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Mon 11 septembre

L’après-midi du 11 septembre, j’étais à la FNAC, au rayon télé. Une foule se pressait devant un grand écran. La première tour flambait. J’ai cru que ça se passait en Israël. J’ai pensé : "Jérusalem".

 

J’ai tout de suite compris que c’était grave. J’ai senti le souffle de la mort au-dessus de nous. J’ai eu envie de quelque chose qui exprime la vie. J’ai acheté Le Sacre du printemps, de Stravinsky.

 

L’ambiance était électrique. Je me souviens d’un homme qui disait : « On dirait un film de science-fiction ».

 

Le 11 septembre, souvenez-vous, George W. Bush était dans une salle de classe (voir vidéo, 10'08). Et vous, où étiez-vous ?

Commentaires

  • J'étais dans mon bureau, un collègue est venu me chercher, il y avait une télé sur je ne sais quel système pour des essais et ça diffusait LCI.
    Au bout d'une demi-heure, y en a une qui a dit "bon, c'est pas le tout, au boulot".
    Je suis rentré chez moi, mon fils (3 ans et demi à l'époque) était devant la télé. Après j'en ai discuté avec lui, j'avais vraiment peur que ça le choque et qu'il n'en dise rien.
    J'ai un aveu à faire dont je ne suis pas très fier, quand les tours se sont effondrées, j'ai plus pensé à la "skyline" transformée qu'aux gens écrasés.
    Mon souvenir restera une photo (perdue sans doute maintenant) que j'avais prise dans le bateau qui va vers la statue de la liberté, avec le sillage du bateau et Manhattan avec ses deux tours qui dépassent. Qui dépassaient.
    Depuis les américains ont bombardé et tué beaucoup plus d'innocents, mais ce dont on se rappelle tout le temps, ce sont ces tours, ce ciel bleu et l'avion.
    Et en dehors des questions politiques ou stratégiques, le mystère. Qu'ont ressenti les gens dans les avions, les gens dans les tours, au moment du choc, avant que les tours ne s'effondrent, pendant la chute.
    Plus que l'occident contre l'islam et vice versa, qui a le plus tord dans l'histoire, les méchants ou les méchants, je considère que ce moment est le mystère de la mort. Projeté aux yeux du monde entier.
    Quand je suis allé à Manhattan,je suis monté au World Trade Center et à l'Empire State Building. Je préférais le vieux. Mais il doit s'ennuyer maintenant.

  • "J'étais dans mon bureau, un collègue est venu me chercher, il y avait une télé sur je ne sais quel système pour des essais et ça diffusait LCI.
    Au bout d'une demi-heure, y en a une qui a dit "bon, c'est pas le tout, au boulot"."

    Tout le monde se souvient où il était le 9 11.

  • C'est vrai, on se rappelle tous où on était.
    Moi, j'étais en vacances au Maroc, en voiture.
    Arrivée à la dernière étape du séjour, j'ai allumé le télé pour avoir des infos, je ne savais rien.
    Je suis tombée direct sur Arafat qui avait une tête pas possible, et je me suis dit "il a encore fait une grosse bêtise !"
    Et CNN a tout montré en boucle ...
    C'était 3 heures après l'effondrement des 2 tours ...
    Après, c'est allé très vite : les tours opérators qui rapatrient leurs touristes, les marocains d'une gentillesse dépitée dans les rues, l'air de dire "les musulmans ne sont pas tous comme ça"...
    A la fin du séjour, le 15 septembre, une vigilence anormale dans l'aéroport : les marocains fouillés scrupuleusement (nous, occidentaux : pas du tout)...

  • "Après, c'est allé très vite : les tours opérators qui rapatrient leurs touristes, les marocains d'une gentillesse dépitée dans les rues, l'air de dire "les musulmans ne sont pas tous comme ça"...
    A la fin du séjour, le 15 septembre, une vigilence anormale dans l'aéroport : les marocains fouillés scrupuleusement (nous, occidentaux : pas du tout)..."

    Depuis, ça n'a pas beaucoup changé...

  • J'étais au bureau. Mon principal souvenir est la difficulté pour avoir des informations, internet étant particulièrement engorgé cette après-midi là, jusqu'à ce qu'une secrétaire trouve une radio dans le fond de son placard.

    Pendant près d'une heure, la seule information que nous avions était une forte baisse du CAC 40 suite... à l'écroulement d'un avion de tourisme sur Wall Street.

    L'autre souvenir, c'est, le soir, les premières estimations du nombre des morts (certains disaient qu'il y avait 55 000 personne par tour, soit probablement plus de 100 000 morts).

  • Nicolas,

    C'est ça quand on regarde trop TF1!

  • moi j'étais chez moi à Bologne
    après un été sans grand inrérêt marqué par le G8 de Gênes où Carlo Giulani, un jeune italien, a été tué par les forces de l'ordre, où des centaines de personnes ont été maltraitées sauvagement par les mêmes forces

    quand mon compagnon, qui regardait la télé m'a dit "Ils ont attaqué l'Amérique" j'ai demandée, ahurie : "mais qui?"
    je dois reconnaître, à ma grande honte, qu'une fraction de seconde j'ai pensé aux extra terrestres (tout le monde a ses faiblesses) tellement la nouvelle me semblait incroyable.
    Que des millions de personnes dans le monde détestent les USA je le concevais sans, peine, c'était évident, logique, mais que certains passent à l'attaque, ça m'a sidérée

    après on a regardé les images, on était scotchés à la télé
    je n'arrive pas à oublier ceux qui ont sauté dans le vide, l'effondrement des tours dans ce fracas mortifère,
    cette impression de fin du monde, du moins de la fin du monde occidental;
    j'ai pensé à l'avenir de mes enfants et je me suis dit que désormais ce serait différent, que tout serait plus difficile pour eux

  • "après on a regardé les images, on était scotchés à la télé
    je n'arrive pas à oublier ceux qui ont sauté dans le vide, l'effondrement des tours dans ce fracas mortifère,
    cette impression de fin du monde, du moins de la fin du monde occidental;
    j'ai pensé à l'avenir de mes enfants et je me suis dit que désormais ce serait différent, que tout serait plus difficile pour eux"


    C'est très fort ce que vous dites.
    Et ce qui est encore plus fort, c'est que tant de personnes aient pensé la même chose en voyant ces images...

  • Moi j'étais chez moi, ma première pensé : ils l'ont bien cherché !

    Puis j'ai pensé aux 5000 enfants qui meurent de faim chaque jours en partie a caase de la politique mise en place par les américains...

    Alors 3000 morts chez eux... ya bien plus grave, il ne faut pas se voiler la face.

  • @Alain,

    "Moi j'étais chez moi, ma première pensée : ils l'ont bien cherché !"

    Alain, vous n'êtes pas le seul à avoir pensé cela.
    Moi je trouve ce mode de pensée plutôt limite.

  • "Alain, vous n'êtes pas le seul à avoir pensé cela.
    Moi je trouve ce mode de pensée plutôt limite."

    Ne trouvez vous pas limite que plus de 5000 enfants meurent de faim chaque jour ?

  • Alain,

    Votre colère est légitime.

    On ne peut qu'être d'accord avec vous pour déplorer les ravages de la faim dans le monde. Mais désigner un seul coupable ou responsable n'aide pas à résoudre le problème. Dans un monde modialisé, tout interagit sur tout...

  • Qu'une pensée soit limite dans un instant qui est limite, ça me parait normal.

    Le vrai problème, c'est que les responsables de ce drame s'en tirent tranquillement.
    Sauf les quelques "ultra" responsables qui étaient dans les avions et qui les ont dirigés vers leur cible.
    Mais les autres responsables, en dehors des commanditaires, ce sont quand même toute la galaxie des diplomates et des gens de pouvoir qui trouvent normal qu'une énorme partie de la population humaine crêve la dalle. Je ne crois pas qu'on puisse réellement développer une culture et un engagement extrémiste et terroriste sans les inégalités qui génèrent la haine.
    Il serait temps de voir que si on souhaite éviter le terrorisme, il faut lui couper l'herbe sous le pied, et pas y mettre de l'engrais. J'ai la métaphore un peu foireuse, moi.
    Heureusement que je suis pas dans mon blog, je risquerais de dire trop de conneries sur un sujet aussi tragique.
    J'espère que tous ceux qui se recueillent ont aussi une pensée pour toutes les victimes des guerres menées par les Etats-Unis.
    Tous les morts se valent.
    Tous les vivants se valent.

  • Dans cette histoire du 11 septembre (on pourrait en faire un jour férié), ce sont quand même les amerlocs (?) qui sont victimes.

    Ce n'est pas parce que leur chef a trouvé le bon filon pour se faire réélire en massacrant des gens qui ne demandaient pas grand chose, qu'il faut en vouloir à tout le monde.

    C'est Alain qui a la métaphore foireuse. Comparer les gugusses qui meurent de faim à ceux qui meurent de guerre n'est pas heureux.

  • Je le dis ?
    Allez, me frappe pas Eric, mais je trouve que Alain a en grande partie raison. Ce sont bien les américains qui en terme de consommation d'eau, de nourriture, de pétrole sont, ne serait-ce par leur comportement, responsables du déséquilibre mondial. Sans parler économie ni armement…
    Par contre, que je sache, Ben Laden, grand Méchant Mondial, n'a jamais fait partie du tiers monde !
    Allez, 1-1, balle au centre…
    :-)))

  • @nicolas : ce ne sont pas les amerlocs les victimes, ce sont des amerlocs.

    @filaplomd : Ben Laden n'a sans doute jamais fait partie du tiers monde, mais il se sert de la pauvreté pour recruter. Ce que je dis est sans doute idéologique (je pars d'une idée plutôt que de faits) mais je me soigne.

  • @ eric
    Et Pujadas qui s\'écrie \"Génial\" en entendant qu\'un avion vient de se crasher dans une tour à NY, ça n\'est pas limite ?

    Quant à moi, j’étais en pleine lecture dans un café près de chez moi quand j’ai remarqué que la station exclusivement musicale diffusait des flashs d’information spéciale. Je suis rentré chez moi regarder la télé. Scotché.

    Mais depuis, une autre image a remplacé celles vues ce jour là. Pour plus d\'explication, suivre le lien.

    Zgur

  • Filaplomb, Franssoit, Nicolas,

    Oui, le 11 septembre il s'est passé quelque chose qui nous fait penser que les notions de victimes et de coupables ne sont pas aussi catégoriquement fixées qu'on le croit.

    Des Américains sont morts ce jour là. Ce qui s'est passé après, c'est autre chose.

  • Zgur,

    Pour Pujadas j'ignorais...
    Effectivement, il l'explique lors d'un chat sur le site de l'Obs:

    http://72.14.221.104/search?q=cache:5Est1yk2Z1oJ:www.nouvelobs.com/archives_forum/pujadas/forum_visu.html+pujadas+11+septembre+g%C3%A9nial&hl=fr&gl=fr&ct=clnk&cd=3

    http://www.nouvelobs.com/archives_forum/pujadas/forum_visu.html

  • Bigre, que de commentaires négatifs sur les USA !

    Mais ne confond pas les Américains avec leur gouvernement, dont le président est le seul de l'histoire
    U.S. à n'avoir pas été élu mais nommé par la cour suprême.

    Quant aux terroristes du 11 septembre, ils étaient dans leur immense majorité issus de classes sociales aisées,
    et plus influencés par le nihilisme prôné par une fraction ultra minoritaire de l'islam, que par la volonté de lutter contre la faim dans le monde.

  • Il y a 5 ans, j'était au collège. Je suis rentré vers 15 heures. Allumant négligemment la télé, je tombe sur les images du WTC. Un accident? J'écoutais distraitement les journalistes, quand soudain, un deuxieme avion s'écrasa.

    C'était iréel. C'est une bande annonce de film?

    Non.

    Et les Twins s'écrasèrent.

    J''avais visité ces deux tours un mois auparavant, à peine.

    Je suis resté scotché par les images, deux heures durant, avant de sortir de ma léthargie...

    Brr...

  • (Attentats du 11 septembre 2001 : deux textes contre le discours officiel mensonger et le matraquage médiatique à sens unique.)

    1 - LES LARMES DES NANTIS

    On parle souvent "d'horreur", de "barbarie" quand on évoque les attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre les tours géantes du Word Trade Center à New York...

    Ce serait vite oublier les raisons qui ont amené ces attentats, en tous cas la situation économico-politique de l'Amérique du Nord.

    Sans approuver pour autant ces attentats meurtriers et très spectaculaires contre le symbole obscène du pays le plus opulent, le plus gaspilleur et le plus égoïste du monde, je comprends parfaitement la colère des terroristes et la joie des pays qui ont applaudi ces "horreurs" comme les médias occidentaux se plaisent à qualifier ces événements, sans s'embarrasser de nuances. Horreurs ? Certes. Mais alors comment qualifier l'embargo sur l'Irak qui a duré 10 ans et qui a tué à petit feu, loin de nos caméras larmoyantes, des centaines de milliers de gens, enfants compris dont les survivants sont devenus rachitiques faute de soins médicaux et de rations alimentaires ? Ces innocents-là, bien plus nombreux que les innocents de New York, avaient le tort d'être irakiens, il est vrai. Pendant que les enfants de l'Amérique du nord devenaient obèses, les enfants de l'Irak rendaient l'âme jour après jour.

    Quelle honte de commémorer avec des splendeurs martiales dispendieuses les victimes des attentats du 11 septembre 2001 et de passer en même temps sous un criminel silence les centaines de milliers d'Irakiens victimes de la barbarie américaine !

    Sachant que les 300 millions d'américains qui représentent 4 pour 100 de la population mondiale consomment 25 pour cent des richesses de la planète, une journée pour faire tourner les États-Unis d'Amérique coûte des milliers de morts dans les pays pauvres. Une journée ordinaire aux États-Unis d'Amérique se paye à l'autre bout de la planète par des milliers de gens spoliés, écrasés, exploités, tués... Soit directement par fait de guerre (comme en Irak), soit indirectement par pillages, monopoles économiques et injustices interposés. Pour qu'un américain moyen puisse vivre selon les critères de décence et de confort en vigueur sous ses latitudes, il lui faut marcher sur la tête de 10 personnes habitant dans les pays pauvres.

    La véritable barbarie n'est pas dans l'écroulement fracassant des tours de New York mais dans la face cachée, insidieuse des choses. La vraie barbarie est dans l'obésité de l'Amérique. C'est son excès de richesses (formant une authentique pornographie alimentaire), son arrogance martiale, sa suprématie mondiale qui ont provoqué l'écroulement des tours. C'est à cette ignoble vérité en priorité que devraient s'éveiller les consciences à l'évocation des attentats du 11 septembre 2001. Je ne me laisserai pas embrigader dans le grand cirque mondial consistant à commémorer 3000 victimes nanties, en ignorant éhontément les millions d'autres victimes déshéritées causées par les USA.

    +++++++

    2 - TERRORISTE

    J'ai vu le jour sous l'empire de Misère, dans les quartiers des damnés de Calcutta.

    Certains disent de moi en riant, incrédules, que je suis une caricature, un cliché éculé, mais moi je sais bien que je suis un homme de chair et de lumière, fier et ravagé, plein de rêves et de douleur.

    Elevé entre ciel et caniveau avec les herbes sauvages, la faim m'a poussé au crime. La geôle a fini d'endurcir mon coeur qui je crois était fait pour l'amour. Chien galeux parmi les loups, j'erre sur la terre des hommes, en quête de vengeance et de justice car les loups ont fait de moi un autre loup. Plus laid, plus libre, plus féroce, plus affamé.

    Plus fort.

    Ma force justement, je la puise dans le désespoir, n'attendant déjà plus rien alors que commence et s'achève ma vie.

    Je souhaite la mort des riches, la victoire de l'arbitraire, la suprématie de l'altruisme universel et oeuvre de tout coeur pour le malheur de mes ennemis. Je porte en moi la haine la plus noire mais aussi un amour infini : la haine innée du pauvre pour le nanti, l'amour sans fin du déshérité pour son Dieu absent. Sans loi ni jours heureux, je conçois des guerres sans terme. Mais, n'étant qu'un gueux, je tue à mains nues, vole à pleines dents, pleure sans larmes.

    A présent je meurs de mes crimes, meurs de votre indifférence, meurs de faim. Vous m'appelez TERRORISTE parce que vous avez peur, parce que vous êtes riches, parce que vous êtes du bon côté de la barrière.

    Avec votre belle conscience de repus.

    Vous m'appelez TERRORISTE et moi je vous appelle COUPABLES.

    Textes de Raphaël Zacharie de Izarra
    2, Escalier de la Grande Poterne
    72000 LE MANS
    Tél : 02 43 80 42 98
    FREEBOX : 08 70 35 86 22
    raphael.de-izarra@wanadoo.fr

  • Hé bioen non, tout le monde ne se souvient pas... je sais que j'étais à Paris, oui, mais c'est tout.
    Je me souviens aussi que je n'ai vu les image que plus d'un mois après (j'ai pas la télé)... je me souviens juste e la chanson quais `rémonitoire de Noir Désir c'est l'incendie, le grand incendie"...

  • Ben,

    "Bigre, que de commentaires négatifs sur les USA !
    Mais ne confond pas les Américains avec leur gouvernement,"

    D'accord avec vous.


    Bran,

    "Je suis resté scotché par les images, deux heures durant, avant de sortir de ma léthargie..."

    Une remarque: dans beacoup de commentaires ou de billets, on retrouve ce mot "scotché"...


    Raphaël,

    Vous étiez déjà passé en novembren dernier, lors des émeutes! Salut à vous noble écrivain.

    Bertrand,

    "Je me souviens aussi que je n'ai vu les image que plus d'un mois après"

    Tu pourrais écrire "mon 11 octobre"...
    C'est une bonne chose que de ne pas sur-réagir aux images. Je n'ai pas la télé. Il se trouve que pendant le tsunami et la mort de Jean-Paul II j'étais chez des personnes qui ont la télé. C'était vraiment insupportable, ce matraquage.
    Revoir les images du 9-11 en boucle a dû jouer dans la façon dont l'opinion s'est formée. Cela a aidé à préparer à la guerre d'Irak.

  • Ségolène Royal : 5 commentaires

    11 septembre : 25 commentaires.

    Rien d'autre à dire, là dessus !!! :-)))

  • @Filaplomb,

    Ah!
    J'ai (un peu) été surpris du nombre de commentaires sur l'article 9 11. Mais en fait c'est normal. Le 9 11 génère beaucoup de commentaires, depuis 5 ans. C'est normal.

  • Le 11 septembre 2001, j'étais devant mon PC, sur le floor du centre de support technique de Compaq à Dublin en Irlande.
    Quelques minutes après le premier impact, une collègue a crié qu'un avion s'était écrasé dans une tour. Ensuite, le temps s'est arrêté. J'étais abasourdie.
    Ma première pensée ? En temps qu'ex hôtesse de l'air, j'ai d'abord pensé au personnel de bord et à l'horreur qu'ils avaient dû vivre. J'ai tout de suite su que ce n'était pas un accident.
    Quand on en a su plus, j'ai ressenti beaucoup de tristesse pour American Airlines, pour lesquels j'ai travaillé pendant 5 ans et dont 2 avions sont tombés ce jour-là. Je me suis souvenu de certains stews et hôtesses super sympas. J'ai appelé le bureau d'American à Dublin, c'était la panique, tout le monde pleurait. Je me suis souvenu du jour où moi-même j'avais dû répondre aux appels de proches affolés à la suite du crash d'un avion AA en Amérique du Sud.
    Le 11 septembre 2001, j'ai perdu foi en l'humanité.

  • Michoko,

    Oui, cet événement, il a été ressenti, avant tout. Et très fort...

    "Le 11 septembre 2001, j'ai perdu foi en l'humanité."

    Effectivement, ce qui s'est passé semble inhumain. Ou "trop humain" comme aurait dit Nietzsche.

  • Nietzsche avait raison, "L'horreur est humaine".

  • un an plus tard.
    11 septembre 2007
    le 01-09-11, j'étais à NYC. A 8h00 je me suis réveillé. Je sors dans le café internet en bas de l'hotel. quelques instants plus tard, le patron met CNN sur l'écran géant du fonds. L'une des tours a un trou béant. je sors dans la rue, et vais regarder vers le Sud de Manhattan. J'étais 40ème rue & Broadway. un peu de fumée.

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