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étudiant

  • Les étudiants en grève se méfient de la propagande médiatique

    A force de se faire truander par les médias, les étudiants qui manifestent ont mis au point des méthodes pour contourner la propagande anti-grève.

    Propagande: le mot est dur. Mais il est juste. Si vous avez vu, cette semaine, des reportage télé pro-grévistes (que ce soit chez les cheminots ou les étudiants), signalez-les moi!

    Bref, pour déjouer le jeu médiatique, les étudiants ont inventé un procédé amusant. C'est Le Monde qui raconte ça:

    "Ils s'appellent tous "Robert" ou "Martine" : les étudiants grévistes de l'université Montpellier-II ont adopté cette convention pour ceux d'entre eux qui s'adressent à la presse. Ils n'en démordront pas. "C'est pour éviter que certains deviennent les chouchous des médias", explique une "Martine", étudiante en troisième année de licence de physique-chimie."

    Le journaliste du Monde est dérouté face aux armées de Robert et Martine...

    Ailleurs, sur les blogs, la propagande d'Etat médiatique inspire le dégoût.

    Bernard Langlois, dans Politis, résume très bien le problème:

    "La façon dont la presse en général et les radios et télés en particulier rendent compte des conflits sociaux en cours suffit à expliquer pourquoi le fossé ne cesse de se creuser entre la profession de journaliste et une fraction grandissante du public. Il ne faut donc pas s’étonner que les reporters subissent de plus en plus souvent un accueil hostile, notamment dans les situations tendues ­ comme sur les campus en ce moment ; ni que de plus en plus de gens délaissent télé-aux-ordres ou presse-qui-ment, et cherchent leur bonheur sur le Net."