Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Taxer l'Internet pour renflouer TF1?

    b94236b8c642c615f00d181e3ec0bb3d.jpgDes taxes pour renflouer TF1?

    C'est ce qui est à craindre si la publicité disparaît de la télévision publique, comme le prévoit le gouvernement, et comme l'a annoncé avec fracas Nicolas Sarkozy. Et France Télévision pourrait bientôt ressembler à la mire, faute de pouvoir lutter contre Cauet, Pernaud et compagnie

    Bon, pour l'instant rien n'est fait. Mais il ne faut pas être sorti de l'ENA pour deviner que tout ça se terminera avec une nouvelle taxe.

    Supprimer la pub, c'est amputer le budget des télés publiques. Pour combler le manque à gagner, une solution est avancée: taxer Internet. Une taxe infinitésimale, on nous promet.

     

    Ouvrir un boulevard à TF1

    La deuxième conséquence de cette mesure, c'est d'ouvrir un boulevard à TF1. La première chaîne perçoit déjà la moitié des recettes publicitaires télé. Agrandissez sa part de gâteau et TF1 se retrouvera dans une situation archi avantageuse.

     

    TF1, la grosse chaîne qui descend, qui descend

    Et ça serait du pain béni, parce que TF1 va mal. Ou, plutôt, il va moins bien qu'avant. La chaîne est passée sous la barre des 30% d'audience. Le télespectateur se lasse, il va promener son temps de cerveau disponible ailleurs.

    A cela s'ajoute une baisse constante du prix de l'action TF1: 29€ en janvier 2007; 17€ un an après. Et le service public, est-ce qu'on y pense?

     

    A lire ailleurs

    Merci à Cratyle qui a lancé le débat.

    Intéressant ce long article de Marianne, sur la situation de TF1. 

    Le gouvernement a ouvert un forum sur la question. Pour noyer le poisson?

    En réaction, des employés de France télévision ont ouvert un blog.

  • Worldometers: les statistiques mondiales en temps réel

    6 648 716 100. C'est le nombre d'habitants sur terre au moment où j'écris. Le chiffre change tout le temps. Il y a plein d'autres stats révisées en temps réel sur ce site. Ses sources d'informations semblent fiables.

  • Réseaux sociaux: le ras le bol?

    Les gens passent moins de temps sur les réseaux sociaux, du genre Facebook ou Myspace. Une étude récente le révèle (voir schéma). Et vous, les réseaux sociaux, ça vous gonfle?
    1a4b434b47dc5e9962aa611fe343f095.gif

    (source: Media 2.0)

  • L'art de se contredire

    Récemment, Martin faisait remarquer ici même à un autre blogueur qu'il se contredisait de façon flagrante:

    "Accuser les autres de suffisance et faire dans le snobisme dans le même temps, ce n'est pas tenable, ainsi que le démontrait ton commentaire sur ton blog. Une antiphrase involontaire: en gros "il ne faut pas distribuer les bons points, d'ailleurs j'ai essayé d'élever le débat, moi, alors que mon contradicteur était insuffisant"."

    Bien vu, Martin. Mais pourquoi  n'aurait-on pas le droit de se contredire?

    Baudelaire considérait qu'il faudrait ajouter aux droits de l’homme celui de se contredire et celui de claquer la porte.

    Vaut-il mieux se contredire ou se répéter?

    Le sociologue Bernard Lahire explique que les individus ont des goûts et des habitudes contradictoires. (voir La Culture des individus). Par exemple, le philosophe Wittgenstein aimait la logique pure et les westerns de série B. On peut lire Marguerite Duras et gueuler devant un match de rugby. Lire Saint Augustin et Voici.

    Les contradictions ne sont-elles pas une source d'harmonie?

  • "Sarkozy déteste les journalistes" (Yves Thréard, le Figaro)

    Vous avez peut-être vu passer cette info. J'y reviens, car c'est assez intéressant.

    "Sarkozy déteste les journalistes".  Yves Thréard, directeur adjoint du Figaro s'est un peu lâché, devant des étudiants montpelliérains, il y a quelques jours. Il a aussi dit: "Dassault a un journal pour faire oeuvre de militantisme politique." Rien de bien nouveau, mais pas sûr que son patron apprécie.

    Yves Thréard affirme: "Je crois que Nicolas Sarkozy n'est pas plus censeur que ses prédécesseurs, qui l’étaient tout autant que lui. Je crois simplement que Nicolas Sarkozy, peut-être un peu plus que les autres, n’aime pas les journalistes. Mais pas du tout. Et qu’on a du mal à l’accepter. Il déteste les journalistes. Nous sommes des empêcheurs -j'espère qu'on est ça- des empêcheurs de tourner en rond".

    Au Figaro, des empêcheurs de tourner en rond? Pouf, pouf! C'est pas trop l'impression que ça donne...

     

    Sentiment d'absence de liberté

    Selon le site Haut-courant (tenu par des étudiants montpellierain) "le journaliste, qui rappelle la tradition bien française de presse d’opinion plutôt que d’information, dit se sentir libre à son poste, considérant que le problème de censure, qu’il ne connaît pas, tourne plutôt autour d’ « une affaire de sentiment d’absence de liberté »."

    Sentiment d'absence de liberté ou absence de sentiment de liberté?

    Hmm!!! C'est gênant de lire ça dans un pays tel que la France...

     

    Lecteurs consommateurs d'infos people

    Intéressant ce que dit Thréard sur l'évolution du lectorat:

    "Il n’empêche, Yves Thréard reconnaît sans peine que dans le contexte de l’effritement actuel du lectorat, les recettes de son journal, comme de beaucoup d’autres, restent garanties par la publicité. Et que la demande du lecteur elle, tend à être celle d’un consommateur d’infos people. Les rédactions, fragilisées, deviennent de plus en plus « pieds et poings liés » face aux annonceurs."

    Edwy Plenel était également présent. Lisez la suite sur le site Haut courant.

  • Sous la république des blogs, les petits fours

    Quelques mots sur la république des blogs. Toujours un plaisir de revoir mes "copains  gauchistes"ou modemistes distingués.
    Mention spéciale à Martin P., extrêmement remonté. Sa joute verbale (je n'ai pas dit "verbeuse") avec maître Eolas (un avocat tellement retors qu'il ose défendre l'indéfendable Nicolas Sarkozy) restera dans les mémoires des buveurs de bière du pavillon Baltard.
    Je n'ai pas assisté à la bataille, mais seulement à sa conclusion, lorsque le dit Eolas et son voisin de blog, Autueil, durent battre en retraite, tant les arguments de Martin se faisaient imparables. Les autres blogueurs de droite se mirent en mode "sarkozysme honteux", le nez dans leur bière, détournant le regard à la simple évocation du prénom Carla, du mot "pouvoir d'achat", ou du patronyme Hortefeux...
    Sinon, discussion passionnante avec Jean-Baptiste. Il m'a parlé d'Equilibre précaire. J'apprécie de savoir que ce blog, collectif disons, essaime petit à petit l'idée que la précarité est un thème qui devra, inévitablement, apparaître dans le discours politique. Et, pourquoi pas, en 2012 pour une victoire de la gauche?
    Nous avons discuté des différents sites d'informations sur le net et de leur façon d'intégrer les commentaires et contributions d'internautes. Beaucoup d'expériences variées, pas toutes réussies. Par exemple, Rue89. L'atelier des médias, de Philippe Couve, est une autre aventure intéressante. A découvrir sur Facebook et RFI. Un exemple à suivre, sans doute: le Huffington Post. Un site où, semble-t-il, certains commentateurs sont promus au rang d'auteurs: on peut s'abonner à leurs commentaires en flux RSS. Cet excellent blog est sans doute une voie à suivre pour les sites français, tout comme Slate, site partenaire de Rue89.
    Content également de discuter avec Pikipoki. Il se souvenait que j'avais commenté chez lui plusieurs fois il y a plus d'un an. Je m'en souvenais. Je n'ai pas pu masquer longtemps que j'ai arrêté de lire son blog. Mais je vais retourner le lire. Ses préoccupations, des questions de psychologie, rejoignent les miennes. Il prépare un long billet sur les "happiness studies". En Français c'est moins vilain: études du bonheur. Pourquoi est-ce qu'on étudie autre chose?
    Dans la conversation, il y avait aussi Jean-Paul (Paris est sa banlieue). Une discussion amusante sur les trolls: Jean-Paul les attire (à l'insu de son plein gré) tandis que Pikipoki et moi sommes trop sages: nous appliquons à la lettre la devise "don't feed the troll" et donc les trolls se font rares...
    Cratyle est passé, un peu tardivement.
    Intéressant de discuter avec Jules de iSubway. Ce site a réalisé une interview de Le Pen. Jules m'a raconté qu'aucun média français n'a repris le moindre extrait de cette interview. Explication? Le cours du Le Pen a fortement chuté depuis mai 2007. Il ne fait plus peur aux enfants et ses électeurs lui ont trouvé un remplaçant.
    Sinon, j'ai bien offert une bière à Versac, chose promise, chose due. La prochaine fois, il faudra prévoir des petits fours, certains blogueurs (dont votre serviteur) en redemandent...

  • Twitter 100

    Twitter100 est une application qui permet de voir 100 flux sur une seule page. Pour les twitterholics.

  • Stallone soutient McCain et fout des baffes à Chuck Norris

    A la demande de Sarkofrance, je diffuse cette video où on voit Sylvester Stallone soutenir John McCain. A la fin de la video, McCain, candidat républicain, 71 ans, se met à chanter le générique de Rambo. Histoire de prouver qu'il n'est pas un vieillard cacochyme. Il a une bonne bouille, McCain, une bonne boule de billard rigolarde..

    En gros, Stalonne nous dit, avec sa voix d'égout (non, franchement, je l'adore! Il a un charisme dingue Stallone. C'est un génie. Il a créé un des grands myhtes de la culture pop des années 80, vraiment je l'adore): "le scénario qui s'écrit, la réalité, c'est plutôt brutal et dur, comme un film d'action musclé, et il faut quelqu'un qui s'est trouvé dans ce genre de situation pour s'en sortir".  Bref, McCain.

    Huckabee, autre candidat républicain, a reçu le soutien de Chuck Norris (lui, en terme de soutien, c'est plutôt un boulet, trop à droite, si vous voyez ce que je veux dire), à son corps défendant: "Sur le moment je n'ai pas été en désaccord - parce que j'étais à côté de lui (...), c'est un type qui peut mettre son pied sur ce côté de mon visage, et je ne peux rien y faire".

    Et lors d'un débat, McCain a répondu à  Huckabee: "Eh bien maintenant que Sylvester Stallone me soutient, je l'envoie tout de suite s'occuper de Chuck Norris".

    Bref, en France on appelle ça "pipolisation". Aux Etats-Unis ça s'appelle simplement faire de la politique. Segmenter la population à laquelle on s'adresse et serrer la paluche du bon type au bon moment. Et surtout avoir un bon dialoguiste.

    (Infos RTL)