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Pour les SDF : interpellez les élus

L'association Emmaüs invite les Français écrire à leurs élus pour leur demander de créer "de petits centres d'hébergement" de proximité.

Faites ce geste de solidarité avec les SDF. Ecrivez à votre maire. Demandez à vos amis de le faire. Un courriel ou un courrier papier suffit.

Une lettre type est disponible sur le site d’Emmaüs. n voici le texte:

""La solidarité avec les SDF, je suis prêt(e) à la vivre tous les jours de l'année, hiver comme été. Pour cela, je suis d'accord pour  qu'un centre d'accueil et d'hébergement de petite taille, ouvert 24h/24, pouvant héberger une trentaine de personnes venant de la rue, soit implanté dans mon quartier. Je m'engage à soutenir de tels projets, y compris dans mon environnement proche, auprès du maire de ma ville ou de mon arrondissement. Je trouve utile que mes impôts permettent d'ouvrir de nouveaux centres."  

Commentaires

  • juste un lien sur un article que j avais ecrit sur les sdf: les connaitre c'est le premier devoir d'un politique:
    http://pensees-rebelles.blogspirit.com/list/les_points_de_la_loi_dite_sur_l_egalite_des_chances__

  • Eric : merci je vais le faire et relayer.
    Tu sais à peu près ce que je pense du sujet, je ne répète pas !
    :-)

  • Merci de me faire découvrir cette initiative ! C'est le bon sens même, en effet, pour faire bouger durablement les choses, on l'espère... Bonnes fêtes et bonne année à vous.

  • ça devient n'importe quoi cette surmédiatisation des sdf. c'est à l'association ou la personne politique qui se montrera le plus auprès de ces pauvres gens.
    Ah, la gauche découvere le problème des sans-abris ! ba, c'est vrai, qu'il n'y en avait plus en seul entre 1997 et 21 avril 2002 à minuit. ils avaient tout été relogés, avaient trouvés du boulot et tou allait pour le mieux dans le meilleur des mondes !
    Ce n'est pas se montrer qu'il faut faire, c'est agir, et en silence si possible, pas faire 'le mec cool qui est sensible au problème des sans abris'. N'importe quel citoyen y est sensible, ou alors on n'est pas des êtres humains.
    Tout ce remue-ménage me dégoute profondément.

    C'était l'un de mes 2 coups de gueule du jour (l'autre étant la pendaison -abominable - de Hussein et le fait qu'on ait juste à travers le monde des 'rappels' qu'on est sur le principe contre la peine de mort. ça me dégoute. Ou on est pour, alors on est content, ou on est contre, alors il fallait tout faire pour éviter ce meurtre. TOUT

  • Loïc,

    "N'importe quel citoyen y est sensible, ou alors on n'est pas des êtres humains."

    Prenons la réaction de Joëlle Ceccaldy-Raynaud, elle est drôlement sensible au problème des SDF qui vivent dans la commune dont elle est le maire:

    http://www.monputeaux.com/2006/12/signez_la_chart.html

    Je ne vois pas ce qui te dégoute dans la médiatisation des SDF. Tu préfères les traditionnels reportages sur le gavage des oies et la confections des bûches au chocolat?

  • je ne préfère rien du tout. Il y a un temps pour tout et on ne doit pas gâcher les fêtes parce qu'on sait qu'au même moment des gens souffrent..sinon, on ne peut plus vivre.
    Concernant, les sdf, il faut agir plutôt que communiquer.

  • rien à voir Eric, pourquoi y-at-il de pub à gauche de ton blog ?

  • loïc,

    "Il y a un temps pour tout et on ne doit pas gâcher les fêtes parce qu'on sait qu'au même moment des gens souffrent."

    Mais, justement, le vrai sens de Noël, ce n'est pas de consommer, c'est de penser aux autres.

  • l'un n'empêche pas l'autre, Eric. On peut penser aux autres tout en acceptant un joli cadeau high tek ou en buvant un bon petit vin d'alsace en mangeant des crudités. On peut vouloir faire plaisir à ceux que l'on aime sans pour autant oublier ceux qui souffrent..(il est même d'ailleurs naturel de faire avant tout plaisir à ceux que l'on aimer, d'aimer avant tout ceux que l'on aime).
    Mais je suis persuadé d'une chose : dans le domaine de la lutte contre la pauvreté, ce sont ceux dont on parle le moins qui en font le plus.

    On dit souvent 'ça ne devrait pas être aux restos du coeur ou à différentes assos de faire quelque chose, ça devrait être à l'Etat'. Imagine-ton une société où on nationalise (ou fonctionnarise) la générosité et le bénévolat. On devine qu'en devenant fonctionnaire, un ex bénévole serait alors plus attaché à défendre ses acquis sociaux en faisant grève qu'à lutter sérieusement, corps et âme contre la pauvreté.
    Je parle aussi pour toutes les ONG auxquelles l'état ne peut se substituer. d'ailleurs, elles ne le veulent pas. Leur force est justement l'indépendance.
    L'Etat doit intervenir en amont pour corriger les excès du sytème par une politique juste de redistribution et en France, on fait tout ce qu'il faut pour celà. Mais comme dit, il y a quelques temps, n'importe qui ne devient pas sdf. Il faut un concours de circonstance que seules les dérives du libéralisme ne peut expliquer.

  • Loïc,

    "Mais je suis persuadé d'une chose : dans le domaine de la lutte contre la pauvreté, ce sont ceux dont on parle le moins qui en font le plus."

    D'accord avec toi.
    Mais il ne faut pas craindre de temps en temps, d'ouvrir un vrai débat. Nous sommes en période pré-électorale; cela s'y prête. Il faut savoir quelle société on veut.
    On ne peut pas dire que l'on a trop parlé des sans abri ces dernières années. La preuve, les stats de l'insee date de 2001.

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