Pour le peu que j'en sais, Florence Cousin est une journaliste de Libération "qui conteste les raisons de son licenciement, est en grève de la faim dans le hall du journal depuis le 10 février." (info trouvée à la fin d'un article du Monde daté du 17 mars)
Si on en croit ce commentaire sur Electron libre, elle est toujours dans le hall de Libération, où elle poursuit sa grève de la fin. (Le commentaire contredit l'article d'Electron Libre.)
Ce matin j'ai entendu sur RMC un syndicaliste qui disait qu'elle était toujours en grève de la faim. Je n'en sais pas plus.
Florence Cousin explique sa situation dans cette interview au Nouvel Obs:
"Accepter cet accord, passé entre la direction et le syndicat Info'Com, entérinerait mon licenciement alors que je souhaite rester à Libération et obtenir le poste promis. D'autant que j'estime mon licenciement injuste et discriminatoire. Prendre pour motif mon incompétence alors que je n'ai eu que 9 jours de formation au lieu de 3 ou 4 mois comme en moyenne pour les autres salariés c'est inacceptable. Alors que je suis prête à suivre une formation... La direction m'a répondu qu'à 47 ans, j'étais trop vieille."
Laurent Joffrin a répondu à la journaliste, également dans l'Obs: "De leur côté, les syndicats ont signé l'accord que nous proposons à Florence Cousin, et désavouent le blocage de ce week-end. Enfin, il faut bien voir que l'accord qu'on propose à cette salariée n'existe pas en France; ce sont des conditions de départ plus que bonnes que nous lui promettons, qui lui assurent un travail après: un préavis de 12 mois, une grosse enveloppe d'indemnités-préavis supplémentaires, le financement d'une formation, un reclassement. Il suffit qu'elle accepte nos conditions".
Depuis ces interviews (qui datent du 21 et du 23 février), les informations sont rares.
Une chronique censurée
Le 26 février, Pierre Marcelle, de Libération, a écrit un texte sur la grève de la faim de sa collègue. Sa chronique n'a pas été publiée dans Libération, comme le relate Acrimed. Elle a été publiée par Politis.
Le 13 mars, au début de la grève de la faim, Marianne a repris les faits: Licenciée le 26 janvier dernier pour une faute « qualifiée de réelle et sérieuse » par la direction, Florence Cousin, qui refuse son licenciement, a opté pour une méthode de protestation radicale. Cette secrétaire de rédaction qui affiche 25 ans de maison a entamé une grève de la faim. Sans se prononcer sur le fond, les syndicats dénoncent les méthodes de la direction.
- A lire aussi, ce billet de la Plume d'Aliocha, qui donne un éclairage différent sur le sujet
Commentaires
Ah! Pas accueillant le hall de Libé. Ca plombe l'ambiance
Comme je l'écrivais déjà le 26 février "Libé"dorénavant ça sera sans moi ( http://aubardesmots.over-blog.org/article-28390965.html ) et j'en suis bien marri... :-((
http://www.7h10.com/2009/03/21/agression-contre-%C2%ABliberation%C2%BB/
C'est dommage que Libération ou les médias en général, ne s'intéresse à la politique sociale telle qu'elle se pratique que quand leurs collègues sont concernés !
:-))