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Les trois tendances du web

Les médias sociaux (Facebook), le microblogging (Twitter) et les applications web, sont les trois tendances qui se sont dégagées en 2007, selon Steve Rubel, un guru du web estampillé technorati (entre autre).

La troisième tendance est la moins connue: les applications web. Si j'ai bien compris, cela désigne les choses telles que Google documents, Zoho, etc. Bref, ce sont les moyens de travailler sur un ordinateur en se passant de logiciels.

Selon un sondage récent, 73% des américains n'ont jamais entendu parler de Google Doc. Donc, les Français non plus.

Pour en savoir un peu plus, vous pouvez jeter un oeil à ce billet d'Eric Dupin: "Ma vie sans logiciel".

Intéressant aussi ce billet de Cédric Motte, qui se demande ce que vont devenir les "geeks" si le grand public se met à adopter toutes les technologies qui étaient autrefois l'apanage des spécialistes...

Commentaires

  • Je pense que les applications web sont plutôt des applications spécifiques qu'on utilise pour le boulot (elles utilisent des technologies internet mais restent intranet) : demande de congés, déclaration de frais de déplacement, rapport d'activité, partage de document, gestion de projet, ...

    Par ailleurs, ces applications web se développent à une vitesse grand V dans mon secteur d'activité (machines qui distribuent du pognon quand on met une carte dedans) : ça évite d'acheter une licence pour chaque machine et ça facilite les déploiements de logiciel (il suffit d'installer le nouveau soft sur les serveurs, pas besoin d'aller sur chaque machine). Bref, belle économie pour les entreprises.

    Les trucs pour les particuliers, comme google doc, mettront, je pense, du temps à se déployer : dans les bureaux, on est "obligés" d'utiliser Word, donc autant faire pareil à la maison... Mais dans quelques années les entreprises passeront aussi aux applications web pour la bureautique.

  • Je n'utilise pour ma part QUE google docs, sauf si bien sûr je n'ai pas internet . Et je l'utilise depuis longtemps puisque j'utilisai déjà Writely, dont google avait fait l'acquisition avant que cela devienne Gdocs !

    Pour moi l'avenir ce sont des bureaux transportables, ou dans une clé USB tu as tes logiciels préférés ( firefox, vlc etc. ) !
    Les réseaux sociaux c'est une mode, une fois que tout le monde aura compris le bouffe temps que cela représente pour la valeur ajoutée que cela apporte , ils feront autre chose !

  • @Nicolas J.,

    Ce que tu me décris (si j'ai bien compris), c'est le développement des applications en "logiciels libres". Autre tendance importante, semble-t-il.

    @Donatien,

    "Pour moi l'avenir ce sont des bureaux transportables, ou dans une clé USB tu as tes logiciels préférés ( firefox, vlc etc. ) ! "

    Oui, et si on pouvait avoir des postes à accès pas cher (voir gratuit) un peu partout dans les villes, ça permettrait de ne plus se prendre la tête à acheter des bécannes.

    Vive la liberté!

  • Derrière, il y a toujours cette notion de gratuité qui m'exaspère. Qui finance si tout est gratuit ?
    Est ce qu'on peut être contre la TVA sociale et pour le financement par la pub des outils informatiques ?
    :-)

  • @eric

    J'ai vu passer dans mes flux cette semaine ( impossible de retrouver depuis que j'ai fait le ménage dans mon netvibes ) que les bibliothèques US étaient plus utilisées pour le net que pour les bouquins ... ! Hé ben !

    @poireau
    Oui tu as raison vive la TVA sociale :)

  • Eric,

    Non ! Il ne s'agit pas des logiciels libres. Ce sont bien des logiciels achetés ou développés et installés sur les serveurs internes aux entreprises : il y a une interface HTML (Java, Appache et je ne sais quoi) qui permet de les utiliser comme un serveur internet à partir d'un navigateur.

    C'est un peu comme si ton conseiller financier utilisait Firefox pour faire tout ce qu'il a à faire (consulter des comptes, ouvrir des nouveaux produits, faire des virements, ...).

    Poireau,

    "Est ce qu'on peut être contre la TVA sociale et pour le financement par la pub des outils informatiques ?"

    Oui...

  • @Monsieur Poireau,

    Le débat sur la fausse gratuité est intéressant. Je devrai me pencher sur le sujet...

    Pour l'instant, la "gratuité" du net s'inscrit comme un état de fait. Pour les biens culturels, c'est une tendance de fond.

    @Nicolas,

    Je ne pige qu'à moitié.

    @Donatien,

    D'accord. Les connections sont gratuites dans les universités? Ceci explique cela.
    Et la mort du livre, ça a déjà commencé.

  • En tout cas, cela prouve mon niveau d'information "nouvelles technos" satisfaisant (je ne lis pas le magazine 01): j'avais entendu parler du traitement de texte de Google, par exemple.

    Petite question: que penses-tu d'Open Office comme traitement de texte ? Je l'utilise sur mon PC, trouve cela bien mieux que Word et pourtant aucune administration publique ne l'utilise, bien sûr !

  • Eric,

    Je vais t'expliquer ! Imagine une messagerie d'entreprise avec 5 ou 10 000 types bossant dans des bureaux. Actuellement, la plupart des boites ont des logiciels comme Microsoft Outlook ou Lotus Notes.

    Il faut donc qu'ils achètent une licence par PC. En cas d'évolution, ce sont 5 ou 10 000 PC qu'il faut mettre à jour. Il faut aussi que l'entreprise dispose de son propre serveur avec un gros logiciel de gestion de messagerie.

    Si toutes les messageries de la boite passaient sous gmail, la société pourrait s'affranchir d'avoir 5 ou 10000 licences de logiciel et de son serveur.

    Néanmoins, elles ne peuvent pas être chez gmail, puisque gmail ne permet de changer le nom de domaine. eric.mainville@equilibreprecaire.fr, ça a plus de gueule que ericmainville.equilibreprecaire@gmail.com ! Par ailleurs, il y a des raisons de sécurité, de confidentialité, de coût (la plupart des messages sont internes), de fiabilité, ... Une entreprise ne peut pas utiliser gmail !

    Par contre, une entreprise peut disposer de son propre serveur avec les mêmes fonctionnalités que gmail : ses employés pourraient consulter ses email à partir d'Internet Explorer ou FireFox, évitant ainsi de devoir gérer 5 à 10 000 licences de Lotus Notes ou de Outlook !

    Ce n'est pas du "logiciel libre" : la société a bien acheté le logiciel, mais ce dernier n'est installé que sur les serveurs, pas sur chacun des postes de travail.

    Ainsi, pour une entreprise, utiliser Google Docs pourrait être bien parce que c'est gratuit (mais pas sécurisé) mais surtout parce qu'il n'y aurait plus à gérer l'installation des applications sur chacun des potes de travail (ça coûte la peau des fesses de gérer un parc de PC : il faut des équipes, une hotline, ...).

  • @Julien,

    Open Office, très bien.

    @Nicolas,

    Oui, l'élément important pour une entreprise, c'est la maîtrise de ses données et de l'ensemble du processus. Avec les logiciels libres, c'est gratuit mais on perd la maîtrise.
    Ca rejoint ce que dit M Poireau (décidément, je ne me fais pas à ce nom) sur la fausse gratuité.

  • Open Office très bien pour ce qu'on lui demande et complet également !

    @poireau (c'est vrai que la t'as fait fort )

    La gratuité n'empêche pas de donner de la maille pour aider ceux bossent sur ces outils gratuit ( pour le public le plus souventmais payant pour les boites , comme c'est le cas pour google app par exemple )

  • @julien toledano
    je travaille dans une collectivité et si on utilise open office, on teste même firefox pour notre intranet/internet

    de ce coté là aussi ça bouge, les licences windows deviennent un gouffre pour le secteur public aussi

  • @gael

    Oui de nombreuses administrations passent sous linux ... des écoles aussi etc ...

  • @ Donatien : "Pour moi l'avenir ce sont des bureaux transportables, ou dans une clé USB tu as tes logiciels préférés ( firefox, vlc etc. ) ! "

    ça existe : http://www.framakey.org/Main/Details

    @ Tous
    Libre ne veux pas dire gratuit et inversement : Firefox est libre et gratuit, Windows Live est gratuit mais pas libre.

  • @kesjendi

    Oui je sais j'en ai une moi-même utilisant la solution framakey que tu cites ! c'est aussi sur ce modèle que l'on a distribué en début d'année des "bureaux virtuels" aux lycéens d'IDF ( ou collègiens je ne sais plus )

  • @kesjendi,

    Exactement, tu fais bien de faire la disctinction entre libre et gratuit. J'ai sûrement été un peu ambigu dans mon expression.

  • @ nicolas J

    "Néanmoins, elles ne peuvent pas être chez gmail, puisque gmail ne permet [pas] de changer le nom de domaine.

    Il semblerait que ce soit maintenant possible.
    Allez voir l'article "Utilisez Gmail avec votre propre nom de domaine @monsite.com" chez l'excellent korben.info
    là: http://www.korben.info/utilisez-gmail-avec-votre-propre-nom-de-domaine-monsitecom.html

    Je n'ai pas (encore) testé mais ça m'a l'air super intéressant comme possibilité.
    Alors eric.mainville@equilibreprecaire.fr ça aura de la gueule tout en passant via Gmail.

    Zgur

  • Eric,

    Les applis web ont aussi un nom beaucoup plus "in" qui fera "buzzer" la ménagère : software as a service (SAAS), qui sera selon certains l'instrument ultime de la dématérialisation des applications.
    On se rend enfin compte qu'acheter/utiliser un programme, ce n'est pas acheter/utiliser la boîte et le CD, mais plutôt ce que le code est capable de nous faire faire.
    Après gratuit/payant, libre/propriétaire, c'est un autre débat.

  • @Zgur,

    Merci de ce lien de l'excellent Korben.

    @Lamerguez,

    Je découvre progressivement les SAAS. Merci de ces infos.

  • Zgur,

    Faut que j'essaie !

  • Eric : en matière de gratuité, l'expérience tentée par Radiohead est intéressante.
    Ils ont coupé le lien économique avec la maison d'édition et supprimés la plupart des intermédiaires.
    Ils ont proposé leur nouvel album gratuitement en téléchargement sur leur site, avec la proposition de faire un don du montant de son choix.
    Et maintenant, ils sortent l'album sur CD.
    Il faudra faire un bilan et voir si ce système fonctionne. Parce que là, ce n'est pas la pub qui finance mais la recherche d'un équilibre financier sur l'ensemble de l'opération...

    Je critique la gratuité quand elle est financée par la pub, c'est à dire par la guerre à la croissance. Et quoi, la décroissance serait forcèment payante alors ?
    :-))

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