Si, comme Gaël, vous aimez Kenzo Saeki, le Cloclo nippon, vous aimerez Sidabitball, qui viens de je ne sais où...
Et si vous aimez le sus nommé Sidabitball, qu'est-ce que vous aimerez?
(trouvé dans ma carapace)
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Si, comme Gaël, vous aimez Kenzo Saeki, le Cloclo nippon, vous aimerez Sidabitball, qui viens de je ne sais où...
Et si vous aimez le sus nommé Sidabitball, qu'est-ce que vous aimerez?
(trouvé dans ma carapace)
Elle se tourne lentement vers moi pour me regarder.
_ Qui? Andy qui?Elle tousse, se mouche. Andy Kaufman? Andy Griffith? Qui a dit un truc pareil? Andy Rooney?
_ Warhol; dis-je tout doucement, blessé.
(Warhol, A _ cité dans Warhol Spirit, de Cécile Guilbert)
PAUSE!
Ce blog va rester en pause jusqu'au 15 août.
Pour patienter, je vous laisse avec un titre de Gainsbourg. Et j'en profite pour faire un lien vers les 10 derniers blogs qui ont cité Crise dans les médias, selon technorati: Romain, Poireau, Jon, Café Croissant, Nicolas, Irène, Falcon, Antoine, Sarkofrance et Ronald. Merci à eux.
HEY MAN AMEN!
Ca fait plaisir de retrouver sur youtube ce titre de Gainsbourg. Hey man amen. Vous vous en souvenez?
C'est le dernier titre de Gainsbourg, je crois. Il est sorti uniquement en 45 tours (comme on disait à l'époque).
C'est une chanson sur son fils. Une chanson sur la mort.
J'aime bien cette époque du dernier Gainsbourg. Ses deux albums new yorkais, dont ce titre est en quelque sorte le complément, l'opus final. Une dernière pour la route.
Le clip de N.e.r.d* "Everyone nose", n'est pas bling bling, affirme Vu quan.
C'est plutôt trash. "All The Girls standing in Line in the Bathroom" répète le rappeur. Ca sent le vécu. En attente de poudre blanche. Lindsay Lohan en apparition. Musique énergisante. Pas bling bling? Ah bon!
(trouvé sur Cultural clash)
C'est une mini expo que le magasin Colette consacre à Martin Paar. Une quinzaine de clichés pris à Euro Disney. Martin Paar est un photographe qui aime saisir "le peuple" dans ses loisirs. Toujours à la frontière du kitch.
Une photo m'a marqué. Un couple s'avance au milieu de la foule. La femme retient par l'épaule la petite fille qui lance un regard malicieux vers le photographe. Elle tient deux énormes ballons représentant la bouille de Mickey et de Minnie. L'homme a le regard vague. C'est d'ailleurs ce qui frappe dans cette image: tous les adultes ont le regard vague. Certains sourient, mais ces sourires se figent. D'autres grimacent: inquiétante étrangeté de cet instant de loisir arraché au morne quotidien.
« Je suis très heureux que cette exposition voit le jour. Martin Parr a su sublimer l'enchantement que nous nous attachons à procurer à nos visiteurs. A travers son art, Walt Disney a su traduire la magie, la féérie que l'objectif de Martin a magnifiquement retranscris dans cette collection de photos » a, de son côté, déclaré François Banon, Vice Président de Disneyland Resort Paris. (tourmagazine.fr)
En arrivant dans l'espace dédié à l'expo, au premier étage, un jeune animateur m'a présenté l'expo et m'a précisé le prix des photos: de 4 000€ à 9 000€.
Quelques nouvelles (jeu de mots) de l'ami Filaplomb.
Celui-ci a lancé sa maison d'édition, il y a quelques mois. Il publie des nouvelles.
Aujourd'hui, il propose de nouvelles choses. Une offre découverte, la possibilité de s'abonner.
"Le bilan que je tire de cette première phase est porteur de promesses. La maison d'édition a déjà convaincu quelques passionnés et leur fidélité à toute épreuve, en plus de me soutenir moralement, démontre à mes yeux la pertinence du projet", explique-t-il sur son blog.
"Les huit nouvelles déjà parues ont été choisies en ce qu'elles illustrent chacune à leur manière un aspect de ce genre littéraire trop peu mis en valeur par les éditeurs. De l'examen minutieux de la mécanique du couple jusqu'au voyage dans l'espace, de la balade joyeuse à travers Parisconte moral et politique, de l'élevage des hamsters en appartement jusqu'à l'amour d'une femme en Inde, la fiction courte explore le monde réel et son imaginaire."
PS: Filaplomb a réalisé la bannière de ce blog. Sans même que je le lui demande. Merci Fil. ;-)
Francisseu Cabrel a changé. En mieux. La robe et l'échelle, son dernier titre, renouvelle son style de troubadour bucolique. Ces derniers temps, il s'auto parodiait. Là, on dirait qu'il s'est un peu biolayïsé. J'aime beaucoup
Un peu de musique...
Bon, j'envisage de fermer mon blog dans quelques jours, histoire de souffler après les municipales. Je diffuserai encore deux ou trois billets dans les jours à venir.
Récemment une écrivaine disait à la radio:"En ce moment, je lis Kafka."
L'intensité de sa voix trahissait une émotion particulière. Comme si pour elle le fait de lire Kafka avait une signification très forte, incompréhensible du commun des mortels.
Je ne suis pas certain d'avoir saisi ce qu'elle a voulu dire.
Lire Kafka, c'est comme partager un secret. Tenter d'y avoir accès mais ne pas y parvenir tout à fait. Rester en dehors.
Kafka est associé à l'idée de jeûne, de faiblesse physique, de maladie, même si on sait que Kafka jeune était au contraire plutôt sportif.
Lire Kafka c'est ne pas pouvoir s'en empêcher. C'est être la proie d'une étrange maladie. La maladie de la mort (Duras), la maladie à la mort (Kirkegaard).
Pour exprimer ce qui est contenu dans l'expression "vous lisez Kafka", il faudrait user d'une comparaison. Une comparaison possible serait "le martyre juif", tel qu'il apparaît dans le livre de Marguerite Duras, Yann Andréa Steiner.
Dans Yann Andréa Steiner, Marguerite Duras judaïse le nom de Yann Andréa (son dernier compagnon) en ajoutant un patronyme germanique.
Dominique Denes écrit dans Marguerite Duras écriture et politique (p.183): "des personnages enfermés dans leur solitude ou leur maladie sont judaïsés, et de ce fait, leur douleur prend une autre dimension. Judaïser le nom a une double fonction, à la fois cathartique et mémoriale. Duras écrit:
[...] J'ai inventé le nom, peut-être, pour pouvoir parler des Juifs assasinés par les Allemands."".
Voilà le point que je voulais toucher: cette solitude essentielle, cet enfermement. Ce lieu, où l'on ne peut communiquer avec personne. Ce territoire où l'humanité est bannie. Un territoire secret, inviolable.
C'est ce territoire que nous fait entrevoir Kafka. Kafka n'aurait pas pu être un blogueur...