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parti socialiste

  • Ségolène Royal, ses 10 questions et les blogs de gauche

    195411659.jpgSégolène Royal a lancé une consultation participative sur le net, en direction des militants désirs d'avenir et PS, et des sympathisants. Voici quelques réactions glanées sur les blogs de gauche.

    Ronald apprécie la méthode:

    "C'est en répondant à ces questions, sur un mode participatif avec les militants que le PS avancera. on doit sortir des tribunes creuses, des appels sans contenu réel et passer au stade suivant : la conception d'un nouveau modèle de société. Cela ne doit pas se faire en petit comité, et faire appel à l'intelligence collective, celle des militants, des élus, des anciens ministres et premiers ministres, des experts , des amis et des copains."

    Marc fustige les "pisse froid" qui refusent un débat qu'ils réclamaient auparavant:

    "Depuis la proposition de Ségolène Royal d'ouvrir le débat avec les militants… ça tire de partout… à gauche… la droite se contentant de regarder cela d'un air goguenard. Alors je veux bien admettre que le peuple de gauche est particulièrement râleur… mais là ça dépasse l'entendement."

    Pire racaille cible notamment François Hollande:
    Il cite Libé: "Du côté de François Hollande, on regrette cette initiative «parallèle» au travail «collectif» mis en place par la rue de Solférino." Et il demande: "Qu'est-ce que cela veut dire, au fait, le "parallèle" contre le "collectif"? Est-il illégitime de faire appel aux militants PS, voire au public des "sympathisants"?"

    Nicolas avoue: "Je suis de mauvaise humeur". Il ironise à propos de certains "camarades de notre groupe google de conspiration":"«Ah ah! au moins Ségolène Royal a des idées et lance le débat! » se réjouissent-ils benoîtement sans se rendre compte que : Petit 1 : elle n'a pas d'idée, elle a des bons scribes (il suffit de comparer l'oral improvisé et l'écrit préparé). Petit 2 : ça veut dire «les autres sont des gros nuls avec du poil dans les oreilles»."
    Son billet est titré: Moscovici président. Et il précise: "lui ou un autre". Quel autre?

    Selon Julien  "les réactions dilatoires d'apparatchiks sans talent ne font pas honneur au Parti Socialiste tel qu'il fonctionne sous nos yeux: ce n'est pas en disant sans cesse que ce qu'avance Ségolène Royal est banal et sans conséquence qu'on se sort d'affaire chez les cadres attachés au statu-quo."
    Des questions? 


    Maxime répond aux 10 questions de Ségolène Royal. Pour lui, certaines se réduisent à des interrogations rhétoriques ou elles induisent fortement la réponse. Exemple: "Que reprendre des modèles progressistes des autres pays et que rejeter ? Hmm la belle question orientée que voilà. Parlons de la Grande-Bretagne et des pays scandinaves, hmm?"
    Et si Maxime se trompait et que Ségolène Royal avait réellement voulu poser des questions? Zut, j'ai moi aussi fait une fausse question!
    Trublyone se contente (pour l'instant?) de reprendre les 10 questions.

    Versac n'en parle pas. Il explique, à ceux qui seraient tenter d'adhérer au PS (il n'en est pas, précisons-le), les démarches à suivre: "Entendons-nous bien, il faut que ton secrétaire de section voie ton visage et consigne ton ADN socialo-compatible, teste ton habileté à coller des affiches, réelles ou virtuelles, et vérifie ta technique de tractage comme ton habileté à prendre la parole lors de réunion de sections, avec un vocabulaire approprié."

    Donatien ne suit pas l'agenda Royal. Mais il a refait la bannière de son blog. Très réussie!

    photo: source 

  • Mitterrand l'Africain?, de Gaspard Hubert Lonsi Koko

    391d5418186d2f9946c638dae2cc1cf2.jpgMitterrand l'Africain? C'est le titre d'un livre de Gaspard-Hubert Lonsi Koko. Ce socialiste parisien, d'origine congolaise (RDC), anime le club Enjeux socialistes et républicains.

    Mitterrand l'Africain? Question étrange a priori. Et pourtant on apprend que dès le début de sa carrière, l'Afrique a tenu une grande place dans la carrière de Mitterrand.

    Il est ministre de l'Outre-mer en 1950. Par la suite, il sera ministre de l'Intérieur en 1954-55 dans le gouvernement de Pierre Mendès France. Les premiers feux de la guerre d'Algérie éclatent. On lui prête cette phrase: "La seule n'égociation, c'est la guerre". Mais cette phrase a été démenties par de nombreux historiend, dont Benjamin Stora, nous apprend G.H. Loni Koko. (J'ai le souvenir d'un prof d'histoire géo qui nous l'avait faite apprendre et la page wikipedia soutient que Mitterrand a prononcé une phrase à peu près voisine, comme quoi elle n'est peut-être pas à jour).

    Volonté de rompre avec le conservatisme

    Le livre porte principalement sur les deux septennats de Mitterrand. En gros, l'action de Mitterrand, concernant les relation franco africaines est jugée conservatrice, malgré une volonté, lors du premier mandat surtout, de rompre avec les pratiques anciennes.

    Le premier mandat est marqué par le discours de Cancun (je l'ai retrouvé ici). Il semblerait qu'il ait été rédigé par Régis Debray. Il a été entendu comme un discours d'espoir pour les peuples étrangers. Il s'adressait aux Mexicains mais avait une portée beaucoup plus large. Il s'est accompagné d'un changement de cap politique, vis à vis des dirigeants africains les moins démocrates. Mais ça n'a pas duré très longtemps. Ce qu'on appelle la Françafrique a repris le dessus. Les réseaux, les lobbys militaro-pétrolier et la complaisance envers certains chefs d'Etats.

    Démocratie et développement

    Lors du deuxième mandat, Mitterrand a prononcé le discours de La Baule en 1990. (lire ici) C'est un autre discours fort. On peut le résumer ainsi: " Le vent de liberté qui a soufflé à l'Est devra inévitablement souffler un jour en direction du Sud [...]] "Il n'y a pas de développement sans démocratie et il n'y a pas de démocratie sans développement. "