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afrique

  • La mort d'Omar Bongo vue par le GriGri international

    Le GriGri international est un journal satirique, créé au Gabon en 2001, pour s'opposer à Omar Bongo. Aujourd'hui, le GriGri, qui n'est plus qu'un site Internet, géré en France, réagit à la mort d'Omar Bongo:

    "Omar Bongo est mort. Une de nos premières raisons d'être s’éteint et rien, pas une seconde de joie vengeresse, pas un sourire secret, même pas un soupir de soulagement… non, vraiment, la mort de Bongo, rien. Ça prouve que nos attaques n’avaient rien de personnel, non ? "

    En mars dernier, j'avais organisé une entrevue avec le rédacteur en chef du Grigri et quelques blogueurs.

  • Le Gri-Gri international, le rire de l'Afrique

    Vous voulez savoir ce qui se passe au Togo ? Comprendre la crise ivoirienne ? Explorer les dessous de la politique d’immigration de la France ? Lisez le Gri-Gri International.

    Le Gri-Gri International est un journal satirique africain. Il a été créé en juillet 2001 par le journaliste gabonais Michel Ongoundou Loundah. Il paraît un jeudi sur deux. Il compte huit pages. Il coûte 2 €, soit 500 Francs CFA.

    Dans le Gri-Gri on trouve des caricatures d’Idriss Déby, Omar Bongo et… Jacques Chirac. On lit des reportages sur les pays francophones d’Afrique et les autres. Toujours avec de l’humour.

    Le Gri-Gri se bat pour la liberté d’expression. Il a été interdit par Omar Bongo au Gabon. Puis au Cameroun, dans la République du Congo et la République démocratique du Congo. Il a même été interdit de diffusion à l’Assemblée nationale le 9 février dernier. Une caricature de Jacques Chirac en short à côté d’une poupée vaudou à l’effigie de Sarko a été jugée « injurieuse ».On en a moins parlé que des caricatures de Mahomet…

    Le Gri-Gri a réalisé quelques coups journalistiques. L’interview de Jean-Marie Le Pen reste un sommet. Elle a été jugée « complaisante » par une partie de la rédaction. Résultat : plusieurs journalistes sont partis, la société des « amis du Gri-gri » s’est dissoute et le journal a frôlé la faillite.

    Mais il renaît, après 3 mois de crise, le 18 mai dernier. En Une, l’interview de Le Pen. Un entretien, effectivement, assez complaisant. Par exemple, la question « savez-vous que bon nombre d’Africains vous aiment bien ? » Il y a plus dérangeant ! Et on aurait pu lire ailleurs cette déclaration de Le Pen : « C’est vrai que chez les Français, il doit y avoir des racistes comme il y en a chez les Arabes, les Noirs et les Juifs. » Mais, reconnaissons que les médias ont toujours eu du mal avec le Front National…

    Le numéro suivant, le Gri-Gri faisait sa Une sur Dieudonné. Sans doute pour respecter l’équilibre droite gauche ? Deux numéros plus tard, on retrouve Dieudonné dans la page « spectacle ». Le Gri-Gri, un ami de Dieudonné ?

    Mais l’essentiel des informations proviennent d’Afrique. Le Gri-Gri donne éclairage différent de Jeune Afrique ou des journaux français. « Je suis personnellement abonné au Gri-Gri et pour moi il comble une lacune dans la presse franco-africaine diffusée en France. Par contre, ils ont encore beaucoup de progrès à faire dans le côté "gestion du journal", même si les articles sont très bons », explique l’animateur du site consacré à Pierre Mamboundou, opposant Gabonais.

    Le dernier numéro consacrait un dossier sur le Togo. Le personnel politique est passé au crible. La décolonisation et le rôle de la France est évoqué. Kpatcha Gnassingbé, président ministre de la Défense du Togo a droit a un portrait.

    Dans le numéro précédent, le 15 juin, le dossier portait sur les rebellions en Afrique. Côte d'Ivoire, Darfour-Soudan, Mali, Tchad, sont les étapes de ce voyage où on rencontre ceux qui sont "trop rebelles pour être honnêtes"...

    Le Gri-Gri est en vente en France dans les kiosques.

    Cet article a été publié sur Agoravox et CentPapiers