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Ce qui ne se blogue pas se twitte

Vincent Abry a raison de noter que plus on twitte, moins on blogue. Quand un micro événement se produit, on le twitte, on ne le blogue pas...

Commentaires

  • Mmmm le tweet est au billet de blog ce que la brève est à l'article dans un magazine, non ?

  • Oui, sauf que c'est un autre outil (et pas seulement un autre format).
    C'est une autre philosophie. Avec le blog on dit "je", avec twitter, on transmet une information sans avoir le temps de dire "je".

  • N'est-ce pas un aveu de dépendance...?

  • Et puis avec Twitter (que j'ai mal fou à apprivoiser, allez savoir pourquoi...) on perd un peu (beaucoup ?) de son autonmie, on écrit pas sur son blog (son chez-soi) mais sur un espace virtuel hébergée sur un "bidule" qui s'appelle TWITTER.COM et non plus " lachosenumerique.com ", moi je trouve ça dommage...

  • C'est très vrai, car la différence de nature entre le blog et le twitt induit aussi une sélection différenciée des sujets sur lequel on choisit de s'exprimer. Tribune personnelle, le blog appelle une information sur laquelle on a envie d'échanger, de commenter, d'argumenter. A l'inverse, twitter est par excellence l'outil de l'anecdotique et du quotidien qui permet de parer à cette frustration de ne pas pouvoir partager instantanément un micro-événement insolite, typiquement la confrontation entre l'homme au mulot et david abiker. Bien entendu, cela n'empêche pas les deux champs de se croiser et d'overlapper, preuve en est ce post ;-)

  • @Maelis,

    "Bien entendu, cela n'empêche pas les deux champs de se croiser et d'overlapper, preuve en est ce post ;-)"

    Tu m'overlappe, quelque part!

  • @Merlin,

    Oui, c'est tout le "problème" du truc.
    Sur son blog on "est" chez soi ou on se croit chez soi. Sur twitter, on se sent vraiment "dans la rue" (voire à la rue) ou dans l'"agora".

  • Google sur le point de racheter twitter?

    http://www.lesechos.fr/info/hightec/afp_00135690.htm

  • Euh, oops, pardon... je n'ai pas fait exprès ^-^

  • L'avantage: on peut partager plus de liens et ne bloguer que les sujets importants

    L'inconvénient: une certaine dépendance en effet et plus de temps passé. Le mieux est de pouvoir se dire j'ouvre twitter une ou deux fois par jour. Pour ceux qui ont des twhirl ou tweetdeck alors là c'est pire: du live avec des bruits et animations, on peut plus se concentrer à autre chose :-)

  • pas d'accord : moi je blogue en premier et ensuite je twitte pour dire que j'ai blogué (comme pas mal de monde je crois). Mais c'est vrai que de toutes façons je ne blogue jamais des micronotes.

  • J'ai une démarche inverse de la tienne, Eric, puisque mon blogue est public, référencé par des annuaires, ouvert à tous les commentaires comme le tien, alors que mon Twit fort récent est en accès restreint (il faut faire une requête pour le suivre) et que je ne me suis pas encore inscrit chez des gens qui ne me suivent pas : ce n'est donc pas la rue, mais un club très fermé, plus fermé que le blogue avec ses habitués, parce que je crains l'afflux de trop d'informations qui ne donneront pas un sens, de même pour Flickr j'ai choisi de ne pas m'abonner à trop de flux. L'intérêt de ces réseaux sociaux, c'est que l'on peut choisir la taille de son environnement : recevoir les flux de cent twitteurs ou être lu par cinq cents n'est pas exactement la même chose que converser à quatre ou cinq dans un salon. Mais la force du buzz ne peut se faire que dans le premier cas.

    Pour moi, Twitter est à la fois ce qui ne se blogue pas (sujets hors du thème, trop personnels, trop anodins, trop clins d'œil) et ce qui ne se courrielle pas (information trop courte, URL intéressante, simple réplique à ce qui a pu être dit ailleurs sur un même forum Usenet, Flickr ou un blogue, bref continuation de la conversation en mode semi-privé, voire sur portable). Ma manière de fonctionner est à l'opposé de tout le discours le plus courant tenu au sujet de Twitter.

    Je ne dis pas qu'un usage serait meilleur qu'un autre, mais que les usagers inventent leur forme de twit en fonction de leurs désirs ou de leurs pulsions. On peut par exemple se limiter à un groupe de discussion sur un sujet précis de manière très pragmatique ou bien se lancer dans la course à qui sera le twitteur le plus influent et le plus rapide (on a connu cela pour les blogues), mais ce n'est pas forcément le cas de tous et les cercles peuvent varier énormément, tout comme les buts.

  • @Dominique,

    "L'intérêt de ces réseaux sociaux, c'est que l'on peut choisir la taille de son environnement : recevoir les flux de cent twitteurs ou être lu par cinq cents n'est pas exactement la même chose que converser à quatre ou cinq dans un salon."

    Oui, l'intérêt, c'est de moduler l'ouverture de l'outil. Et, comme disait Marx (!), la quantité crée la qualité. Quand on change d'échelle, ce n'est plus du tout le même outil. Un twitter à 30 personnes, c'est un salon; à 500 c'est une rue. A 5000 c'est un océan.

    "Ma manière de fonctionner est à l'opposé de tout le discours le plus courant tenu au sujet de Twitter."

    En fait, les usages sont nombreux. Par exemple, le retweet, ç'est assez récent et ça marche beaucoup.

  • Ce que l'on peut dire, c'est que Twitter permet de se passer à la fois d'un blogue et d'un agrégateur de flux du type Netvibes, puisqu'il cumule les deux fonctions. Mais il oblige également à penser et à écrire en termes de flux, ce qui n'est pas vraiment le cas dans un blogue fonctionnant par billets étoffés, par exemple mon flux RSS pour le Champignacien était limité à 200 signes de mon propre chef, puis je l'ai porté à 1 200 à la suite d'une demande : les premières lignes ne forment pas toujours une accroche comme pour un article de journal, le propos essentiel est parfois dans la chute ou une incidente, je ne pose pas les 4W au début ou dans le titre, les liens sont invisibles et les images si elles sont placées avant le texte peuvent vider le flux de tout contenu. Les agrégateurs ne sont guère connus que des blogueurs expérimentés et déjà intégrés à la blogosphère influente (ou de publicitaires, de journalistes, de documentalistes), mais leur utilisation n'a pas changé les pratiques d'écriture chez ceux qui devraient en tenir compte alors que Twitter oblige à se poser des questions sur ce que l'on veut transmettre.

  • don't forget de jaiku!-ser

  • je préfère lire un billet de blog que des bidules, mais la plupart des bidules que je lis renvoient à un billet de blog

  • @Martine,

    Oui, on en revient toujours là! Au fond, avoir plus de 140 signes pour s'exprimer, ce n'est pas plus mal...

    Et l'avantage du blog, c'est qu'on peut commenter.

  • Twitter, c'est un peu comme un fast-food, c'est mauvais, gras, lourd... mais on y mange quand on a vraiment faim.
    Perso, je préfère patienter et faire un vrai bon repas :)

  • Il n'y a pas de micro-événement chez Férocias!
    Pas de Twitter donc!
    (c'est pas le truc où tout le monde passe son temps à écrire: "je suis en train de twitter?")

  • Personnellement, en tant que vieux dinosaure (bientôt 40) du blog (bientôt 4),
    ayant zappé le palm, l'ipod, le GPS, les mp3, 4 & 58, le 2.0, l'Iphone et facebook, je pense que le Twitt... hum... comment dire... ?
    Moi j'adorais quand Twix s'appelait encore Raider...
    Et pourtant j'ai rien d'un vieux reac...
    Ceux qui blogguent moins depuis Twitt, ne bloggaient pas, ils attendaient autre chose...
    Quand est apparue la machine a écrire, certains écrivains l'ont adoptée, pas d'autres, puis vint l'ordinateur, puis le portable...
    Mais il y a toujours autant de bons écrivains, sinon de plus en plus de médiocres ?
    (second degré, bien sûr)

  • C'est incroyable cet engouement pour Twitter, je pense que cela doit être l'un des réseaux de l'année !

    Je n'ai pas la chance de pouvior twitter car la majorité de mes amies ne s'intéressent pas à ces services web, mais je me demande si Twitter dépassera un jour l'audience de Facebook.

  • Moi je suis d'accord avec BertranD, je préfère les Raider que les Twix.
    (Si ça c'est pas du commentaire interventionniste...)

    :)

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