Denis Robert est ce journaliste qui a révélé l’affaire Clearstream. Il a exploré les zones sombres de la finance.
Aujourd’hui, il est harcelé judiciairement par les sociétés qu’il met en cause dans ses enquêtes. L’enquêteur est seul contre tous. Seul, pas totalement. Un comité de soutien s’est mis en place. Il organise des actions pour récolter des fonds, servant à couvrir les frais de justice. Dernière en date : la vente d’une cuvée spéciale.
Commentaires
Lesdites sociétés ne cherchent pas à prouver que D. Robert a publié des informations erronés. Elles veulent seulement le faire taire en essayant de l'user, de le ruiner en frais... C'est le pot de terre contre le pot de fer. Ces sociétés sont puissantes et disposent de cabinets d'avocats qui mènent une guerre d'usure.
Par ricochet, elles tentent de décourager les journalistes qui seraient tentés d'avoir la même démarche que D. Robert... Pour la petite histoire, le Parquet de Paris (autrement dit le pouvoir politique) participe à ce petit jeu. Au Luxembourg, la chose est encore plus flagrante puisque la justice et les fionances sont réunis au sein d'un même ministère.
Dans cette affaire, ce qui est assez stupéfiant, c'est le silence des médias traditionnels. Le travail de Denis Robert révèle a contrario que ces médias ne font pas leur boulot d'enquète, d'information et de réflexion.
@pas perdu,
c'est exactement ça. merci de ton commentaire et de ces précisions!
Donc, si je suis PasPerdu, il faudrait que d'autres journalistes creusent un peu dans cette taupinière pour pouvoir délester un peu Denis Robert de cette pression…
Je n'ai aucune illusion et je sais déjà que cette histoire (qui fait suite aux détournement massifs d'argent sur les fameuses vedettes venduas par la France à Taiwan) n'ira jamais en justice.
Ou alors, si, une petite secrétaire ou un lampiste se feront condamner…
Il faut lire Ewa Joli sur le sujet, elle est très claire là-dessus !
:-)
@Fil,
Et il serait intéressant de parler de l'économie parallèle. Certains estiment que l'argent sale (criminalité, drogue, etc.) représente 15% du PIB de la France (à vérifier). Donc, si on veut 1 point de croissance en plus, comme le claironne notre président, il faut pas casser le business...
soutien total à Denis Robert