Voilà une photo que j'ai prise près de chez moi. Le papier blanc est une de ces petites annonces de demande d'emploi que certains collent sur nos murs. A lire sur le blog équilibre précaire.
La bouteille à la mer du précaire
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Commentaires
Curieuse annonce !
en lisant ce billet et ton billet suivant sur le top machin wikimachin, je pensais que les précaires n'étaient pas une bonne moisson pour ton blog, si l'on s'en réfère au nombre de commentaires.
le précaire n'est pas rentable
mais ça on le sait déjà.
@Anne,
C'est tout le drame!
Et je l'ai vérifié en lançant equilibre précaire:
si tu es précaire, tu n'as pas envie d'en parler; et si tu ne l'es pas, tu ne sais pas trop quoi dire. Le sujet est paralysant.
pour te dire ce que je crois vraiment Eric à ce sujet, c'est que nous ne savons manier que les mots, la réthorique des bons sentiments, nous savons nous enflammer pour venir en aide aux précaires, nous savons donner des sous , le plus souvent en nous inquiétant de savoir si c'est déductible des impôts, mais passé ce minimum non seulement nous ne savons plus rien, mais nous ne sommes plus capables de rien : par ex quand il faut payer de sa personne pour leur venir en aide, de son propre confort de vie, de sa propre énergie.
il faut être lucide, non ce n'est par pudeur que nous détournons les yeux, que nous sommes paralysés comme tu dis, nous voulons bien compatir, mais sans prendre réellement notre part de la souffrance de la situation des précaires, autrement qu'avec des mots (c'est triste, mais que font les pouvoirs publics, c'est scandaleux, ça me fait pleurer de voir ces gens dans la rue, sans toit, sans travail, etc etc...ya rien de plus fastoche)
en d'autres termes on ne veut pas être déstabilisés dans le ronronnement d e notre petit confort que nous nous sommes construits.
voilà pq tes billets sur la précarité ne sont pas rentables pour ton hitparademachintruc.