Cette semaine, plusieurs journaux ont titré sur "la chasse aux riches", avec des variantes.
Ce week-end, le JDD lançait: "La Chasse aux riches". On y lit notamment Bernard Tapie critiquer les hautes rémunérations des patrons. Savoureux!
Aujourd'hui, Challenges titre "La chasse au patron" et Valeurs actuelles "La chasse aux patrons", au pluriel. 
La nuance a peut-être un sens.
The Economist titre "Under attack". Traduction: la chasse aux riches.
Donc, pour ces hebdos, les patrons sont des proies. Traquées par qui? Par leurs salariés, qui passent du statut de "victimes" de plans sociaux à celui de chasseurs.
Commentaires
même pas peur: http://twitpic.com/2pyjf
pfff ... ils ne savent vraiment plus quoi inventer !
@ °
Les salariés sont vraiment des enfoirés.
Les pauvres sont odieux !
Et, entre chasseurs et casseurs, la langue du Roi de l'Élocution pourra, une fois de plus, opportunément fourcher. C'est juste une histoire de haches...
Combien sont-ils ces riches patrons ?
Aujourd'hui, à force de parler de ces sommes d'argent octroyées grâce à la bourse, tous les patrons sont mis dans le même panier alors que c'est loin d'être le cas. La plupart du temps, pour les petits patrons, leurs employés sont mieux payés qu'eux, ne travaillent que 35 heures, partent en week end alors que leurs patrons restent à leurs postes.
L'argent gagné à la bourse ne résume pas une situation du monde car la crise internationale est due à un jeu virtuel et non à une réalité vécue par des millions de petits chefs d'entreprise qui se battent pour garder leurs marchés.
Aujourd'hui on mélange tout ! La médiatisation fait beaucoup de mal car il n'y en a plus que pour l'argent. Je trouve cela triste car beaucoup de gens adorent leur travail et vivent pour cette passion. Cela ne passe pas par combien je gagne mais par j'aime mon travail et c'est ce qui importe.
@Patricia,
Vous avez parfaitement raison.
Comment c'était déjà cette histoire du lien entre le patronat de haute tenue et la bourgeoisie ? Ces histoires d'arrangements, tu me tiens, je te tiens et enrichissons-nous ensemble ?
En ce moment, on dirait que la bourgeoisie sentant le froid du couperet de la justice populaire vouloir reprendre du service, nous lache quelques uns de ses associés.
Les plus parvenus restent encore et bien planqués mais doivent déjà trembler…
:-))
[Dans l'Histoire, la bourgeoisie s'en sort toujours de toute manière, c'est désespérant…].