Quelques mots sur la république des blogs. Toujours un plaisir de revoir mes "copains gauchistes"ou modemistes distingués.
Mention spéciale à Martin P., extrêmement remonté. Sa joute verbale (je n'ai pas dit "verbeuse") avec maître Eolas (un avocat tellement retors qu'il ose défendre l'indéfendable Nicolas Sarkozy) restera dans les mémoires des buveurs de bière du pavillon Baltard.
Je n'ai pas assisté à la bataille, mais seulement à sa conclusion, lorsque le dit Eolas et son voisin de blog, Autueil, durent battre en retraite, tant les arguments de Martin se faisaient imparables. Les autres blogueurs de droite se mirent en mode "sarkozysme honteux", le nez dans leur bière, détournant le regard à la simple évocation du prénom Carla, du mot "pouvoir d'achat", ou du patronyme Hortefeux...
Sinon, discussion passionnante avec Jean-Baptiste. Il m'a parlé d'Equilibre précaire. J'apprécie de savoir que ce blog, collectif disons, essaime petit à petit l'idée que la précarité est un thème qui devra, inévitablement, apparaître dans le discours politique. Et, pourquoi pas, en 2012 pour une victoire de la gauche?
Sinon, discussion passionnante avec Jean-Baptiste. Il m'a parlé d'Equilibre précaire. J'apprécie de savoir que ce blog, collectif disons, essaime petit à petit l'idée que la précarité est un thème qui devra, inévitablement, apparaître dans le discours politique. Et, pourquoi pas, en 2012 pour une victoire de la gauche?
Nous avons discuté des différents sites d'informations sur le net et de leur façon d'intégrer les commentaires et contributions d'internautes. Beaucoup d'expériences variées, pas toutes réussies. Par exemple, Rue89. L'atelier des médias, de Philippe Couve, est une autre aventure intéressante. A découvrir sur Facebook et RFI. Un exemple à suivre, sans doute: le Huffington Post. Un site où, semble-t-il, certains commentateurs sont promus au rang d'auteurs: on peut s'abonner à leurs commentaires en flux RSS. Cet excellent blog est sans doute une voie à suivre pour les sites français, tout comme Slate, site partenaire de Rue89.
Content également de discuter avec Pikipoki. Il se souvenait que j'avais commenté chez lui plusieurs fois il y a plus d'un an. Je m'en souvenais. Je n'ai pas pu masquer longtemps que j'ai arrêté de lire son blog. Mais je vais retourner le lire. Ses préoccupations, des questions de psychologie, rejoignent les miennes. Il prépare un long billet sur les "happiness studies". En Français c'est moins vilain: études du bonheur. Pourquoi est-ce qu'on étudie autre chose?
Dans la conversation, il y avait aussi Jean-Paul (Paris est sa banlieue). Une discussion amusante sur les trolls: Jean-Paul les attire (à l'insu de son plein gré) tandis que Pikipoki et moi sommes trop sages: nous appliquons à la lettre la devise "don't feed the troll" et donc les trolls se font rares...
Content également de discuter avec Pikipoki. Il se souvenait que j'avais commenté chez lui plusieurs fois il y a plus d'un an. Je m'en souvenais. Je n'ai pas pu masquer longtemps que j'ai arrêté de lire son blog. Mais je vais retourner le lire. Ses préoccupations, des questions de psychologie, rejoignent les miennes. Il prépare un long billet sur les "happiness studies". En Français c'est moins vilain: études du bonheur. Pourquoi est-ce qu'on étudie autre chose?
Dans la conversation, il y avait aussi Jean-Paul (Paris est sa banlieue). Une discussion amusante sur les trolls: Jean-Paul les attire (à l'insu de son plein gré) tandis que Pikipoki et moi sommes trop sages: nous appliquons à la lettre la devise "don't feed the troll" et donc les trolls se font rares...
Cratyle est passé, un peu tardivement.
Intéressant de discuter avec Jules de iSubway. Ce site a réalisé une interview de Le Pen. Jules m'a raconté qu'aucun média français n'a repris le moindre extrait de cette interview. Explication? Le cours du Le Pen a fortement chuté depuis mai 2007. Il ne fait plus peur aux enfants et ses électeurs lui ont trouvé un remplaçant.
Intéressant de discuter avec Jules de iSubway. Ce site a réalisé une interview de Le Pen. Jules m'a raconté qu'aucun média français n'a repris le moindre extrait de cette interview. Explication? Le cours du Le Pen a fortement chuté depuis mai 2007. Il ne fait plus peur aux enfants et ses électeurs lui ont trouvé un remplaçant.
Sinon, j'ai bien offert une bière à Versac, chose promise, chose due. La prochaine fois, il faudra prévoir des petits fours, certains blogueurs (dont votre serviteur) en redemandent...
Commentaires
Hé bien j'ai bien fait de pas venir ... ça me permet de vérifier qui regrette de ne m'avoir pas vu à cette république des blogs ... ;-)
Retors, moi ?
Peut être mais moi je ne défends pas Sarkozy !
J'adore. "je suis arrivé à la fin, j'ai rien compris, mais c'est Martin P qui a gagné."
Et après, vous vous demandez pourquoi on n'a plus envie de vous parler ?
Putain ! CDLM trollé par Eolas. La gloire.
@Maître Eolas,
Tout ce passage était un peu humoristique, non?
Pas crédible, sans doute, car tout le monde sait très bien qu'une joute verbale ne peut se terminer que par la victoire de maître Eolas.
@Nicolas,
Non, pas trollé.
@Farid,
Tu défends Bayrou, c'est pire (je plaisante, bien sûr).
Non, la soirée était sympathique, très.
Eric Précise que c'est de l'humour quand même :o) Ainsi donc Maitre Eolas ne veut plus nous parler, ben zut alors, j'ai 3 frites à lui rembourser. Comment vais-je faire?
Une anecdote truculente : Ivan m'a expliqué que pendant la campagne, où il défendait Bayrou étant de centre-droit , des jeunes PoP l'avaient traité de "gauchiste". Ce qui montre que tout est relatif. On pourrait discourir sur la culture politique du jeune pop pendant des heures.
D'ailleurs avec le même Ivannoui, gauchiste de centre-droit , j'ai expliqué à Martin P qu'il avait tord de monter sur ses grands chevaux. Mais un bon jospinien-jospiniatre reste sur ses positions , charge avec trompettes et flutes et se fracasse 1 fois sur 2 dans la joie et l'allégresse.
@ Eric:
je ne sais pas qui a "gagné", mais il est très utile de dire que c'est moi, ça énerve Eolas et il s'auto-contredit.
@ Eolas:
décidément je trouve que tu donnes des batons pour te faire battre. Accuser les autres de suffisance et faire dans le snobisme dans le même temps, ce n'est pas tenable. Ainsi que le démontrait ton commentaire sous ton blog. Une antiphrase involontaire: en gros "il ne faut pas distribuer les bons points, d'ailleurs j'ai essayé d'élever le débat, moi, alors que mon contradicteur etait insuffisant".
ça ne fait que confirmer mon passage sur "l'éminence bloguistique". Pour ce qui me concerne je ne ferai pas moi-même ce que je dénonce chez les autres, je ne refuserai pas les serrages de pogne et écouterai attentivement les éventuels mots doux qui me parviendront (n'en doutons pas)
@ Dagrouik
De fait je ne parviens toujours pas à comprendre ta position. jusqu'à présent je croyais qu'en démocratie les libertés individuelles n'étaient pas censées être mises au débat. Que le sénat joue aux garde-fou c'est bien, mais argumenter là-dessus ça revient à faire d'une situation de précarité la norme.
j'use un mot qu'Eric aime bien, mais précarité de la chose publique s'entend.
Hello Eric,
Content d'avoir fait votre connaissance également. A une prochaine fois peut-être. :o)
gauchiste toi-même.
(c'est de l'humour. je précise pour Maître Eolas que je respecte aussi).
@Dagrouik,
Tu essayais d'empêcher Martin de monter sur ses grands chevaux? Retiens moi ou je fais un malheur, surtout retiens moi...
@Martin,
"Pour ce qui me concerne je ne ferai pas moi-même ce que je dénonce chez les autres, je ne refuserai pas les serrages de pogne et écouterai attentivement les éventuels mots doux qui me parviendront (n'en doutons pas)"
Oui, on ne peut pas te reprocher de ne pas être cohérent et conséquent, notamment dans ton soutien de Jospin, mais on peut peut-être te reprocher le contraire. En toute amitié bien sûr.
@Juan,
Oui, je crois qu'il n'est pas besoin de rappeler qu'on respecte tous maître Eolas pour le travail qu'il fait sur son blog. Ca n'empêche pas de vouloir le titiller...
J'adore le fait que je suis listé comme "gauchiste" dans ta note. Surtout que je suis probablement le plus "centriste" de tous. :)
Rocardien.
@Abadinte,
Je te considère comme un DSKiste, donc gauchiste à mort!
bonsoir Eric,
Pourquoi la précarité serait-elle au centre du débat en 2012 si elle ne l'était pas en 2007 ? Avant mai 2007, la précarité n'était-elle pas suffisamment d'actu pour ne pas avoir été pris en compte par les politiques ?
@Loïc,
L'histoire ne se répète pas.
Il est vrai que le "travailler plus pour gagner plus" concernait la majorité des gens, qui ne sont pas précaires.
Mais après 5 ans de Sarkozy, la précarité va augmenter, ses mesures vont dans ce sens.
Une majorité des gens n'est pas concernée par la précarité...et ne le sera pas (fonctionnaires, retraités, professions libérales, agriculteurs, et j'en passe...) et la majorité suffit à ce que ça n'intéresse pas les politiques.
Si on additionne l'ensemble de la population active ayant un cdi (une vingtaine de millions de gens) + les retraités (quelques millions) + les fonctionnaires, ça fait largement la majorité.
Sinon, je me range derrière toi sur l'idée d'une 'crise dans les médias'..cet antisarkosysme général dans quasiment tous les médias (tout le monde en convient) n'est pas bon, ni pour les médias eux-même, qui perdent en crédibilité aux yeux d'une partie de la population, ni pour les institutions.
Loïc : Une majorité des gens n'est pas concernée par la précarité...et ne le sera pas (fonctionnaires, retraités, professions libérales, agriculteurs, et j'en passe...)
C'est un troll ? C'est réussi... Un fonctionnaire peut être en situation de précarité selon des procédures complexes à expliquer mais réelles (vous savez par exemple ce que cela veut dire que postuler dans la territoriale après avoir réussi un concours ?), les professions libérales et les agriculteurs le sont encore plus et en fait sont parmi les premiers précaires.
@Loïc,
Vous êtes à côté de vos pompes!
non, Dominique, je te rassure, je ne suis pas un troll. Eric pourra te le confirmer. (mais je me suis rendu compte depuis longtemps que quiconque n'était pas d'accord avec le discours gaucho-misérabiliste ambiant qui règne sur les blogs était considéré comme un troll).
A te lire, Dominique, la précarité est partout. Moi, je suis ouvrier et quand je discute avec mes collègues à l'usine, je me rends compte que la précarite est le cadet de leur soucis. Quand on leur parle 'salaire', déjà ça accroche mieux. D'ailleurs, la preuve : tu me dis que tout le monde est en situation de précarité, or le résultat des élections de 2007 ne semble pas indiqué que les gens ont voté en fonction de cette donnée.
Mais de toute façon, à la limite, je suis d'accord avec, la précarité est partout. C'est la vie. Tout est précaire. et encore heureux..sinon, on s'emmerdrait quand même beaucoup, non ?
Merci Jayrémie. mais présentement là, je suis dans mes pantoufles et mes pompes les plus proches (des Laurent Pellet) sont à une dizaine de mètres, c a d dans le garage.