dire: « Faut alterner! Court et long! » Personnellement, j'ai toujours préféré les notes courtes. Et vous?

  • Quelques liens

  • Dire ce que les autres ont déjà dit

    duchamp.jpgAvec les blogs, on découvre (ou plutôt on redécouvre) le plaisir de dire ce que les autres ont déjà dit. Ce qu'ils ont dit mieux que nous, et, cela va de soi, avant nous.

    Depuis l'origine, le blog s'inscrit dans une culture du mème: les chaînes de blogueur, sont là pour nous le rappeler.

    Je me faisais cette réflexion en constatant le nombre effarant de billets publiés sur la mort de Philippe Séguin.

    Chacun y est allé de son petit couplet. Pas un qui ne s'est dit: "tout le monde en a parlé, les journaux, la télé, et j'ai déjà lu cinq billets sur le sujet". Ici, et , , , , , , , mais aussi , , , , et forcément .

    Non, ils ont sacrifié à ce plaisir: dire ce que les autres ont déjà dit. Et c'est très bien ainsi.

    "Tout est dit et on vient trop tard", disait un auteur classique qui avait piqué cette phrase à un auteur de l'antiquité, qui lui-même la tenait d'on ne sait qui.

    Dire ce que les autres ont déjà dit est une forme de rituel. Un rituel laïc. Une façon de s'inscrire dans une communauté. Et aussi une façon de se rassurer, peut-être.

     

    illustration: Marcel Duchamp. En avance du bras cassé. Août 1964 (4eme version, après l'original perdu de novembre 1915). Moma

  • Blog en pause

    Ce blog restera en pause pendant quelques jours. Il recommencera d'émettre aux alentours du 31 décembre ou du 1er janvier.

    En attendant, passez de bonnes fêtes et prenez soin de vous!

  • Trolls

    Hier, je lisais ce billet de Maniak Geek, qui définit ce qu'est un troll.
    Selon Tristan Mendès, l'anonymat est un véritable excitant pour les trolls.
    "Quand on s'appelle Bibi2000, on est plus tenté de laisser des messages qui nous viennent directement du bide", explique-t-il. (voir vidéo)

    Les trolls racontent n'importe quoi, ils sont méchants.

    Les trolls, ça peut être une raison de haïr les blogs... ou de les aimer.

    Et paf, l'ami Sarkofrance a encore bloqué un troll. Lui, l'adepte du ghost blogging est souvent très atteint par leur agressivité. Souvent, le troll frappe à 2 heures du matin.

    Nicolas, lui, a étendu la notion de troll à toute personne qui ne partage pas son avis. C'est ce qu'il écrit: "un troll est un commentateur qui a des idées opposées à celle affichées par le taulier du blog et qui vient mettre des commentaires désagréables à répétition."

    Et vous, quelle est votre définition du troll?