Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mort

  • Mourir de trop bloguer

    272837824.jpgIl y a 15 jours, écrit le New York Times, Russell Shaw, un blogueur prolifique, est est mort à 60 ans d'une attaque cardiaque. En décembre, un autre blogueur, Marc Orchant, est décédé à l'âge de 50 ans, de causes voisines. Om Malik, 41 ans, a survécu à une attaque cardiaque.

    Le journal s'interroge sur les conséquences sur la santé de ce blogging intensif. Ce sont des pros, pour la plupart. Ils sont payés au billet, et donc ils produisent beaucoup. Avec les conséquences sur la santé: stress, surmenage. "D'autres blogueurs se plaignent de perte de poids, de troubles du sommeil, etc."

    Officiellement, le blog n'est la cause d'aucun décès. Pourtant, Michaël Arrington (Techcrunch) a des troubles de santé. Il conclut que ce rythme de travail n'est pas tenable.

    Selon le NYT, plusieurs milliers de personnes vivent de leur blog. Ces "travailleurs de l'information" sont flexibles et, pour certains, précaires à souhait.

    Pour les blogs les plus compétitifs, l'information est une course de vitesse. Le premier billet en ligne rafle toute l'audience. D'où le stress. "A tout moment, même pendant que vous dormez, où vous craignez de rater une info", note Arrington.

    Info trouvée sur buzzfeed

  • Médias, répétition, mort

    La mort est le sujet qui intéresse le plus les médias. C'est ce que dit Michel Serres dans cette chronique prononcée à France Info (6'41).

    « Je vois maintenant les médias comme une église intégriste qui parle tout le temps de la mort et qui ne parle que de la mort. La répétition est toujours là et la répétition c'est l'instinct de mort. » nous dit le philosophe.

    Les médias répètent. Des chapelets de noms et d’images. Toujours les mêmes. Ce qui importe, c’est de répéter.

    On se souvient du 11 septembre. Les images des "twins towers" passaient en boucles. Les mêmes mots étaient répétés. Le conflit israélo-palestinien, la guerre d'Irak, les faits divers, c'est pareil. « On ne sélectionne les nouvelles que s’il y a plus de cent morts. C’est ça les nouvelles. Or ce ne sont pas des nouvelles du tout, c’est la répétition de la mort. Comment voulez-vous que l’occident ne soit pas mélancolique ? » s’interroge Michel Serres.