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  • Comment écrire un billet en 10 secondes grace à Twitter search

    Ecrire un billet de blog c'est facile! Vous rentrez un mot clé bien choisi dans le moteur de recherche de Twitter, vous appuyez sur Entrée et hop, vous faites une capture d'écran.

    Exemple: avec les mots "10 conseils". Vous obtenez un bel article avec des conseils pour les entrepreneurs.

    Mais vous pouvez le faire avec "comment faire" ou avec "justin bieber" ou "lady gaga" ou "apéro géant". A chaque fois, le résultat est étonnant.

    10 conseils.JPG ou
  • Le Huffington Post a 5 ans

    HufPo.jpg

    Le Huffington Post est sans doute le site d'information indépendant le plus visité. Il attire chaque mois 12,3 millions de visiteurs uniques (source: Comscore), soit plus que le Wall Street Journal et presque autant que le New York Times.

    (source: Business insider)

  • Les médias en France: une chronologie

    Le magazine Le débat propose sur son site une chronologie des médias en France (1953-2005). A télécharger.

    Cette chronologie de l'histoire des médias en France depuis 1953, établie par Bénédicte Delorme-Montini, complète la chronologie de la vie intellectuelle française qu'on peut trouver sur le même site sous le titre L'Aventure des idées. Une version abrégée est parue dans le n° 139 (mars-avril 2006) du Débat.

  • Des informations en Chine

    Vous connaissez peut-être ce blog d'une jeune journaliste travaillant pour un média d'Etat chinois, comme elle l'écrit dans sa présentation. Aujourd'hui, elle y publie quelques articles qu'elle a lu et qui sont "représentatifs de l'information comme elle est conçue en Chine : chiffrée, positive, diplomatique, emphatique, officielle, ennuyeuse, répétitive, langue de bois et pas réactive pour un sou... "

  • Extension du domaine du people

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    Laurence Pieau, rédactrice en chef de Closer, déplore la baisse des ventes des magazines people (dans L'Express). Et ce malgré l'arrivée de nouveau titres: "Grazia", "Envy" et "Be"... (Le Monde)

    Pour elle, il y a une cause à cela: les médias classiques marchent sur leurs plate-bandes. Tous font du people.

    Ainsi, comme l'explique Neila Latrous sur son blog, les médias dits "sérieux", jouent un double jeu: d'un côté utiliser le people pour augmenter les ventes, de l'autre critiquer la presse people quand elle dérape.

    Le problème survient quand la presse dite sérieuse dérape à son tour: ainsi quand l'Express, croyant faire un beau coup qui n'en était pas un publia malencontreusement les coordonnées d'une escort girl, qui étaient sensées rester privées.

  • Trouver un job pour 6$ grâce à Google

    C'est le dernier conte de fée raconté sur le net...

  • Que faire de toute cette liberté?

    Marianne~Libert$E9~Eug$E8ne~Delacroix.jpgAu fond, la question que nous pose les manifestations comme les apéros géants, c'est "Que faire de notre liberté?"

    Plus précisément, que faire de toute cette liberté que nous avons (ou croyons avoir) dans un monde sans repères, sans absolu, et sans limite clairement définie?

    Sur Internet, notamment, ce qui est possible devient réel, parce qu'on se dit: si on peut le faire, pourquoi ne pas le faire?

    Pour certains, la réponse à cette liberté angoissante (car pleine de risques) est toute trouvée: il faut interdire! Sans doute qu'il faut des interdiction, mais ça ne résoud pas le problème: ça le contient, ça le déplace.

    En effet, une fois posées quelques limites, la question reste: "Que faire de notre liberté?"

    photo: Tissot et Delacroix

  • Jean-Pierre Pernaut et les apéros géants

    Le reportage du journal de Jean-Pierre Pernaut sur les apéros géants est un modèle du genre. Une charge sans nuance où sont condensées toutes les critiques possibles et imaginables contre Internet. Un petit bijou de 2minutes 03 à revoir sur le site du Post.

    Dès les premières secondes, l'angle du reportage est posé. Les mots de Pernaut pour introduire le sujet sont: « A propos d'Internet ». Le sujet portera sur Internet et non sur la boisson ou l'alcoolisme.

    "Un phénomène bien inquiétant"

    Et donc, nous dit Pernaut,c'est « un phénomène bien inquiétant ». La ton du reportage est défini: il sera négatif. Et même « bien » négatif.

    Et si on écoute la conclusion, ce sont les mêmes mots qui reviennent: « Phénomène très inquiétant, tout cela sous le couvert de l'anonymat, y compris sur des blogs de sites beaucoup plus sérieux ». Tout y est: les adverbes et les adjectifs qui font peur, le jugement moral et la critique voilée (sous un anonymat que Pernaut réprouve pourtant) des concurrents de TF1.

    "Dérapages sur les réseaux"

    Il faut voir (et revoir) l'œil navré de Jean-Pierre Pernaut déplorant l' « anonymat » de ces facebookers qui n'ont même pas le courage de revendiquer leurs libations nocturnes.

    Pernaut lance le reoirtage. Florilège de critiques, tir à vue contre les réseaux sociaux et Internet.

    "Fausses rumeurs sur Internet"

    Sont évoqués les « les dérapages sur les réseaux que l'on appelle sociaux » avec cette langue de bois qui fait que tout est « dérapage », car la mot veut tout et rien dire.

    Bref, l'imprécision du vocabulaire se conjugue avec la partialité du commentaire. Le reportage à charge utilise les mots les plus usés et les arguments les plus éculés. Aucun respect du téléspectateur: il faut faire simple.

    Tout y passe: « les fausses rumeur sur Internet », les discussions « sans aucun encadrement », « des réseaux qui mêlent informations plus ou moins fiables et mensonges éhontés », en somme, « vraie ou pas l'information va à toute allure » car « sans modérateur, la liberté de propos est totale et les dérives faciles ».

    "Un gros n'importe quoi"

    L'apéro géant c'est surtout des victimes hospitalisés: « une soixantaine de personnes hospitalisées » et plus loin « bilan: une centaine de personnes hospitalisées et une trentaine en garde à vue ». Soixante ou cent? Le télespectateur ne le saura pas. La précision, apparemment, n'est pas de mise.

    Les personnes interviewées ont été bien choisies. Elles ont le même avis que Jean-Pierre Pernaut: ces apéros géants sont inquiétants. C'est « une grosse orgie, un gros n'importe quoi » relève une jeune fille.

    "C'est très dangereux"

    Un psychanalyste, « expert d'Internet », explique le phénomène: « on joue sur la modération entre pairs: c'est très dangereux » « ça peut aller jusqu'à la calomnie ou aux propos racistes ».

    Bien sûr, il vaut mieux regarder TF1. Là, les propos sont beaucoup plus "modérés".

  • The Economist échappe à la crise

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    The Economist est un des rares titres qui échappent à la crise de la presse, explique Xavier Ternisien dans une enquête fouillée, parue dans Le Temps.

    Malgré un prix de vente élevé, la majorité du chiffre d’affaires (60%) est réalisée par la publicité. L’hebdomadaire possède aussi un site internet payant, mais sa part est négligeable dans les recettes. Le groupe The Economist est détenu à 50% par le groupe britannique Pearson, qui édite notamment le Financial Times.

    Le succès de The Economist tient au sérieux des enquêtes sur l'économie, mais pas seulement.

    Très lu aux Etats-Unis, notamment après le 11 septembre 2001, il offre un regard plus large sur l'actualité: «La demande pour des informations internationales a augmenté aux Etats-Unis après les attentats de New York. The Economist propose une fenêtre sur le monde. Le fait que nous ne soyons pas américains nous confère une plus grande crédibilité.»

    Une autre spécialité du journal: les articles ne sont pas signés.

    «C’est notre marque de fabrique, justifie le patron du journal. Lorsque vous écrivez pour The Economist, vous devez justifier votre point de vue auprès des collègues qui travaillent avec vous. C’est très démocratique.»

  • Julien: de Skyblog à Youtube en passant par TF1

    Julien est un informaticien roux de 24 ans, membre du NPA. Il possède un skyblog. Lui aussi (comme Michaël Vandetta) il est passé du skyblog à la télé réalité sauce TF1 (l'émission l'Amour est aveugle).Ca n'est pas si étonnant que ça: les skyblogs (et les blogs en général) sont utilisés par les médias comme un vivier où on vient puiser à sa guise.

    Le plus gros buzz du moment.

  • Communication, interaction et reconnaissance

    Pierre Fraser rappelle quelques bonnes vérités (toujours bonnes à dire, mais difficile à entendre). Il nous dit que ce que nous faisons sur Internet et avec tous ces outils communiquants, ça n'est pas de la communication, mais juste de l'interaction.

    "Nous sommes passés à la vacuité de l’attente de la reconnaissance. L’interaction n’est pas devenue communication, elle est devenue reconnaissance pour le travail effectué et ce que je suis. Être reconnu est devenu la tendance de fond avec les médias sociaux. En réalité, on ne veut pas communiquer : on veut interagir pour être reconnu. C’est le culte de l’individu poussé à son paroxysme, la parfaite synchronie d’une société individualiste de masse."

    Sommes nous toujours conscient de ce besoin de reconnaissance qui nous anime lorsque nous interagissons sur le web?

    (signalé sur Twitter par Laurent Dupin)