La mort. La mort est le sujet qui intéresse le plus les médias. Bien sûr, il ne sont pas les seuls à s’en préoccuper. Les concierges, les éboueurs et les footballeurs aussi. Mais ce qu’il y a de particulier avec les médias c’est qu’eux, ils en vivent. Vivre de la mort. Vivre pour la mort (être-pour-la-mort [Heidegger]) est notre condition. Vivre sur la mort (comme on dit vivre sur une rente) est la condition médiatique.
Cette omniprésence de la mort a fait dire au philosophe Michel Serres lors d’une récente chronique sur France Info : « Je vois maintenant les médias comme une église intégriste qui parle tout le temps de la mort et qui ne parle que de la mort. La répétition est toujours là et la répétition c'est l'instinct de mort. »
Commentaires
je trouve votr article formidable je pense exactement la mème chose que vous pourtant la télévision notamment sait parfois mobiliser les pulsions de vie d'amour de générosité malheureusement beaucoup trop rarement et elle ne le fait qu'après nous avoir gavé de catastrophes et de malheurs (tsunami,téléthon..)le pouvoir des médias est immense il pourrait changer le monde dans un sens positif mais c'est un pouvoir sans contre pouvoir donc exposé a toutes les dérives mortifères :à la télévision un jour sans meurtre est un jour sans pain!
Une illustration de votre deuxième raison de faire ce blog :
http://www.local.attac.org/paris19/article.php3?id_article=117
Au plaisir...