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  • Le Top 50 des influents sur Twitter

    Bernardo Huberman et son équipe de scientifiques ont analysé des milliers de comptes Twitter. A l'aide d'un algorithme, ils ont pu déterminer qui étaient les plus influents (et non pas les plus populaires). L'influence, sur Twitter, c'est, notamment, la capacité à faire réagir (et retwitter) ses "followers".

    Voici les 50 plus influents sur Twitter:

    1

    @mashable Pete Cashmore 2037840 59
    2 @cnnbrk CNN Breaking News 3224475 71
    3 @big_picture The Big Picture 23666 92
    4 @theonion The Onion 2289939 116
    5 @time TIME.com 2111832 143
    6 @breakingnews Breaking News 1795976 147
    7 @bbcbreaking BBC Breaking News 509756 168
    8 @espn ESPN 572577 187
    9 @harvardbiz Harvard Business Rev 219039 227
    10 @gizmodo Gizmodo 111025 237
    11 @techcrunch TechCrunch 1402254 319
    12 @wired Wired 547187 322
    13 @wsj Wall Street Journal 366133 358
    14 @smashingmag Smashing Magazine 224333 360
    15 @pitchforkmedia Pitchfork 1494896 384
    16 @rollingstone Rolling Stone 133999 436
    17 @whitehouse The White House 1794544 448
    18 @cnn CNN 1196719 473
    19 @tweetmeme TweetMeme 52386 515
    20 @peoplemag People magazine 2099081 565
    21 @natgeosociety National Geographic 274851 603
    22 @nytimes The New York Times 2502914 705
    23 @lifehacker Lifehacker 62302 708
    24 @foxnews Fox News 260081 710
    25 @waitwait waitwait 32895 824
    26 @newsweek Newsweek 1250884 844
    27 @huffingtonpost Huffington Post 632555 849
    28 @newscientist New Scientist 144355 852
    29 @mental_floss Mental Floss 68975 874
    30 @theeconomist The Economist 311109 902
    31 @emarketer eMarketer 30235 906
    32 @engadget Engadget 135418 999
    33 @cracked Cracked.com 110611 1037
    34 @slate Slate 71091 1040
    35 @bbcclick BBC Click 1749470 1041
    36 @fastcompany Fast Company 148292 1056
    37 @reuters Reuters Top News 194429 1119
    38 @incmagazine Inc. Magazine 109256 1143
    39 @eonline E! Online 2271026 1227
    40 @rww Richard MacManus 1037907 1232
    41 @gdgt gdgt 20556 1315
    42 @instyle InStyle 1716786 1330
    43 @mckquarterly McKinsey Quarterly 90981 1354
    44 @enews E! News 279737 1540
    45 @nprnews NPR News 270561 1572
    46 @usatoday USA TODAY Top News 62790 1628
    47 @mtv MTV 648014 1714
    48 @freakonomics freakonomics 124751 1784
    49 @boingboing Boing Boing 48649 1811
    50 @billboarddotcom Billboard.com 63766

    1818

    source: cam via The Economist

  • InaGlobal

    InaGlobal, qui s'intitule La revue des industries créatives et des médias, a été lancée en octobre par une équipe internationale de spécialistes présents dans plus de 30 pays différents, sous la houlette de Frédéric Martel et de Matthieu Gallet, PDG de l’Institut National de l’Audiovisuel.

    Depuis sa création en 1975, l’Institut national de l’audiovisuel (Ina) est tourné vers la conservation du patrimoine audiovisuel français et sa transmission, mais il a aussi dans ses missions la formation aux métiers de l’image et du son, et la recherche sur les industries culturelles et les médias. L’Ina a développé un large pôle formation et recherche, InaSup, et a publié, en trente-cinq ans, d’innombrables livres, thèses et revues reconnues tant par les professionnels que par la communauté scientifique.
    C’est dans cette tradition de recherche et d’analyse des médias que se situe aujourd’hui InaGlobal, La Revue des industries créatives et des médias. Lieu original et unique sur la scène internationale, l’Ina est un établissement public qui peut dialoguer librement avec les universités et les institutions françaises et étrangères, mais aussi avec les entreprises privées, tout en conservant son indépendance. C’est le cadre idéal pour développer une recherche neutre et une information de qualité et pour donner naissance à un espace d’analyse pluraliste.
    Du cinéma aux mangas, en passant par la télévision, le jeu vidéo, l’édition ou la musique, InaGlobal s’attache à l’analyse de ces secteurs, en mettant l’accent sur la révolution numérique et Internet. Le temps long de l’analyse et celui de la recherche et de la réflexion de fond, avec validation, sont privilégiés, en dehors des scoops, hors accélération, et au-delà de Wikipedia et des tweets de 140 signes.
  • Le journalisme à la demande

    Des lecteurs qui financent directement des enquêtes de presse : un phénomène nouveau, importé des Etats-Unis, avec le site spot.us. Il arrive en France avec Jaimelinfo.fr et Glifpix.fr.

    "Né aux États-Unis, le principe du crowdfunding – littéralement, financement par la foule – appliqué à l’information est simple : journalistes indépendants ou internautes suggèrent sur le site Spot.us des sujets qui sont proposés aux donateurs potentiels. L’internaute choisit d’investir dix, vingt ou trente dollars sur la proposition qui lui plaît et qu’il juge utile.

    Le journaliste pourra commencer son enquête ou son reportage lorsqu’il aura décroché la totalité de la somme budgétée, de 100 à 3 000 dollars selon les sujets. « Je ne suis pas Bill Gates, mais je peux donner dix dollars. C’est le modèle d’Obama », argue David Cohn, le fondateur de Spot.us, en référence à la campagne présidentielle du candidat du Parti démocrate, que des millions de personnes avaient financée par de petites sommes.

    En Californie, des publications telles que le Oakland Tribune (aujourd’hui diffusé à 50 000 exemplaires, et qui a remporté deux prix Pulitzer) ou le San Francisco Magazine (100 000 exemplaires) ont tenté l’aventure. " (La Croix)

    A lire ailleurs:

  • Yahoo! en quatre mots

    Bartz_190.jpg"Contenu, communications, média et innovation". C'est ainsi que Carol Bartz, PDG de Yahoo! a résumé le sens de son entreprise.

    • A lire aussi: Yahoo! finit d'intégrer le réseau d'internautes créateurs Associated Content (AFP)

    (source: blog Bits nyt)

    photo

  • Écrire web: présentation Éric Mettout (CFJ)

    Voici une présentation, partagé par Eric Mettout (lexpress.fr), d'après une formation donée au Centre de formation des journalistes (CFJ), en 2010. (trouvé via Arnaud Thurudev)

    View more presentations from Eric Mettout.
  • Internet, médias et solidarité, selon Benoît Thieulin

    Benoît Thieulin est le fondateur de la Netscouade. Selon lui, Internet permet aux acteurs de la solidarité (ONG, notamment) de parler directement à leur audience, sans toujours en passer par la médiation journalistique:

    "Selon , Benoît Thieulin les acteurs de la solidarité doivent utiliser internet pour s’exercer à devenir des médias : « D’une certaine manière aujourd’hui, n’importe quelle association doit utiliser internet pour créer son propre média ».

    Internet révolutionne les médias en permettant à chacun d’écrire, d’éditer, de publier et de commenter une information. Cela entraine une nouvelle configuration des rôles entre médias et  organisations productrices d’informations : entreprises, collectivités, associations, organisations de la société civile.

    Les grands médias n’ont plus le monopole de la diffusion. Ils ont perdu ce monopole au profit des grands infomédiaires que sont les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, qui captent la manne publicitaire. Mais les médias ont également perdu ce monopole car les organisations politiques, économiques, sociales peuvent informer, sensibiliser et mobiliser directement les publics, sans nécessairement passer par les filtres de la presse écrite et de la TV.

    Il n’est pas question de se passer des médias pour informer, mais il faut repenser la relation entre  émetteurs d’informations,  intermédiaires et publics. La fonction du public comme dans la production d’informations est notamment à l’ordre du jour".

    (source: Solidaires du Monde)

  • Le Huffington Post se développe grâce aux blogueurs benevoles

    hufpo.jpg

    Le Huffington Post a trouvé un modèle économique et concurrence les grands journaux américains (Les Echos).

    Le Huffington Post a su transformer son audience en revenus : il devrait réaliser un chiffre d'affaires de 30 millions de dollars cette année et vise une croissance de 100 % l'an prochain. La base du modèle : l'internalisation à outrance. « Au début, c'était une obligation, car nous n'avions pas d'argent pour travailler avec des prestataires externes, sourit Eric Hippeau. Finalement, c'était une bonne stratégie. » Ainsi, la société emploie 35 développeurs dans le monde. Les 3,5 millions de commentaires générés tous les mois sur le site sont, eux, modérés en interne par une équipe de 25 personnes, quand la plupart des autres médias optent pour une gestion externalisée.

    Ce modèle repose largement sur l'activité de blogueurs bénévoles:

    Le « Huff Post » s'appuie aussi sur 10.000 blogueurs qui fournissent un contenu gratuit -600 articles sont mis en ligne tous les jours. « Nous ne rémunérons pas les blogueurs, mais nous leur apportons une audience de masse et des services : nos outils de publication, notre service de modération. Et la seule chose que nous leur demandons, c'est de publier en premier chez nous. »

     

     

  • Kim Jong-Il héros d'un Tumblr

    Je ne sais pas qui est l'auteur de ce Tumblr qui nous montre Kim Jong-Il dans diverses situations, mais faisant toujours la même chose: il regarde. Là, il regarde des seaux en plastique. http://kimjongillookingatthings.tumblr.com/

    kji.jpg

     

  • La pipolisation des journalistes

    Après les hommes politiques, c'est au tour des journalistes d'entrer dans les magazines people.

    Un phénomène plutôt nouveau, semble-t-il. Les présentateurs du JT sont starisés depuis longtemps. Ils sont abonnés à la couverture de télépoche et autre mag télé.

    Mais trouver un journaliste d'une rédaction écrite dans un magazine people, c'est plus nouveau. Fabrice Lhomme et Fabrice Arfi n'ont rien de stars people. Il n'ont pas, pour autant, ce qu'o appelle un physique de radio. Col mao élégant pour le premier, barbe finement sculptée pour le second, les deux journalistes de Mediapart ont posé pour le photographe de Grazia.

    grazzia mediapart.jpg

    Une explication, peut-être: les journalistes de Mediapart viennent du web. C'est un écran, ce qui favorise la pipolisation. Mais, surtout, ils ont subi une forte médiatisation suite à leurs révélation sur l'affaire Woerth et, plus récemment, le vol d'un ordinateur dans les locaux de leur journal. Ces journalistes sont devenus sujets du journalisme et acteurs de l'actualité.

    En revanche, personne ne s'étonnera de voir Laurence Ferrari dans Gala. Image classique d'une star du petit écran mettant en scène son bonheur.

    ferrari gala.jpg

    Audrey Pulvar est entrée de son plein gré dans l'univers des journalistes people par le biais d'un reportage de Paris Match en 2009. Depuis, être exposée dans les magazines la dérange un peu. Elle et Arnaud Montebourg réclament 45 000€ à Closer pour atteinte à la vie privée.

     

    Quant à Ali Baddou,sa présence dans les magazines people semble moins évidente. Ce journaliste, 36 ans, diplômé en philosophie, officiait il y a peu à France Culture. Et, déjà, le très sérieux Jeune Afrique, signale: "elles tombent toutes sous le charme du jeune journaliste Ali Baddou. Fils d’ambassadeur, agrégé de philosophie, ex-présentateur de la matinale de France Culture et chroniqueur du très branché Grand Journal de Canal+, ce Franco-Marocain de 35 ans a tout pour plaire."

    La présence quotidienne du journaliste dans une émission télévisée, voilà ce qui lui vaut ce statut envié de people. La semaine dernière, il était dans Voici. Voilà:

    Baddou.jpg

    Allez, pour vous récompenser d'être arrivé jusque là, voici la photo d'un (vrai?) journaliste dans les bras d'une vraie people. clic!

  • L'outing de Jean-Pierre Pernaut (Houellebecq)

    Dans La Carte et le territoire, le roman qui a valu à Michel Houellebecq de décrocher (enfin) le prix Goncourt, un personnage porte le nom de Jean-Pierre Pernaut et il fait son outing. Il apparaît dès la page 26 du livre:

    « Comment se fait-il que les nouveaux cuisiniers », demanda-t-elle après une première gorgée, je veux dire les cuisiniers dont on parle, soient presque tous homosexuels ?
    — Haaa !... » Anthony s'étira voluptueusement sur son siège, promenant sur la salle de son restaurant un regard ravi. « Alors là ma chérie c'est le grand secret, parce que les homosexuels ont toujours a-do-ré la cuisine, depuis l'origine, mais personne ne le disait, absolument personne. Ce qui a beaucoup joué je crois, c'est les trois étoiles de Frank Pichon. Qu'un cuisinier transsexuel puisse décrocher trois étoiles au Michelin, ça, c'était vraiment un signal fort !... » Il but une gorgée, sembla se replonger dans le passé. « Et puis, évidemment ! » reprit-il avec une animation extraordinaire, évidemment ce qui a tout déclenché, la bombe atomique, ça a été l'outing de Jean-Pierre Pernaut !
    — Oui, c'est sûr que l'outing de Jean-Pierre Pernaut, ça a été monstrueux... » convint Georges de mauvaise grâce. « Mais tu sais, Tony... » poursuivit-il avec des tonalités sifflantes et querelleuses, « au fond ce n'est pas la société qui refusait d'accepter les cuisiniers homosexuels, c'est les homosexuels
    qui refusaient de s'accepter en tant que cuisiniers. Regarde, nous, on n'a pas eu un article dans Têtu, rien, c'est Le Parisien qui a parlé du restaurant en premier. Dans le milieu gay traditionnel, ils trouvaient ça pas assez glamour de se lancer dans la cuisine. Pour eux c'était popote, c'était popote, exactement ! » Jed eut soudain l'intuition que la rancune évidente de Georges s'adressait, aussi, aux bourrelets naissants d'Anthony, commençait lui-même à regretter un obscur passé cuir et chaînes, préculinaire, enfin qu'il valait mieux changer de sujet. Il reprit alors habilement sur l'outing
    de Jean-Pierre Pernaut, sujet évident, énorme lui-même en tant que téléspectateur avait été bouleversé son : « Oui, c'est vrai, j'aime David » en direct devant les cameras de France 2 resterait à ses yeux un des moments incontournables de la télévision des années 2010, un consensus s'établit rapidement à ce sujet, Anthony resservit une tournée de bas armagnac. « Moi je me définis, avant tout, comme téléspectateur ! » lança Jed dans un élan fusionnel qui lui valut un regard surpris d'Olga.

    320.jpg


  • Curated.by: raconter des histoires avec des morceaux de web

    Ces derniers jours, j'ai essayé curated.by, une application qui permet, si j'ai bien compris, de combiner à sa façon des Tweets, des videos ou d'autres portions de web.

    J'ai déjà parlé il y a quelques temps des "digital curators", ces sortes de commissaires d'expositions virtuelles, qui assemblent des portions de textes, images, son, videos, etc. Le tout permet, par exemple, aux sites Internet de faire vivre leurs archives et de les reproposer à leurs lecteurs.

    Avec curated.by j'ai la possibilité de faire du "curatoring" en temps réel. C'est-à-dire qu'au lieu de voir tous mes tweets s'envoler et ne pas donner grand chose, au final _ là, je vais pouvoir en faire de jolis bouquets, de jolies histoires que je vais reproposer à mes lecteurs.

    Par exemple, j'ai publié un "bundle" (c'est le nom en anglais qu'on donne à cet objet nouveau, qui se traduit, en gros, par "faisceau") sur la finance solidaire.

    finansol.jpg

    Pour l'instant ce service est en version bêta. On peut demander une invitation aux gentils inventeurs de cette chose. On les voit dans la video ci après:


  • Le Monde publie sa charte d’éthique et de déontologie

    Le groupe "Le Monde", qui vient d'opérer une recapitalisation (entrée de nouveaux actionnaires dans un montage), publie sa charte d’éthique et de déontologie. On y insiste notamment sur l'indépendance des journalistes.

     

    "La vocation des titres du groupe Le Monde est de fournir, sur tout support, une information de qualité, précise, vérifiée et équilibrée. Les journalistes doivent porter un regard critique sur l'information et faire écho au pluralisme des opinions.

    Les journalistes disposent des moyens nécessaires pour exercer rigoureusement leur métier, collecter et vérifier les informations, indépendamment de toute pression extérieure. Ils s'interdisent toute manipulation et plagiat, ne relaient pas les rumeurs, évitent le sensationnalisme, les approximations et les partis-pris. Ils doivent éviter tout lien d'intérêt avec les acteurs des secteurs sur lesquels ils écrivent, et s'engagent à déclarer tout conflit d'intérêt".

    le monde.jpg

    L'indépendance de la rédaction est rappelée:

    L'indépendance éditoriale des journaux du groupe Le Monde à l'égard de ses actionnaires, des annonceurs, des pouvoirs publics, politiques, économiques, idéologiques et religieux est la condition nécessaire d'une information libre et de qualité. Aucun texte ne peut leur être imposé, aucune orientation ne peut leur être dictée par une intervention ou une contrainte extérieure.

    Les actionnaires du groupe Le Monde garantissent l'indépendance économique de ses titres au sens de la présente Charte, mais se gardent d'intervenir dans leurs choix éditoriaux et leur traitement de l'information.