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Le web sans site

Certaines sociétés de médias ont décidé de publier des informations sans les héberger sur un site Internet. C'est le cas de l'agence Associated Press (AP). Elle dispose d'un compte Twitter qui renvoie vers des articles publiés sur une page Facebook. Bien sûr, l'AP a aussi un site Internet, mais le fait de publier sur Facebook permet de trouver de nouveaux lecteurs. (source: Steve Rubel)

Certains accueillent avec enthousiasme cette nouvelle façon de publier sur le web sans site. Les lecteurs se réfèrent à un auteur ou un média, mais pas à un site. Publier hors du site permet de se disséminer et de toucher plus de lecteurs.

Ainsi, par exemple Luc Mandret, facebooker averti, a pu entrer en contact avec Thierry Saussez, le responsable de la communication du gouvernement, par le biais des commentaires sur Facebook, alors que son blog n'aurait peut-être pas permis cet échange.

 

Rassembler son activité en ligne

D'autres sont plus sceptiques. Ils sont favorable à un site et un hébergement personnel, notamment pour les auteurs qui veulent protéger un tant si peu leurs production.

C'est notamment ce qu'explique Hubert Guillaud:

"Le site de l’auteur est le moyen de rassembler cette présence en ligne sur de multiples sites sociaux (twitter, facebook, shelfari, youtube…) et de lui assurer une pérennité qui ne soit pas dépendante de services 2.0 qui peuvent disparaître demain.

Le rôle du site web de l’auteur doit d’être un hub de son activité en ligne, le point central de l’information pour les lecteurs, une ressource pour les médias, la clef pour construire la marque de l’auteur. Kirk Biglione insiste : ça commence par l’achat d’un nom de domaine. Seul moyen de construire sa présence et de maîtriser, un tant soit peu, ce sur quoi pointe les premiers résultats d’une requête sur votre nom."

Commentaires

  • J'ai le sentiment qu'il faut les deux. Une place centrale et plein de "rues" (canaux ?) qui en partent pour y revenir !
    :-))

  • Le site est indispensable. Aujourd'hui, tout le monde ne jure que par les réseaux sociaux. Mais demain, quand sera-t-il ? Pour un auteur, il faut qu'il s'inscrive dans le temps. Et comme le reporte Hubert Guillaud, le point central (le Hub) doit être la base névralgique de laquelle tout part et tout revient.

  • @Arf,

    Comme toi, je suis plus séduit par le site personnel, le lieu virtuel bien identifié.

    Mais ça n'exclut pas, comme le dit @Poireau, une participation "hors site". La dynamique des réseaux sociaux est bénéfique.

  • Je suis d'accord Eric, on n'est plus "blogueur" ou même journaliste, même un véritable identité numérique qui s'exprime.



    PS : attention si tu fais des fautes au nom de Thierry Saussez, il va venir poster des commentaires ;)

  • Un "hub" central, dont on maîtrise les données, me paraît indispensable.

    Une solution efficace et économique, puisqu'elle ne nécessite pas la création ou l'hébergement d'un site web, consiste à utiliser un domaine ".tel".

    Voir le site de la communauté francophone ".tel" : http://www.ToutPointTel.fr

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