(Ce billet est rédigé en partenariat avec "Courrier international").
Quand Chris Anderson (Wired.com) a lancé son livre intitulé Free (où il explique qu'on peut gagner de l'argent en donnant des choses), il ne l'a pas mis gratuitement dans les librairies.
C'est peut-être ce qui incite au scepticisme vis-à-vis du gratuit, comme le montre cet article de Courrier international. On note ainsi que "le contexte économique difficile incite beaucoup d’entreprises à faire payer des biens et des services qu’elles offraient jusqu’ici gratuitement".
Nombreux sont les exemples de sociétés qui font payer des choses qui étaient gratuites avant.
"Les clients des compagnies aériennes – l’un des rares secteurs encore plus à sec que la presse – ont accepté sans trop rechigner la majoration de 15 à 25 dollars demandée pour l’enregistrement des bagages depuis l’année dernière [sur les vols intérieurs aux Etats-Unis]. Cet été, le patron de Ryanair, Michael O’Leary, a même émis l’idée de faire payer 1 livre sterling [1,10 euro] pour l’utilisation des toilettes à bord de ses avions".
Commentaires
Salut Éric. Une petite précision : Free de Chris Anderson est gratuit sous forme électronique (PDF ou MP3) aux États-Unis !
Michael O’Leary à même fait plus: faire payer plus cher les obèses par exemple. Mais ce n'était à chaque fois que pour se faire un coup de pub, créer le buzz.
@Rubin,
Oui, c'est restrictif, tout de même!
@Guillaume,
Ah?
C'est quand même pas mal, je trouve. Ça met autant que possible en adéquation les idées et les actes !
Le gratuit est-il vraiment gratuit?
Tout se paie à un moment donné. Un média gratuit, genre la radio..., fait toujours payer son coût de fonctionnement à quelqu'un. Si ce n'est pas le lecteur, c'est l'annonceur.
Sur la gratuité, je conseille le livre de Bomsel (en poche, donc moins cher :)). Parfois un peu technique mais très intéressant.
Une interview de Bomsel sur le sujet: http://www.journaldunet.com/itws/it-bomsel.shtml