Ce qui m’a surpris, en visitant l’exposition Marilyn, la Dernière séance, au musée Maillol, c’est que beaucoup de spectateurs sont des femmes. Seules ou accompagnées, toutes semblaient impressionnées.
L’exposition regroupe 59 photos de Bert Stern, choisies parmi 2571 clichés. C’est la dernière séance (ou plutôt les deux dernières) de l’actrice qui devait se suicider quelques jours après. Son décès est intervenu la veille de la parution des photos dans Vogue.
Ces circonstances expliquent sans doute l’émotion ressentie en parcourant l’exposition. Mais l’émotion se mêle d’étonnement, devant la longévité du mythe. Et devant l’intérêt qu’il suscite à la fois chez les hommes et chez les femmes. Sans doute ces dernières voient-elles en Marilyn une image idéale de la féminité ? Mais quoi d'autre?
En savoir plus :
Quelques photos de la Dernière séance, sur le site de l’Express
(Photo: Bernt Stern _ Exposition la Dernière séance, Musée Maillol)
Commentaires
Oh comme ma frustration est grande de ne pas être parisien !
Les photos sont magnifiques et sont aussi le résultat d'un grand travail de photographe, la mise en confiance…
Les gens qui meurent jeunes donnent des mythes qui vivent longtemps ! C'est ainsi !!! :-)))
Alors Eric, bravo... pour pelin d raison.
D'abord, chioisir Marylin pour ton dernier post, magnifique, surtout que tu ne t'étends pas longuement sur elle , juste as-tu posé un regard dénué de voyeurisme et su retsé étonné de la persistance du mythe chez les autres.
Je ne suis pas sûr que je serais allé voir l'expo, ou alors pour letravil du photographe... est-ce que les tirages sont bons et bien encadrés et bien éclairés ?
Ensuite je trouve que ton nouveau post-it de Jules renard est très bien choisi et colle parfaitement avec Marylin... hélas...
Enfin, te voilà célèbre puisque cité par el senor Birenbaum sur son dernier post, ce qui devrait boosté tes statistique et te renvoyer réécrite le post sur la fréquentation des blog...
Bravo Eric, continue...
Filaplomb,
Oui, je ne connaissais pas ce photographe. C'est tout simplement un grand portraitiste.
Bertrand,
Cité par el senor Birenbaum, le boss! Ca m'a retourné ce matin!
Il ne t'avait pas prévenu ?
Mais tu t'en remettras...
Mieux que Houellebecq, semble-t-il...
Je me suis dit qu'en ce moment y a avit pas encore de supplément livres du Monde... vrai ou faux ?
Alors, y parler de Houellebecq... et de son blog...
Bertrand,
Si, jeudi, il y a eu un Monde des livres, mais pas une ligne sur Houellebecq. Pour Le Monde, ça n'est pas une information.
J'avais prévu que Le Monde chercherait à interviewer MH (mais je n'avais pas dit tout de suite) et je pense m'être trompé. Tu as raison: il n'est pas dans leur "liste de favoris".
bertrand 1 Eric 0
rire
affaire à suivre !
Oui, Bertrand! Je le concède. Et j'aime bien perdre de temps en temps!
(contrairement de Warren Buffet (le 2eme homme le plus riche au monde et ami du 1er) dont la devise est: "À la Bourse, il y a deux règles fondamentales à respecter. La première est de ne pas perdre, la seconde est de ne jamais oublier la première.")
http://www.bourseinvestir.com/article/citations-warren-buffett
une fille pour répondre à ton interrogation.
ce n'est pas l'idéal de féminité, je crois qui fait courir à cette expo.
mais plutot une femme dont la vulnérabilité assumée devient partage de conditions.
y a projection et empathie par ce biais, parce qu'elle porte et assume à l'excès une vulnérabilité féminine, faite de don de soi, d'amour de l'autre, d'abandon à l'homme, de quete d'approbation...
elle serait plutot une figure christique dans une piété féministe. Elle est morte par nos blessures.
Nadia,
Oui, cette note était écrite pour les femmes. (Mais merci à Bertrand et Filaplomb de leurs commentaire!)
Tu es ici chez toi, Nadia, tes commentaires sont les bienvenus. Même si tu es un mec...
Merci de penser à nous, Eric :)
Marilyn et toutes ces femmes belles, adulées et sacrifiées me fascinent.
Je ne vois pas en elles une image idéale de la féminité, bien au contraire, mais toutes les contradictions de la féminité. Elles sont tellement proches de moi.
Leur besoin de reconnaissance m'agace prodigieusement.
Leur solitude et leur vulnérabilité m'émeuvent.
Décriées par les femmes, mal aimées par les hommes.
Michoko,
:)
Vicieux
@Tonnegrande,
Commentateur à retardement!