Seuls deux quotidiens voient leurs ventes augmenter par rapport à l'an dernier: Les Echos et Aujourd'hui en France.
Le Figaro, -13,3%
Libération, -20,2%
Le Monde, -11%
La Tribune, -10,6%,
La Croix, -13,4%,
L’Equipe, -2,5% ,
le Journal du Dimanche, -8,1%
l’Humanité -13,3% .
Les Echos, (+7,1%) et
Aujourd’hui en France, (+1,8%).
(source: OJD).
Commentaires
La bonne nouvelle c'est que Joffrin prend le bouillon.
oui impressionnant la chute de Libé...
Ah ils peuvent parader dans leur querelle d'audience en ligne, dont le financement réel est largement déficitaire si les sites du Monde et du Figaro devaient payer une véritable rédaction...
Curieux effet de hausse pour Les Echos alors que La Tribune chute : est-ce dû à un meilleur traitement de l'actualité économique ?
Et le Parisien qui marche toujours de mieux en mieux... interpelant les chutes des trois journaux d'opinion - donneurs de leçons Libé - Fig - Le Monde...
Merci du billet (le genre de billet qui confirme qu'ici c'est mieux que chez JMMorrandini ^__^ marrant toujours les Wikio)
Libé a fait le choix de ce clown de Joffrin. Bienfait pour eux.
Je n'ai visiblement pas été la seule à ne plus acheter ce torchon pour bobos.
Enikao, la Tribune vendait de toute manière déjà beaucoup que les Echos depuis des années. La gestion de Bernard Arnault a été catastrophique, le journal était en déficit constant. Ce quotidien disposait en outre de moins de journalistes que son concurrent et il a dû en licencier plusieurs fois. Alors il est difficile de relever le niveau avec moins de pages, moins de temps pour mener des enquêtes et plus de pressions pour ne pas traiter certains sujets financiers sensibles ou en lien direct avec l'actionnaire principal. Le même phénomène s'observe pour le Monde et surtout Libé qui ont beaucoup licencié ces derniers temps : les nouvelles formules plus légères et moins chères font perdre des lecteurs. Cela dit, comme les gens les plus compétents fuient les Echos pour éviter de cohabiter avec Arnault qui les a rachetés, les bons chiffres ne vont pas durer. Arnault le sait, puisqu'il veut racheter l'hebdomadaire économique de Dassault afin de conserver une place au moins dans ce créneau : la presse magazine est la seule à se maintenir ou à progresser. Mais tout cela ne peut être exposé par la presse qui dépend du principal groupe de luxe mondial par la publicité : peu de titres peuvent dire qu'Arnault est nuisible à l'éthique et incompétent en matière de presse. L'embellie des Echos repose en fait sur les acquis précédents et elle risque de ne pas durer.
Plusieurs raisons à ça, la première, sûrement le prix . Payer tous les jours 1 € 20 ou 1 € 30, ça finit par faire lourd, ce qui explique que le Parisien à 0.80€ non seulement ne soit pas touché, mais soit le seul à progresser.
Autre raison possible, la possibilité de s'abonner sur internet gratuitement, qui permet un rapide tour d'horizon chez les leaders d'opinion (libé, le monde, le figaro)
Troisième raison, le fait que ces journaux n'offrent plus aux lecteurs ce qu'ils veulent y trouver
Ca aurait été intéressant d'avoir les nombres d'exemplaires pour se faire une idée de se que représente la diffusion de ces quotidiens, mais aussi pour évaluer concrètement ce que signifient les pourcentages.
Pour ce qui est d'Aujourd'hui en France, si on le couple avec Le Parisien les ventes baissent, à ce qu'il me semble.
@Olivier,
Oui, l'argument du prix est central, et on a bien une information à deux vitesses. Ceux qui lisent le Monde et ceux qui lisent 20minutes et lemonde.fr.
Le Parisien cartonne et c'est tant mieux! certes, ce n'est peut-être pas d'un grand niveau, mais ils ont le mérite de s'intéresser à leurs lecteurs, eux. Les autres journaux se permettent de donner des leçons, alors que le Parisien, de son côté, avance, avance, innove, ils essaient des trucs!
Par contre, la baisse de Libé est assez inquiétante je trouve
@ Dominique : oui, j'ai vu passer les plans de licenciement. Une rédaction apauvrie, ça finit par toucher la qualité rédactionnelle à un moment ou à un autre.
La Tribune a toujours été derrière Les Echos mais pour ma part je n'aime pas la maquette, et Alain Weill n'a pas redonné au titre un nouveau souffle. Il pourrait tirer parti de la complémentarité web / radio / print, mais je ne vois rien venir...
Ceci dit, les statistiques OJD ont été arrêtées il me semble juste avant la panique boursière. Je suppose que les quotidiens économiques ont vu leurs ventes remonter mais c'est un simple pressentiment.
Il semble que ce soit une hausse de 20% : http://www.ozap.com/actu/presse-economique-connait-crise/169196
Est-ce la fin d'un modèle économique ?