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Le presse populaire vend des émotions négatives

Crash d'un airbus ou mort d'un chanteur planétaire, les médias nous abreuvent de détails sur des faits divers mortels. D'où vient cette insistance et pourquoi ces faits en particulier font l'objet d'une telle couverture médiatique?

Les médias, semble-t-il, sont fortement liés à la mort. Cela va au-delà de la nécessité d'informer. Comme s'il y avait là une forme de rituelle qui convient à nos sociétés qui sont celles d'après la religion.

Eckhart Tolle, auteur qui observe nos sociétés sur le plan de leur évolution spirituelle, dénonce le rôle de certains médias, qui prospèrent grâce aux informations négatives:

"La presse populaire ne vend pas des nouvelles. Elle vend fondamentalement des émotions négatives […] "Scandale!" ou "Salauds" clament les titres de dix centimètres de haut. La presse populaire britanique excele dans ce domaine. Elle sait que les émotions négatives font plus vendre de journaux que les nouvelles. En général, les médias transmettant les nouvelles, télévision y compris, ont tendance à prospérer grâce aux nouvelles négatives. Plus les choses sont graves, plus les présentateurs sont passionnés. Souvent, l'excitation négative est crée par les médias eux-mêmes".

PS: en ce moment les commentaires sont modérés car je n'ai pas accès à mon ordinateur. La semaine prochaine, tout doit rentrer dans l'ordre. Que cela ne vous empêche pas de commenter!

Commentaires

  • La presse populaire vend des émotions, c'est exact, mais pas forcément négatives (à moins de considérer comme négatif le mariage de Charles et Diana, par exemple).

  • Abdel Malik dit souvent : un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse. Je ne sais pas si la phrase est de lui mais c'est exactement cela. L'ordinaire n'a pas d'intérêt pour la presse, people ou non !
    :-)

  • Elle vend des émotions et pas que des négatives, c'est vrai.... Mais les émotions négatives ont tendance à prendre assez nettement le dessus !

  • C'est vrai que les émotions vendues ne sont pas forcément négatives, mais je pense que les négatives sont plus faciles d'accès que les positives, et sûrement plus universelles...

  • Si les médias vendent du négatifs, c'est aussi parce que l'audience exprime aussi une demande de sensation, de "non banalité". Les médias surfent donc sur cette demande. Businessement parlant, c'est normal, mais en regardant plus profondément, c'est vrai que c'est un peu dérangeant de ne voir que de l'actus négatives.

    Vive les news positives et le journal de Jean Pierre Pernault de 13h!! :D

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